Le Rassemblement des républicains (Rdr, parti au pouvoir) a demandé lundi au Front populaire ivoirien (Fpi, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) de reconnaître que " le pays est en chantier".
Dans un communiqué parvenu au bureau de APA, le porte-parole du Rdr, Joël N'guessan prend le contre-pied du message délivré samedi par le président du Fpi, Pascal Affi N'guessan, lors de la cérémonie de passation de charges entre lui et le président intérimaire du parti, Sylvain Miaka Ouréto.
"Oui, monsieur le président du Fpi, reconnaissez que le pays est en chantier et que de grandes réalisations ont été faites en moins de deux ans", rétorque Joël N'guessan à Affi N'guessan qui estimait qu'Alassane Ouattara ‘'a réussi l'exploit luciférien de rendre ce pays méconnaissable''.
Lorsque Pascal Affi N'guessan affirme que même "si le gouvernement a annoncé avec grande pompe un taux de croissance de 9,8% en août 2013, la moyenne de 2011 à 2013 ne s'établit qu'à 2,55%, contre 3,1% entre 2009 et 2010 pour Laurent Gbagbo", Joël N'guessan s'indigne qu'"il faut avoir une lecture économique à l'envers pour oser prétendre que les indicateurs économiques sont au rouge".
Au niveau de la sécurité, le porte-parole des républicains soutient que "la communauté nationale et internationale sait que l'indice de sécurité est passé de 4 à 1 depuis l'arrivée du Président Alassane Ouattara au pouvoir en avril 2011".
A propos de la réconciliation, Pascal Affi N'guessan, avait appelé le Chef de l'Etat ivoirien qu'"une fois qu'il aura libéré tous les prisonniers politiques (civils et militaires) et ouvert les frontières aux exilés ‘', à ‘'convoquer les états généraux de la République qui seront l'instrument opérationnel de la réconciliation''.
Face à cet appel conditionné à des préalables, Joël N'guessan martèle que "ce serait une insulte à la mémoire des milliers de victimes de la crise postélectorale si justice et réparation ne s'appliquent pas".
"La liberté provisoire qui vous a été accordée ne doit pas être un passeport pour afficher une arrogance outrancière vis-à-vis des victimes de votre refus du jeu démocratique après l'élection présidentielle" a-t-il lancé au leader des frontistes qui bénéficie depuis le 5 août dernier, d'une liberté provisoire après avoir passé plus de deux ans dans la prison de Bouna au Nord-Est du pays.
Toutefois, un point sur la paix et la cohésion nationale a pu rapprocher les deux "positions tranchées", car, Joël N'guessan qui commentait la phrase de Pascal Affi N'guessan qui disait que "le pardon est indispensable pour reconstruire notre pays", a indiqué que "ce sont des lignes de propos qui méritent d'être encouragées pour le nécessaire vivre ensemble".
"Qu'on soit du Cnrd, du Rhdp, du Nord ou du Sud, de l'Est, du Centre ou de l'Est, qu'on soit musulman, chrétien, bouddhiste, athée ou animiste, nous avons l'obligation de vivre ensemble sur cette unique terre d'éburnie que Dieu nous a donnée", a-t-il conseillé en conclusion de sa réplique aux "contre-vérités ou mensonges" des "refondateurs".
JBK/ls/APA
Dans un communiqué parvenu au bureau de APA, le porte-parole du Rdr, Joël N'guessan prend le contre-pied du message délivré samedi par le président du Fpi, Pascal Affi N'guessan, lors de la cérémonie de passation de charges entre lui et le président intérimaire du parti, Sylvain Miaka Ouréto.
"Oui, monsieur le président du Fpi, reconnaissez que le pays est en chantier et que de grandes réalisations ont été faites en moins de deux ans", rétorque Joël N'guessan à Affi N'guessan qui estimait qu'Alassane Ouattara ‘'a réussi l'exploit luciférien de rendre ce pays méconnaissable''.
Lorsque Pascal Affi N'guessan affirme que même "si le gouvernement a annoncé avec grande pompe un taux de croissance de 9,8% en août 2013, la moyenne de 2011 à 2013 ne s'établit qu'à 2,55%, contre 3,1% entre 2009 et 2010 pour Laurent Gbagbo", Joël N'guessan s'indigne qu'"il faut avoir une lecture économique à l'envers pour oser prétendre que les indicateurs économiques sont au rouge".
Au niveau de la sécurité, le porte-parole des républicains soutient que "la communauté nationale et internationale sait que l'indice de sécurité est passé de 4 à 1 depuis l'arrivée du Président Alassane Ouattara au pouvoir en avril 2011".
A propos de la réconciliation, Pascal Affi N'guessan, avait appelé le Chef de l'Etat ivoirien qu'"une fois qu'il aura libéré tous les prisonniers politiques (civils et militaires) et ouvert les frontières aux exilés ‘', à ‘'convoquer les états généraux de la République qui seront l'instrument opérationnel de la réconciliation''.
Face à cet appel conditionné à des préalables, Joël N'guessan martèle que "ce serait une insulte à la mémoire des milliers de victimes de la crise postélectorale si justice et réparation ne s'appliquent pas".
"La liberté provisoire qui vous a été accordée ne doit pas être un passeport pour afficher une arrogance outrancière vis-à-vis des victimes de votre refus du jeu démocratique après l'élection présidentielle" a-t-il lancé au leader des frontistes qui bénéficie depuis le 5 août dernier, d'une liberté provisoire après avoir passé plus de deux ans dans la prison de Bouna au Nord-Est du pays.
Toutefois, un point sur la paix et la cohésion nationale a pu rapprocher les deux "positions tranchées", car, Joël N'guessan qui commentait la phrase de Pascal Affi N'guessan qui disait que "le pardon est indispensable pour reconstruire notre pays", a indiqué que "ce sont des lignes de propos qui méritent d'être encouragées pour le nécessaire vivre ensemble".
"Qu'on soit du Cnrd, du Rhdp, du Nord ou du Sud, de l'Est, du Centre ou de l'Est, qu'on soit musulman, chrétien, bouddhiste, athée ou animiste, nous avons l'obligation de vivre ensemble sur cette unique terre d'éburnie que Dieu nous a donnée", a-t-il conseillé en conclusion de sa réplique aux "contre-vérités ou mensonges" des "refondateurs".
JBK/ls/APA