Les conflits fonciers refont surface dans les villages du District d’Abidjan. Celui d’Akouédo-village retient en ce moment l’attention de tous.
Tous les acquéreurs des lots sur le terrain de 9Ha situé à la Riviéra-Agbassi sont inconsolables parce que leurs investissements sont hypothéqués. Pour se faire entendre, ils se sont regroupés en collectif de victimes. Le samedi 31 août 2013, ils ont rencontré la chefferie du village d’Akouédo dont est ressortissante la famille Dogbo Dogbo qui leur a vendu les lots mis en cause. Comment est-on arrivé à ce litige ? Après l’achat des lots avec la famille Dogbo Dogbo depuis 2 ans pour les uns et 3 ans pour les autres, les acquéreurs ont été surpris de voir le vendredi 23 août 2013 des bulldozers démolir ce qu’ils avaient commencé à faire sortir de terre. Ce, sous haute protection des éléments des Frci. Selon le porte-parole des acquéreurs, D. Martial, c’est la famille Agbodan issue d’Akouédo-village qui se réclame être aussi propriétaire des 9Ha de la Riviéra-Agbassi. Aussi, le porte-parole explique-t-il que, renseignements pris, c’est Agbossi Eugène qui s’est attaché les services d’un certain Kouyaté du ministère de la Construction, du Logement, de l'Assainissement et de l'Urbanisme, dans le but d’offrir les 9Ha à un opérateur économique dans le cadre de la réalisation des logements sociaux. Déjà du côté de la chefferie du village, le porte-parole Sagou Charles rassure les acquéreurs que les 9Ha en question sont bel et bien la propriété de la famille Dogbo Dogbo. Pour trouver un règlement traditionnel à cet autre conflit foncier, le porte-parole de la chefferie a convoqué toutes les deux familles (Agbodan et Dogbo Dogbo) le mardi 03 septembre 2013 ainsi que tous les acquéreurs. D’ici là, les dégâts sont évalués autour de 30 millions de francs Cfa que l’Etude de Me Bado N’Dré Victorien, huissier de justice, a constatés. C’est Koné Awa, commerçante, qui est plus affectée par ce conflit foncier parce qu’elle avait fini de construire ses 2 appartements de 3 pièces chacun qu’elle s’apprêtait à habiter avec ses enfants avant la rentrée scolaire.
M.Ouattara
Tous les acquéreurs des lots sur le terrain de 9Ha situé à la Riviéra-Agbassi sont inconsolables parce que leurs investissements sont hypothéqués. Pour se faire entendre, ils se sont regroupés en collectif de victimes. Le samedi 31 août 2013, ils ont rencontré la chefferie du village d’Akouédo dont est ressortissante la famille Dogbo Dogbo qui leur a vendu les lots mis en cause. Comment est-on arrivé à ce litige ? Après l’achat des lots avec la famille Dogbo Dogbo depuis 2 ans pour les uns et 3 ans pour les autres, les acquéreurs ont été surpris de voir le vendredi 23 août 2013 des bulldozers démolir ce qu’ils avaient commencé à faire sortir de terre. Ce, sous haute protection des éléments des Frci. Selon le porte-parole des acquéreurs, D. Martial, c’est la famille Agbodan issue d’Akouédo-village qui se réclame être aussi propriétaire des 9Ha de la Riviéra-Agbassi. Aussi, le porte-parole explique-t-il que, renseignements pris, c’est Agbossi Eugène qui s’est attaché les services d’un certain Kouyaté du ministère de la Construction, du Logement, de l'Assainissement et de l'Urbanisme, dans le but d’offrir les 9Ha à un opérateur économique dans le cadre de la réalisation des logements sociaux. Déjà du côté de la chefferie du village, le porte-parole Sagou Charles rassure les acquéreurs que les 9Ha en question sont bel et bien la propriété de la famille Dogbo Dogbo. Pour trouver un règlement traditionnel à cet autre conflit foncier, le porte-parole de la chefferie a convoqué toutes les deux familles (Agbodan et Dogbo Dogbo) le mardi 03 septembre 2013 ainsi que tous les acquéreurs. D’ici là, les dégâts sont évalués autour de 30 millions de francs Cfa que l’Etude de Me Bado N’Dré Victorien, huissier de justice, a constatés. C’est Koné Awa, commerçante, qui est plus affectée par ce conflit foncier parce qu’elle avait fini de construire ses 2 appartements de 3 pièces chacun qu’elle s’apprêtait à habiter avec ses enfants avant la rentrée scolaire.
M.Ouattara
