Lancées le 15 juillet dernier, les inscriptions en ligne ont pris fin le 8 septembre dernier. Et l’opération, il faut le dire, à en croire le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, n’a pas connu un véritable engouement. « Seuls 50% de l’effectif attendu a pu s’inscrire. Nous devons avoir en principe à 6 jours de la rentrée 98% d’inscrits. Une semaine après le 16 septembre, aucune inscription n’est possible, ceux qui ne seront pas inscrits seront forclos » a menacé le chef de cabinet du ministre Kandia Camara, au cours d’une conférence de presse, qu’il a animée hier, sur le vol de 37 ordinateurs au lycée Mami Faitai de Bingerville. « L’élève qui ne sera pas inscrit sera considéré comme démissionnaire » a-t-il martelé. Cependant, il n’exclut pas une période de rallonge de la date butoir. Parce que l’objectif, c’est de permettre à tous les élèves du système éducatif d’être reconnu dans les fichiers du ministère. «Mais nous verrons, avec les structures spécialisées, notamment la direction de la planification de l’évaluation et des statistiques pour voir ce qu’il y a lieu de faire» a-t-il renchéri. Présentant les avantages de cette opération, il a indiqué qu’elle « permet de sécuriser les frais d’inscriptions. Les administrations ne perçoivent plus les frais d’inscription comme par le passé, facilite le début effectif des cours à la date fixée pour la rentrée. Parce qu’il nous faut respecter les 37 semaines de cours ». Pour Kouyaté Aboulaye, l’école ivoirienne est en train de remonter la pente, après avoir été victime des soubresauts sociopolitiques. Elle a besoin de l’engagement de chaque citoyen pour accompagner les efforts du gouvernement pour qui l’éducation est devenue la priorité des priorités; et le socle de l’émergence de la Côte d’Ivoire. C’est dans cette perspective qu’il a annoncé l’ouverture, dans l’immédiat, de 5 collèges de proximité sur les 10 prévus pour cette rentrée scolaire. Ils visent à rapprocher les élèves de leurs établissements. Pour cette rentrée, des élèves ont été déjà affectés ainsi que des professeurs et des chefs d’établissements.
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA
