Le Patriote : Nombre de victimes de la crise post-électorale, dont des militants du Rassemblement des républicains se plaignent d’être abandonnées…
Carlton Coulibaly Ahoua : La question des victimes est devenue problématique. Tant que le problème des victimes n’est pas résolu, chaque fois qu’elles auront l’occasion d’en parler, elles n’hésiteront pas et le fossé va davantage se creuser entre les militants et les gouvernants. Je suis d’autant plus à l’aise que la dernière fois, je disais que ceux qui font le travail autour du président, n’ont pas fait leur travail. Heureusement, la semaine dernière, j’ai dû comprendre que la ministre de la Famille, Anne Ouloto a été chargée du dossier. En tant que mère, en tant qu’elle-même victime, je pense que le dossier est tombé dans de bonnes mains. Et nous attendons de voir tout ce qu’elle va mettre en place pour pouvoir résoudre les problèmes, peut-être pas totalement parce que les victimes, il y en aura tous les jours. Mais, je connais les compétences de la ministre et nous prions tous pour qu’elle puisse réussir ce challenge. C’est un nouveau challenge. Je souhaite ardemment qu’une solution soit trouvée.
LP : Le pays est en chantier comme on le voit, mais le constat, c’est que certains concitoyens affirment ne pas ressentir cela dans leur quotidien...
CCA : Je comprends leur impatience. Mais, en même temps qu’ils sont impatients, ils sont heureux de l’accalmie qu’ils sont en train de vivre dans le pays. Ils sont heureux des chantiers que le président de la République ouvre sur toute l’étendue du territoire. Ils sont aussi heureux de savoir que c’est sous l’ère de leur président que ces réalisations sont faites. Mais comme ils ne peuvent pas exulter sans se rendre compte qu’eux-mêmes n’ont encore rien eu, ce sont des réactions normales. C’est vrai que la réalisation des chantiers ne leur donne pas à eux, la solution à leurs problèmes. Mais quand on prend le problème dans l’ensemble, nous disons que le président a été élu pour que l’ivoirien se sente à l’aise. Ça, c’est la finalité. Alors, je demande à tout un chacun, de continuer d’apprécier les efforts du président la République et la venue des investisseurs. Les dégâts qui ont été réparés doivent permettre à tout un chacun de se ressaisir pour apprécier l’arrêt sur image des dix ans de dégâts du FPI.
LP : On a assisté, il y a quelques semaines de cela, à la libération provisoire de 14 pro-Gbagbo. Quels commentaires cette action vous inspire-t-elle?
CCA : Ils disent qu’ils ont été libérés pour reprendre la lutte. Je dirai oui, mais la lutte pour la réconciliation et le développement au niveau de leur parti, le FPI. Il faudrait qu’ils se rappellent qu’ils ont un devoir de retenue et de reconnaissance envers le peuple de Côte d’Ivoire et la Communauté internationale qu’ils n’ont pas cessé de vilipender pendant les 10 ans passés au pouvoir. Et c’est après cette communauté internationale qu’ils courent aujourd’hui pour prendre les différents rendez-vous. C’est un contraste. Mais ce contraste me permet de dire qu’ils vont changer de langage. Qu’ils vont faire de bons gestes pour la réconciliation, parce qu’ils n’ont pas d’autres issues que de rentrer dans la République et aller à la réconciliation. En fait, ils n’aident pas le président Alassane Ouattara. Ils n’ont pas à l’aider, il n’a pas besoin de leur aide. C’est pour leur permettre eux-mêmes de se reconstituer, de se reconstruire pour voir comment on dirige un pays, un parti. Il s’agit pour eux de savoir comment on gouverne. C’est ce qu’ils doivent apprendre auprès du président de la République.
Réalisé par COULIBALY Zoumana
Carlton Coulibaly Ahoua : La question des victimes est devenue problématique. Tant que le problème des victimes n’est pas résolu, chaque fois qu’elles auront l’occasion d’en parler, elles n’hésiteront pas et le fossé va davantage se creuser entre les militants et les gouvernants. Je suis d’autant plus à l’aise que la dernière fois, je disais que ceux qui font le travail autour du président, n’ont pas fait leur travail. Heureusement, la semaine dernière, j’ai dû comprendre que la ministre de la Famille, Anne Ouloto a été chargée du dossier. En tant que mère, en tant qu’elle-même victime, je pense que le dossier est tombé dans de bonnes mains. Et nous attendons de voir tout ce qu’elle va mettre en place pour pouvoir résoudre les problèmes, peut-être pas totalement parce que les victimes, il y en aura tous les jours. Mais, je connais les compétences de la ministre et nous prions tous pour qu’elle puisse réussir ce challenge. C’est un nouveau challenge. Je souhaite ardemment qu’une solution soit trouvée.
LP : Le pays est en chantier comme on le voit, mais le constat, c’est que certains concitoyens affirment ne pas ressentir cela dans leur quotidien...
CCA : Je comprends leur impatience. Mais, en même temps qu’ils sont impatients, ils sont heureux de l’accalmie qu’ils sont en train de vivre dans le pays. Ils sont heureux des chantiers que le président de la République ouvre sur toute l’étendue du territoire. Ils sont aussi heureux de savoir que c’est sous l’ère de leur président que ces réalisations sont faites. Mais comme ils ne peuvent pas exulter sans se rendre compte qu’eux-mêmes n’ont encore rien eu, ce sont des réactions normales. C’est vrai que la réalisation des chantiers ne leur donne pas à eux, la solution à leurs problèmes. Mais quand on prend le problème dans l’ensemble, nous disons que le président a été élu pour que l’ivoirien se sente à l’aise. Ça, c’est la finalité. Alors, je demande à tout un chacun, de continuer d’apprécier les efforts du président la République et la venue des investisseurs. Les dégâts qui ont été réparés doivent permettre à tout un chacun de se ressaisir pour apprécier l’arrêt sur image des dix ans de dégâts du FPI.
LP : On a assisté, il y a quelques semaines de cela, à la libération provisoire de 14 pro-Gbagbo. Quels commentaires cette action vous inspire-t-elle?
CCA : Ils disent qu’ils ont été libérés pour reprendre la lutte. Je dirai oui, mais la lutte pour la réconciliation et le développement au niveau de leur parti, le FPI. Il faudrait qu’ils se rappellent qu’ils ont un devoir de retenue et de reconnaissance envers le peuple de Côte d’Ivoire et la Communauté internationale qu’ils n’ont pas cessé de vilipender pendant les 10 ans passés au pouvoir. Et c’est après cette communauté internationale qu’ils courent aujourd’hui pour prendre les différents rendez-vous. C’est un contraste. Mais ce contraste me permet de dire qu’ils vont changer de langage. Qu’ils vont faire de bons gestes pour la réconciliation, parce qu’ils n’ont pas d’autres issues que de rentrer dans la République et aller à la réconciliation. En fait, ils n’aident pas le président Alassane Ouattara. Ils n’ont pas à l’aider, il n’a pas besoin de leur aide. C’est pour leur permettre eux-mêmes de se reconstituer, de se reconstruire pour voir comment on dirige un pays, un parti. Il s’agit pour eux de savoir comment on gouverne. C’est ce qu’ils doivent apprendre auprès du président de la République.
Réalisé par COULIBALY Zoumana
