Les soubresauts au sein du PDCI-RDA et le réveil du FPI amènent les militants de la base du RDR à s’interroger sur le devenir de leur parti. Ici dans cet entretien, Balla Koné, président de la C3SA, appelle à la grande mobilisation.
Depuis quand votre structure existe-t-elle ?
SBK : Notre structure existe depuis 2009, juste après la convention d’investiture du candidat du RDR, le Dr. Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle de 2010.
Qu’est-ce qui a motivé la création de cette structure ?
Après l’investiture du candidat Alassane Ouattara, il s’est adressé à nous les militants et responsables en ces termes : « chacun de vous est candidat, chacun de vous est directeur de campagne du candidat Alassane Ouattara ». Nous avons décidé de mettre en œuvre ce mot d’ordre. Alors, nous avons créé cette cellule pour une plus grande cohésion d’actions sur le terrain, de solidarité et d’entraide entre les membres.
Alors, quelles sont les actions que vous avez menées pour contribuer à la victoire du président Ouattara ?
Je ne saurais citer toutes les actions. Cependant, je pourrai dire que nous avons activement participé à l’enrôlement et à l’identification des militants. Nous avons, dans un élan de solidarité, aidé des parents à se faire établir leurs pièces d’identité en leur donnant des moyens financiers. Nous avons participé à la mobilisation des militants en particulier et des Ivoiriens d’autres obédiences en général pour le compte du candidat Alassane Ouattara
Pendant les élections, nous nous sommes mobilisés pour empêcher le saccage et le détournement des urnes. Enfin, nous nous sommes dressés contre le hold-up électoral que voulait opérer l’ex-président Laurent Gbagbo.
Après la présidentielle, nous avons mobilisé les militants pour les législatives ainsi que les municipales malgré le choix de certains candidats qui n’a pas été du goût de la base.
Quels souvenirs gardez-vous de ces moments de combat ?
Il faut dire que cela n’a pas été facile. La Côte d’Ivoire a connu cinq (5) mois de crise postélectorale. Alors qu’Abobo a connu sept (7) mois de crise et de répressions sauvage. Souvenez-vous, deux mois avant les élections présidentielles, le régime Fpi a imposé un couvre-feu aux communes d’Abobo et d’Anyama. Rappelez-vous les obus lancés dans les marchés par les forces répressives de Gbagbo, la tuerie des femmes. Ce sont des souvenirs douloureux avec des morts, des blessés graves, des veuves en un mot des victimes de toutes sortes sous la main. Nous avons passé des nuits blanches.
Deux ans après son accession au pouvoir, quelles sont vos impressions par rapport à la Gouvernance de Ouattara ?
Je pense sincèrement que le Président Ouattara est en train de poser les bases d’un développement durable. Nous devons nous souvenir que le pays était pratiquement à terre. Tout était détruit. Le président fait une mise à niveau du navire ivoire. Personnellement, nous faisons confiance au Président Ouattara. L’impatience des populations est normale.
Nous disons que les adversaires du RDR se réorganisent. Notre principal allié le Pdci traverse des moments difficiles. Alors, le RDR devrait être soudé et se mobiliser pour les échéances futures. C’est cela l’essentiel. Pour cela, le RDR doit faire son autocritique et laver le linge sale en famille. Nous avons appris que le Secrétaire général par intérim a annoncé qu’il y a des mesures qui sont prêtes dans ce sens. Nous souhaitons qu’il en soit ainsi. Il faut dire qu’on n’est contre personne. Nous travaillons tous pour le RDR et le Président Alassane Ouattara. Nous rendons hommage à Mme Jeanne Peumond, qui nous aide à aider les militants. Elle fait preuve de disponibilité.
On a appris que certains Secrétaires de section sont débarqués de leur poste après le phénomène des candidats indépendants aux dernières élections municipales. Qu’en savez-vous ?
Au terme de sa visite d’Etat à Man, le Président Ouattara a dit que la prolifération des candidatures indépendantes dans un parti est le signe de la vitalité démocratique de ce parti. Et qu’aucun de ces candidats indépendants vainqueurs ou non ne sera exclu du parti. C’est un message fort du Chef de l’Etat. Je considère tout ce qui se passe comme débarquement de certains responsables locaux sans élection est nul et de nul effet. Ce n’est pas comme cela qu’on pourra aider le Chef de l’Etat. Il doit être réélu en 2015 avec brio.
Si vous étiez devant le Chef de l’Etat, que lui direz-vous ?
Je ne peux pas être prétentieux en voulant donner des conseils au Président de la République. Je lui dirai simplement de veiller à ce que le RDR retrouve son souffle d’antan, même si nous savons qu’il est le Président de toute la Côte d’Ivoire. Il faut qu’il ait un regard particulier sur Abobo. Beaucoup de dons n’arrivent pas à la base.
Depuis quand votre structure existe-t-elle ?
SBK : Notre structure existe depuis 2009, juste après la convention d’investiture du candidat du RDR, le Dr. Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle de 2010.
Qu’est-ce qui a motivé la création de cette structure ?
Après l’investiture du candidat Alassane Ouattara, il s’est adressé à nous les militants et responsables en ces termes : « chacun de vous est candidat, chacun de vous est directeur de campagne du candidat Alassane Ouattara ». Nous avons décidé de mettre en œuvre ce mot d’ordre. Alors, nous avons créé cette cellule pour une plus grande cohésion d’actions sur le terrain, de solidarité et d’entraide entre les membres.
Alors, quelles sont les actions que vous avez menées pour contribuer à la victoire du président Ouattara ?
Je ne saurais citer toutes les actions. Cependant, je pourrai dire que nous avons activement participé à l’enrôlement et à l’identification des militants. Nous avons, dans un élan de solidarité, aidé des parents à se faire établir leurs pièces d’identité en leur donnant des moyens financiers. Nous avons participé à la mobilisation des militants en particulier et des Ivoiriens d’autres obédiences en général pour le compte du candidat Alassane Ouattara
Pendant les élections, nous nous sommes mobilisés pour empêcher le saccage et le détournement des urnes. Enfin, nous nous sommes dressés contre le hold-up électoral que voulait opérer l’ex-président Laurent Gbagbo.
Après la présidentielle, nous avons mobilisé les militants pour les législatives ainsi que les municipales malgré le choix de certains candidats qui n’a pas été du goût de la base.
Quels souvenirs gardez-vous de ces moments de combat ?
Il faut dire que cela n’a pas été facile. La Côte d’Ivoire a connu cinq (5) mois de crise postélectorale. Alors qu’Abobo a connu sept (7) mois de crise et de répressions sauvage. Souvenez-vous, deux mois avant les élections présidentielles, le régime Fpi a imposé un couvre-feu aux communes d’Abobo et d’Anyama. Rappelez-vous les obus lancés dans les marchés par les forces répressives de Gbagbo, la tuerie des femmes. Ce sont des souvenirs douloureux avec des morts, des blessés graves, des veuves en un mot des victimes de toutes sortes sous la main. Nous avons passé des nuits blanches.
Deux ans après son accession au pouvoir, quelles sont vos impressions par rapport à la Gouvernance de Ouattara ?
Je pense sincèrement que le Président Ouattara est en train de poser les bases d’un développement durable. Nous devons nous souvenir que le pays était pratiquement à terre. Tout était détruit. Le président fait une mise à niveau du navire ivoire. Personnellement, nous faisons confiance au Président Ouattara. L’impatience des populations est normale.
Nous disons que les adversaires du RDR se réorganisent. Notre principal allié le Pdci traverse des moments difficiles. Alors, le RDR devrait être soudé et se mobiliser pour les échéances futures. C’est cela l’essentiel. Pour cela, le RDR doit faire son autocritique et laver le linge sale en famille. Nous avons appris que le Secrétaire général par intérim a annoncé qu’il y a des mesures qui sont prêtes dans ce sens. Nous souhaitons qu’il en soit ainsi. Il faut dire qu’on n’est contre personne. Nous travaillons tous pour le RDR et le Président Alassane Ouattara. Nous rendons hommage à Mme Jeanne Peumond, qui nous aide à aider les militants. Elle fait preuve de disponibilité.
On a appris que certains Secrétaires de section sont débarqués de leur poste après le phénomène des candidats indépendants aux dernières élections municipales. Qu’en savez-vous ?
Au terme de sa visite d’Etat à Man, le Président Ouattara a dit que la prolifération des candidatures indépendantes dans un parti est le signe de la vitalité démocratique de ce parti. Et qu’aucun de ces candidats indépendants vainqueurs ou non ne sera exclu du parti. C’est un message fort du Chef de l’Etat. Je considère tout ce qui se passe comme débarquement de certains responsables locaux sans élection est nul et de nul effet. Ce n’est pas comme cela qu’on pourra aider le Chef de l’Etat. Il doit être réélu en 2015 avec brio.
Si vous étiez devant le Chef de l’Etat, que lui direz-vous ?
Je ne peux pas être prétentieux en voulant donner des conseils au Président de la République. Je lui dirai simplement de veiller à ce que le RDR retrouve son souffle d’antan, même si nous savons qu’il est le Président de toute la Côte d’Ivoire. Il faut qu’il ait un regard particulier sur Abobo. Beaucoup de dons n’arrivent pas à la base.