M. Soumaïla Cissé, candidat aux dernières élections présidentielles au Mali est arrivé le mercredi 11 septembre 2013 en Côte d’Ivoire à l’invitation du Président Alassane Ouattara. A son arrivée à l’aéroport international d’Abidjan, un petit comité d’accueil composé d’une centaine de ses partisans l’attendait afin de lui témoigner sa reconnaissance et saluer son courage politique.
M. Soumaïla Cissé avait reconnu publiquement sa défaite le lundi 12 août 2013 lors du second tour des élections présidentielles maliennes. « Ma famille et moi-même sommes partis chez M. Kéita, futur président du Mali, le féliciter pour sa victoire. Que Dieu bénisse le Mali », avait écrit ce jour le candidat sur son compte Twitter. Soumaïla Cissé avait fait cette annonce avant même la publication des résultats du second tour. L’ancien ministre des Finances a décidé de reconnaître sa défaite dès lors qu'il est apparu évident qu’Ibrahima Boubacar Kéita (IBK) était en tête même à Gao, la plus grande ville du nord du Mali. Des estimations portant sur deux tiers des bulletins dépouillés donnaient, en effet, une très large avance à IBK. Ses partisans qui l’attendaient avant-hier à l’aéroport d’Abidjan n’ont pas oublié ce geste. Parmi eux, M. Tamboura Hamadou, secrétaire aux finances de l’URD (Union pour la République et la Démocratie), parti politique de M. Cissé, en Côte d’Ivoire, ne dit pas le contraire : « Nous sommes venus saluer notre candidat, notre héros. Malgré les magouilles, la fraude et la tricherie, il a accepté pour la paix et la réconciliation, de reconnaître sa défaite afin de sauver le Mali. Ce geste d’amour est comme une graine plantée dans le sol. Elle saura produire de beaux fruits au bon moment ». Soumaïla Cissé devait rencontrer le mercredi soir le Président ivoirien SEM Alassane Ouattara. C’est le troisième protagoniste de la crise malienne qui arrive en Côte d’Ivoire. Avant lui, le Président élu IBK, puis celui de la transition Dioncounda Traoré étaient déjà venus rencontrer le chef de l’Etat ivoirien, pour lui exprimer leur gratitude. En tout cas au delà de tout , l’attitude de Soumaîla Cissé à l’issue des deux tours de la présidentielle au Mali est un exemple de démocratie qui doit inspirer les refondateurs ivoiriens et leur mentor Laurent Gbagbo qui avaient refusé qui quitter le pouvoir malgré leur défaite.
M. Soumaïla Cissé avait reconnu publiquement sa défaite le lundi 12 août 2013 lors du second tour des élections présidentielles maliennes. « Ma famille et moi-même sommes partis chez M. Kéita, futur président du Mali, le féliciter pour sa victoire. Que Dieu bénisse le Mali », avait écrit ce jour le candidat sur son compte Twitter. Soumaïla Cissé avait fait cette annonce avant même la publication des résultats du second tour. L’ancien ministre des Finances a décidé de reconnaître sa défaite dès lors qu'il est apparu évident qu’Ibrahima Boubacar Kéita (IBK) était en tête même à Gao, la plus grande ville du nord du Mali. Des estimations portant sur deux tiers des bulletins dépouillés donnaient, en effet, une très large avance à IBK. Ses partisans qui l’attendaient avant-hier à l’aéroport d’Abidjan n’ont pas oublié ce geste. Parmi eux, M. Tamboura Hamadou, secrétaire aux finances de l’URD (Union pour la République et la Démocratie), parti politique de M. Cissé, en Côte d’Ivoire, ne dit pas le contraire : « Nous sommes venus saluer notre candidat, notre héros. Malgré les magouilles, la fraude et la tricherie, il a accepté pour la paix et la réconciliation, de reconnaître sa défaite afin de sauver le Mali. Ce geste d’amour est comme une graine plantée dans le sol. Elle saura produire de beaux fruits au bon moment ». Soumaïla Cissé devait rencontrer le mercredi soir le Président ivoirien SEM Alassane Ouattara. C’est le troisième protagoniste de la crise malienne qui arrive en Côte d’Ivoire. Avant lui, le Président élu IBK, puis celui de la transition Dioncounda Traoré étaient déjà venus rencontrer le chef de l’Etat ivoirien, pour lui exprimer leur gratitude. En tout cas au delà de tout , l’attitude de Soumaîla Cissé à l’issue des deux tours de la présidentielle au Mali est un exemple de démocratie qui doit inspirer les refondateurs ivoiriens et leur mentor Laurent Gbagbo qui avaient refusé qui quitter le pouvoir malgré leur défaite.