L’autre temps fort de la cérémonie fut le discours de Sangaré Aboudrahamane. Celui que les militants du Fpi appellent le gardien du temple, au-delà des nouvelles, a tenu un discours politique.
Il y prend la défense de Laurent et Simone Gbagbo, rend hommage à tous ceux qui ont mené le combat de leur libération, envoie des signaux au pouvoir puis dans sa conclusion, donne quelques orientations à Pascal Affi N’guessan qui prend les rênes du Fpi le weekend prochain. ‘’C’est un moment de recueillement et d’intense émotion.
En effet, comment ne pas avoir une pensée pour tous ces morts de la démocratie, de la justice et de la vérité. Comment ne pas avoir une pensée pour tous ces blessés parfois handicapés à vie ? Comment ne pas avoir une pensée pour toutes ces familles, pour tous ces camarades qui, dans les circonstances difficiles, dans le dénuement total et après avoir traversé maintes péripéties se sont vus imposés la route de l’exil ? Comment faire l’impasse sur ces biens saccagés et pillés, sur ces domiciles squattés ? Des femmes et des hommes ont été physiquement et publiquement mis à nu. La Côte d’Ivoire avec eux.
Le temps, lui fera son œuvre d’historien et saura dévoiler tous les ressorts invisibles de cette cruelle tragédie’’, situe-t-il le cadre de la cérémonie. Puis dans un autre mouvement, Sangaré Aboudrahamane, ovationné par les militants, signe et persiste comme pour battre en brèche le principal reproche que le pouvoir fait à sa formation politique : l’arrogance et le refus de demander pardon. ‘’ Mesdames et messieurs les gouvernants actuels de la Côte d’Ivoire, souffrez que nous vous disions que le Fpi continuera, à travers toutes les rencontres devant discuter de l’avenir de la Côte d’Ivoire, d’exiger la libération immédiate et sans condition du président Laurent Gbagbo.
Ce n’est ni de l’arrogance, ce ne sont ni des préalables posés sur le chemin non encore suffisamment défriché de la réconciliation. Mais, tous simplement, parce que le président Laurent Gbagbo est à la fois le cœur, le corps et la chair de tout débat politique sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il n’est pas une partie du débat, il est à lui seul tout le débat. Aussi doit-il être présent et entendu. Il ne doit pas être aux abonnés absents. Il ne peut y avoir d’omerta sur son nom.
Si le nom du président Laurent Gbagbo est aujourd’hui un nom qui fâche c’est que la Côte d’Ivoire est fâchée avec elle-même’’, Dans une sorte de prescription au président de son parti Affi N’Guessan qui reprend du service sous peu, l’orateur relève : ‘’Oui, président Affi, le président Laurent Gbagbo sait qu’il peut te faire confiance pour trouver les recettes qui redonneront espoir au peuple de Côte d’Ivoire et rassurer surtout face à la perte des repères, des modèles et des valeurs qui constituent le socle des sociétés démocratiques donc industrialisées.
Nous demeurons persuadés que dans le discours magistral que tu vas prononcer à la cérémonie de passation des charges du 7 septembre 2013 tu sauras donner ta vision pour la Côte d’Ivoire en trouvant réponses aux interrogations suivantes : comment avancer avec l’existant ? Comment créer les rapports de force pour que les voix du Fpi et celles des démocrates soient parfaitement audibles pour qu’elles puissent porter ? Avec qui créer ce rapport de force ? Dans quelle forme et quel type d’alliance si celle-ci s’avère indispensable ? Comment faire face aux défis et enjeux actuels ? Comment amener les ivoiriens à se réapproprier la Côte d’Ivoire ? Comment faire en sorte que la réconciliation tant prônée ne soit pas un vain mot mais un comportement ? Oui, camarade président, nous demeurons persuadés que tu sauras dire un mot pour libérer Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire et les ivoiriens’’.
SD
Il y prend la défense de Laurent et Simone Gbagbo, rend hommage à tous ceux qui ont mené le combat de leur libération, envoie des signaux au pouvoir puis dans sa conclusion, donne quelques orientations à Pascal Affi N’guessan qui prend les rênes du Fpi le weekend prochain. ‘’C’est un moment de recueillement et d’intense émotion.
En effet, comment ne pas avoir une pensée pour tous ces morts de la démocratie, de la justice et de la vérité. Comment ne pas avoir une pensée pour tous ces blessés parfois handicapés à vie ? Comment ne pas avoir une pensée pour toutes ces familles, pour tous ces camarades qui, dans les circonstances difficiles, dans le dénuement total et après avoir traversé maintes péripéties se sont vus imposés la route de l’exil ? Comment faire l’impasse sur ces biens saccagés et pillés, sur ces domiciles squattés ? Des femmes et des hommes ont été physiquement et publiquement mis à nu. La Côte d’Ivoire avec eux.
Le temps, lui fera son œuvre d’historien et saura dévoiler tous les ressorts invisibles de cette cruelle tragédie’’, situe-t-il le cadre de la cérémonie. Puis dans un autre mouvement, Sangaré Aboudrahamane, ovationné par les militants, signe et persiste comme pour battre en brèche le principal reproche que le pouvoir fait à sa formation politique : l’arrogance et le refus de demander pardon. ‘’ Mesdames et messieurs les gouvernants actuels de la Côte d’Ivoire, souffrez que nous vous disions que le Fpi continuera, à travers toutes les rencontres devant discuter de l’avenir de la Côte d’Ivoire, d’exiger la libération immédiate et sans condition du président Laurent Gbagbo.
Ce n’est ni de l’arrogance, ce ne sont ni des préalables posés sur le chemin non encore suffisamment défriché de la réconciliation. Mais, tous simplement, parce que le président Laurent Gbagbo est à la fois le cœur, le corps et la chair de tout débat politique sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il n’est pas une partie du débat, il est à lui seul tout le débat. Aussi doit-il être présent et entendu. Il ne doit pas être aux abonnés absents. Il ne peut y avoir d’omerta sur son nom.
Si le nom du président Laurent Gbagbo est aujourd’hui un nom qui fâche c’est que la Côte d’Ivoire est fâchée avec elle-même’’, Dans une sorte de prescription au président de son parti Affi N’Guessan qui reprend du service sous peu, l’orateur relève : ‘’Oui, président Affi, le président Laurent Gbagbo sait qu’il peut te faire confiance pour trouver les recettes qui redonneront espoir au peuple de Côte d’Ivoire et rassurer surtout face à la perte des repères, des modèles et des valeurs qui constituent le socle des sociétés démocratiques donc industrialisées.
Nous demeurons persuadés que dans le discours magistral que tu vas prononcer à la cérémonie de passation des charges du 7 septembre 2013 tu sauras donner ta vision pour la Côte d’Ivoire en trouvant réponses aux interrogations suivantes : comment avancer avec l’existant ? Comment créer les rapports de force pour que les voix du Fpi et celles des démocrates soient parfaitement audibles pour qu’elles puissent porter ? Avec qui créer ce rapport de force ? Dans quelle forme et quel type d’alliance si celle-ci s’avère indispensable ? Comment faire face aux défis et enjeux actuels ? Comment amener les ivoiriens à se réapproprier la Côte d’Ivoire ? Comment faire en sorte que la réconciliation tant prônée ne soit pas un vain mot mais un comportement ? Oui, camarade président, nous demeurons persuadés que tu sauras dire un mot pour libérer Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire et les ivoiriens’’.
SD