Abidjan, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a repris officiellement fonction à la tête de son parti samedi, lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a appelé le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à convoquer des "états généraux de la République", un cadre devant servir d’"instrumentt opérationnel de la réconciliation".
"J’appelle le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, (...) à convoquer les états généraux de la République qui seront l’instrument opérationnel de la réconciliation, instrument pour fonder un nouveau contrat social, un consensus sur toutes les questions qui nous divisent aujourd’hui", a déclaré M. Affi N’guessan qui a posé comme préalable à la mise en place de cadre, la libération de "tous les prisonniers politiques (civils et militaires)" et le retour au pays des exilés.
Face à des milliers de militants venus assister à cette passation des charges entre lui et le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Ouréto, Affi N’guessan a relevé que le "devoir" du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est "de voler au secours de la Patrie", "de sauver la nation en danger".
" C’est vrai, ces dix dernières années, nous avons vécu des moments difficiles, où la joie et l’espérance ont cédé le pas aux épreuves et aux frustrations. Le moment viendra où ensemble, dans la transparence et dans la vérité, nous établirons le bilan de cette période inoubliable. Pour l’heure, la patrie nous appelle. Je compte sur vous. J’ai besoin de votre soutien et de votre confiance. Comptez sur ma fidélité et ma loyauté", s’est adressé Affi N’guessan à ses "camarades".
Le FPI qui entend se lancer dès à présent à la reconquête du pouvoir, a procédé à une restructuration de sa direction. Laurent Akoun retrouve son poste de secrétaire général, quand Miaka Oureto devient 3ème Vice-président après Aboudramane Sangaré et Simone Gbagbo, respectivement premier et deuxième vice-présidents.
(AIP)
tm
"J’appelle le chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, (...) à convoquer les états généraux de la République qui seront l’instrument opérationnel de la réconciliation, instrument pour fonder un nouveau contrat social, un consensus sur toutes les questions qui nous divisent aujourd’hui", a déclaré M. Affi N’guessan qui a posé comme préalable à la mise en place de cadre, la libération de "tous les prisonniers politiques (civils et militaires)" et le retour au pays des exilés.
Face à des milliers de militants venus assister à cette passation des charges entre lui et le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Ouréto, Affi N’guessan a relevé que le "devoir" du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est "de voler au secours de la Patrie", "de sauver la nation en danger".
" C’est vrai, ces dix dernières années, nous avons vécu des moments difficiles, où la joie et l’espérance ont cédé le pas aux épreuves et aux frustrations. Le moment viendra où ensemble, dans la transparence et dans la vérité, nous établirons le bilan de cette période inoubliable. Pour l’heure, la patrie nous appelle. Je compte sur vous. J’ai besoin de votre soutien et de votre confiance. Comptez sur ma fidélité et ma loyauté", s’est adressé Affi N’guessan à ses "camarades".
Le FPI qui entend se lancer dès à présent à la reconquête du pouvoir, a procédé à une restructuration de sa direction. Laurent Akoun retrouve son poste de secrétaire général, quand Miaka Oureto devient 3ème Vice-président après Aboudramane Sangaré et Simone Gbagbo, respectivement premier et deuxième vice-présidents.
(AIP)
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