Le taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire est élevé. Il est de 51% selon l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Malgré les énormes potentialités humaines et matérielles, la Côte d’Ivoire est encore à la traine et des milliers d’Ivoiriens ne savent toujours ni lire ni écrire. A l’occasion de la 48ème Journée internationale de l’Alphabétisation qui sera célébrée le 13 septembre prochain, le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara, dans une déclaration rendue publique hier, a invité les populations analphabètes à se familiariser avec la lecture, l’écriture et le calcul écrit. Afin de s’épanouir, s’ouvrir au développement, aux innovations et relever les défis nouveaux. Le thème de cette 48ème journée est «Alphabétisation pour le 21ème siècle ». Le ministre Kandia Camara a rappelé que l’alphabétisation et un droit, un outil d’autonomisation personnelle et un facteur de développement social et économique. Selon elle, cette célébration est une occasion pour le Gouvernement ivoirien de réaffirmer à tous l’intérêt de savoir lire, écrire et calculer. Mais surtout de rappeler l’importance de l’alphabétisation et de l’éducation des adultes, des jeunes peu ou non scolarisés. «La Côte d’Ivoire, sous la direction avisée du Président Alassane Ouattara ambitionne de s’inscrire aux normes des nations émergentes à l’horizon 2020. Elle se doit donc dans cette vision de relever le défi d’une lutte efficace contre l’analphabétisme en réduisant effectivement le taux de 51 % d’analphabètes à 35% en 2020 », a-t-elle souligné.
Pour réduire le taux d’analphabétisme dans les proportions raisonnables, plusieurs stratégies ont été élaborées. Il s’agit entre autres, a expliqué le ministre, de l’amélioration de l’accès et le maintien à l’école formelle, le développement des formes alternatives d’éducation pour faire face à l’analphabétisme des jeunes en âge scolaire, non scolarisés ou déscolarisés prématurément. L’alphabétisation aujourd’hui est reconnue comme un vecteur de lutte contre la pauvreté. Elle donne, a justifié le ministre, à chaque citoyen, la possibilité de participer à la vie économique et sociale. « Elle est également essentielle pour lutter contre la mortalité infantile ; les infections sexuellement transmissibles et la pandémie du VIH/SIDA. Elle permet de planifier la croissance démographique, instaurer l’égalité des sexes et garantir durablement le développement, la paix et la démocratie », a-t-elle expliqué.
Anzoumana Cissé
Pour réduire le taux d’analphabétisme dans les proportions raisonnables, plusieurs stratégies ont été élaborées. Il s’agit entre autres, a expliqué le ministre, de l’amélioration de l’accès et le maintien à l’école formelle, le développement des formes alternatives d’éducation pour faire face à l’analphabétisme des jeunes en âge scolaire, non scolarisés ou déscolarisés prématurément. L’alphabétisation aujourd’hui est reconnue comme un vecteur de lutte contre la pauvreté. Elle donne, a justifié le ministre, à chaque citoyen, la possibilité de participer à la vie économique et sociale. « Elle est également essentielle pour lutter contre la mortalité infantile ; les infections sexuellement transmissibles et la pandémie du VIH/SIDA. Elle permet de planifier la croissance démographique, instaurer l’égalité des sexes et garantir durablement le développement, la paix et la démocratie », a-t-elle expliqué.
Anzoumana Cissé