“Laurent Gbagbo est en prison, parce qu’il a respecté la Constitution ». Affi N’Guessan a tenu ces propos le samedi dernier lors de la passation de charge entre lui et Miaka Ouretto. Le nouveau-ancien président FPI estime que Laurent Gbagbo a été arrêté et embastillé à La Haye pour la simple raison qu’il a accepté de suivre ce que dit la notre loi fondamentale. Pour l’ancien Premier ministre de Gbagbo, le Conseil constitutionnel, en déclarant Laurent Gbagbo vainqueur, avait mis fin au contentieux électoral de la présidentielle de 2010. Par conséquent, le président Alassane Ouattara et son camp auraient dû se plier à cette décision. Mais justement, dans cette affaire, la Constitution n’a pas été respectée. Parce que le président du Conseil constitution, Paul Yao N’Dré, avait tout dit, sauf respecter la loi fondamentale qui stipule clairement que le vainqueur de l’élection présidentielle est celui qui a obtenu le plus grand nombre de voix à l’issue du scrutin. Or qu’a fait Paul Yao N’Dré, il a déclaré vainqueur celui qui n’a pas obtenu le grand nombre de suffrages exprimés.
L’ancien président du Conseil constitutionnel, pour déclarer Laurent Gbagbo vainqueur de la présidentielle de novembre 2010, a repris les résultats proclamés par le président de la Commission électorale indépendante, le ministre Youssouf Bakayoko. La CEI a proclamé les résultats le jeudi 2 décembre. Le Conseil constitutionnel a donné sa décision le vendredi 3 décembre. En reprenant les mêmes résultats proclamés par la CEI. Paul Yao N’Dré a osé prendre sur lui de soustraire les résultats de sept départements du Nord pour faire de Laurent Gbagbo le vainqueur de la présidentielle de novembre 2010. Là où le code électoral lui commandait d’appliquer l’article 64. Une imposture qui a été vite dévoilée par celui qui devait certifier cette élection : Yung Jin Choi, le représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire. Le diplomate coréen a rappelé 45 mn après le one man show de Paul Yao N’Dré à la télé et à la radio. « Même si l’on s’appuie sur la base de ce que vient dire le président du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara reste toujours le vainqueur de l’élection présidentielle », a révélé à l’époque YJ Choi. Ce n’est que le lendemain, à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, à la salle des pas perdus, que « l’ami de Laurent Gbagbo » qui s’est rendu compte de sa bourde, l’a rectifié en annulant les résultats de l’élection présidentielle jusqu’à Sakassou. Pour donner la possibilité à Laurent Gbagbo d’être vainqueur avec seulement 51,45% des suffrages exprimés. Il a fallu à l’ami « Pablo » d’annuler les voix de Ouattara sans celles de Gbagbo ou d’annuler tout simplement les résultats dans tous les départements du Nord et une partie du Centre-nord. Dans tous les cas de figures, Alassane Ouattara sortait vainqueur de cette forfaiture. Alors, Affi N’Guessan qui a été le premier a crié sur RFI, le lendemain matin du scrutin, que le vote sera annulé au Nord pour fraude et bourrage d’urnes, est vraiment disqualifié pour dire que Gbagbo est en prison pour avoir respecté une Constitution à laquelle il a tenté de tordre le cou. Vraiment lamentable tout cela.
Jean-Claude Coulibaly
L’ancien président du Conseil constitutionnel, pour déclarer Laurent Gbagbo vainqueur de la présidentielle de novembre 2010, a repris les résultats proclamés par le président de la Commission électorale indépendante, le ministre Youssouf Bakayoko. La CEI a proclamé les résultats le jeudi 2 décembre. Le Conseil constitutionnel a donné sa décision le vendredi 3 décembre. En reprenant les mêmes résultats proclamés par la CEI. Paul Yao N’Dré a osé prendre sur lui de soustraire les résultats de sept départements du Nord pour faire de Laurent Gbagbo le vainqueur de la présidentielle de novembre 2010. Là où le code électoral lui commandait d’appliquer l’article 64. Une imposture qui a été vite dévoilée par celui qui devait certifier cette élection : Yung Jin Choi, le représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire. Le diplomate coréen a rappelé 45 mn après le one man show de Paul Yao N’Dré à la télé et à la radio. « Même si l’on s’appuie sur la base de ce que vient dire le président du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara reste toujours le vainqueur de l’élection présidentielle », a révélé à l’époque YJ Choi. Ce n’est que le lendemain, à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, à la salle des pas perdus, que « l’ami de Laurent Gbagbo » qui s’est rendu compte de sa bourde, l’a rectifié en annulant les résultats de l’élection présidentielle jusqu’à Sakassou. Pour donner la possibilité à Laurent Gbagbo d’être vainqueur avec seulement 51,45% des suffrages exprimés. Il a fallu à l’ami « Pablo » d’annuler les voix de Ouattara sans celles de Gbagbo ou d’annuler tout simplement les résultats dans tous les départements du Nord et une partie du Centre-nord. Dans tous les cas de figures, Alassane Ouattara sortait vainqueur de cette forfaiture. Alors, Affi N’Guessan qui a été le premier a crié sur RFI, le lendemain matin du scrutin, que le vote sera annulé au Nord pour fraude et bourrage d’urnes, est vraiment disqualifié pour dire que Gbagbo est en prison pour avoir respecté une Constitution à laquelle il a tenté de tordre le cou. Vraiment lamentable tout cela.
Jean-Claude Coulibaly
