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Politique Publié le mardi 3 septembre 2013 | Le Patriote

Des signes d’essouflements

© Le Patriote Par DR
Le Chef de l`Etat Alassane Ouattara à l`occasion de la célébration de la fête nationale
Ce sont les premiers coordonateurs dans un parti politique. En général sans eux, une formation politique ne peut rationnellement occuper le terrain dans une circonscription bien donnée. Les responsables locaux sont la colonne vertébrale dans la structuration d’un parti. C’est sur eux qu’en général s’appuie la direction du RDR pour faire passer ses messages et pour mobiliser les troupes. Pendant plus de 16 ans, les secrétaires départementaux se sont battus pour faire vivre le RDR dans les différents départements et communes de la Côte d’Ivoire. Certains se sont pratiquement ruinés pour maintenir la flamme militante en finançant de leur poche meetings, réunions et marches. D’autres ont même payé de leur personne pour l’idéal commun : voir le Dr Alassane Ouattara devenir le Président de la République de Côte d’Ivoire. Les ordonnances médicales, les blessés, les veuves, les orphelins et même les victimes de la crise postélectorale étaient à la charge de ces travailleurs infatigables. Leur vie se confondait au RDR. Ils ont enduré tous les sacrifices dans le combat pour la conquête du pouvoir. Parce qu’ils croyaient en une seule chose : l’avènement du président Ouattara au pouvoir d’Etat apportera quelque chose de qualitatif dans leur vie et dans celle de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, ces militants toujours convaincus sont encore là. Mais essoufflés moralement comme financièrement. Car, la lutte pour la conquête du RDR a été des plus éprouvantes. De mémoire d’Ivoiriens, jamais un parti n’a autant pris de coups. Après plus de deux ans de pouvoir, beaucoup parmi eux ne savent plus quoi faire pour remobiliser les militants et les sympathisants. Nombreux sont ceux qui se demandent avec quelles ressources. Quand on sait que les mieux lotis et les mieux nantis sous les soleils du pouvoir actuel ne se comptent pas parmi eux. Surtout ceux qui sont réellement battus et qui ne savent plus à quel saint se vouer en ce moment. Pourtant, 2015 est proche. Et il va falloir bien aller vers la base pour remobiliser les militants et les sympathisants. Mais avec quoi ?

JCC
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