Abidjan - Le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Kouadio Konan Bertin dit KKB, également candidat à la présidence de cette formation, récuse le comité d'organisation du prochain congrès prévu en octobre, accusant cette instance de vouloir "tuer la démocratie" en sein du parti, ébranlé depuis quelques mois par un profond psychodrame.
"Aujourd'hui, avec un peu de recul, j'ai décidé de vous prendre à témoin pour dire à nos militants que le comité d'organisation actuel ne peut plus continuer d'organiser le congrès", a déclaré, mardi, M. Kouadio face à des journalistes, dans lors d'une conférence d'une conférence de presse à Abidjan, appelant à la mise en place d'un "comité paritaire pour organiser le Congrès".
Quatre candidats se sont, pour l'heure, déclarés pour briguer la présidence du PDCI-RDA au congrès d'octobre. Il s'agit du président du parti, Henri Konan Bédié, le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, le président de la jeunesse du PDCI (JPDCI), KKB, et un cadre du parti, Kouassi Yao.
"Comme il est établi que le Président et son Secrétaire Général sont dans la course à la présidence du PDCI-RDA, c'est tout naturellement qu'un comité paritaire doit être mis en place pour organiser le congrès comme ce fut le cas en 2002", insiste le président de la jeunesse PDCI, qui dénonce "une volonté manifeste de mettre en place un dispositif tendant à tuer la démocratie".
La semaine dernière, des congrès éclatés ont été organisés dans plusieurs localités du pays, où les secrétaires de section participants se sont quasiment dits favorables à une candidature de M. Bédié, 79 ans, à sa propre succession, alors que les adversaires estiment que sa candidature entre "en violation les textes du parti", qui fixe la limite d'âge des candidats à ce poste à 75 ans.
Le parti, principale allier du Rassemblement des républicains (RDR) au pouvoir, est plongé dans un profond psychodrame, marqué par des échanges de propos virulents entre le camp Bédié et celui de ses challengers, depuis l'annonce de la tenue de son prochain congrès.
Le secrétaire général adjoint du parti, Maurice Kakou Guikahué, favorable à M. Bédié, a annoncé la destitution du secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, fin août, quand le secrétaire général de la JPDCI, Kamagaté Brahima, égalemement pro-Bédié, annonçait dans la même période être "désormais le seul interlocuteur valable entre le président du parti et la JPDCI".
(AIP)
tm
"Aujourd'hui, avec un peu de recul, j'ai décidé de vous prendre à témoin pour dire à nos militants que le comité d'organisation actuel ne peut plus continuer d'organiser le congrès", a déclaré, mardi, M. Kouadio face à des journalistes, dans lors d'une conférence d'une conférence de presse à Abidjan, appelant à la mise en place d'un "comité paritaire pour organiser le Congrès".
Quatre candidats se sont, pour l'heure, déclarés pour briguer la présidence du PDCI-RDA au congrès d'octobre. Il s'agit du président du parti, Henri Konan Bédié, le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, le président de la jeunesse du PDCI (JPDCI), KKB, et un cadre du parti, Kouassi Yao.
"Comme il est établi que le Président et son Secrétaire Général sont dans la course à la présidence du PDCI-RDA, c'est tout naturellement qu'un comité paritaire doit être mis en place pour organiser le congrès comme ce fut le cas en 2002", insiste le président de la jeunesse PDCI, qui dénonce "une volonté manifeste de mettre en place un dispositif tendant à tuer la démocratie".
La semaine dernière, des congrès éclatés ont été organisés dans plusieurs localités du pays, où les secrétaires de section participants se sont quasiment dits favorables à une candidature de M. Bédié, 79 ans, à sa propre succession, alors que les adversaires estiment que sa candidature entre "en violation les textes du parti", qui fixe la limite d'âge des candidats à ce poste à 75 ans.
Le parti, principale allier du Rassemblement des républicains (RDR) au pouvoir, est plongé dans un profond psychodrame, marqué par des échanges de propos virulents entre le camp Bédié et celui de ses challengers, depuis l'annonce de la tenue de son prochain congrès.
Le secrétaire général adjoint du parti, Maurice Kakou Guikahué, favorable à M. Bédié, a annoncé la destitution du secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, fin août, quand le secrétaire général de la JPDCI, Kamagaté Brahima, égalemement pro-Bédié, annonçait dans la même période être "désormais le seul interlocuteur valable entre le président du parti et la JPDCI".
(AIP)
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