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Politique Publié le mardi 10 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Fpi / Grogne après la formation de la nouvelle direction : Des exilés déjà membres exclus, d’autres oubliés

© L’intelligent d’Abidjan Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
A l’occasion de sa prise de fonction, le président du Fpi, Pascal Affi N’guessan, a dévoilé la composition de son cabinet. On note le maintien de Laurent Akoun au secrétariat général, l’entrée de Miaka Ouretto, Richard Kodjo, Moïse Lida Kouassi dans le présidium. L’autre particularité de ce cabinet est le maintien de Simone Gbagbo comme n°2 du parti alors que sa situation judiciaire reste inextricable. Brigitte Kouyo y fait également son entrée en qualité de secrétaire nationale chargée de la diaspora et des représentations extérieures du Fpi. A y regarder de près, elle est la seule personnalité qui n’est pas sur place en Côte d’Ivoire et qui figure sur la liste. Les autres, exceptée Simone, sont là. Parmi les 10 vice-présidents, 5 sont sous contrôle judiciaire (en liberté provisoire) ou encore en détention (Simone Gbagbo). Ce qui est curieux aux yeux de certains observateurs, c’est l’absence dans ce cabinet des cadres exilés et qui faisaient même partie de l’ancienne ossature du ‘’gouvernement Fpi’’. C’est le cas de Hubert Oulaye, Augustin Comoé, Assoa Adou, Justin Koné Katinan, Lazare Koffi Koffi, Don Mello Ahoua, Clotilde Ohouochi, Michel Guédé Zadi et bien d’autres. Certains commentateurs se demandent comment on a pu maintenir Simone Gbagbo qui est prisonnière et donc non libre de ses mouvements pour écarter les exilés qui, dans leur situation, même s’ils ne peuvent pas venir en Côte d’Ivoire, bénéficient d’une liberté de mouvement là où ils sont. Au Fpi, on justifie cette donnée en faisant valoir que Simone est un symbole. Et qu’en ce qui concerne les exilés, ils n’ont pas été oubliés mais que le Fpi a besoin d’une direction resserrée pour mener la bataille de leur retour au bercail. Tout deviendra possible dès leur retour. Un argument battu en brèche par une autre opinion selon laquelle la présence de quelques exilés dans le cabinet aurait été une pression supplémentaire sur le régime. Mieux, certains se demandent même pourquoi le parti peut exiger la libération de Laurent Gbagbo sans qu’on ne lui réserve une place ne serait-ce qu’un poste de président d’honneur. Du côté des exilés, on n’y voit cependant pas de problème, comme nous l’a confié Lazare Koffi Koffi hier. ‘’Il s'agit d'occuper le terrain politique et non faire de la figuration. Le combat du terrain a besoin de personnes physiques et non virtuelles. Le président Affi l'a bien compris et je suis pour ma part tout à fait d'accord avec lui. Cela ne veut pas dire qu'il ignore notre existence. Nous constituons pour le parti depuis notre lieu d'exil un laboratoire qui fournit chaque fois que de besoin son expertise avisée au parti’’. Pour signifier qu’aucune récrimination n’est à l’ordre du jour, ces cadres exilés ont consacré la journée de dimanche à une prière qui a réuni toute la coordination en exil du Fpi à l’Eglise « Queen of peace » de Madina. Une messe d’actions de grâce pour dire merci à Dieu pour la paix au Ghana après la confirmation par la Cour suprême de John Mahama comme président élu, mais aussi pour la libération du président Affi et de 13 autres camarades et pour l'acquittement du ministre Justin Koné Katinan.

SD
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