• Madame le Ministre auprès du Premier Ministre, chargée de l’Economie et des Finances ;
• Monsieur le Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Monsieur le Représentant du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;
• Monsieur le Représentant du Ministre de la Défense ;
• Monsieur le Représentant du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
• Monsieur le Représentant de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
• Excellence Monsieur le Chargé de coopération de l’Ambassade de France ;
• Madame la Directrice du Don de Gouvernance et du Développement Institutionnel ;
• Mesdames, Messieurs les représentants des Agences et Institutions multilatérales et bilatérales de développement ;
• Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs centraux d’Administration;
• Mesdames, Messieurs les représentants des organisations de la société civile et du secteur privé ;
• Honorables Invités
• Chers Amis de la Presse ;
• Mesdames et Messieurs.
Je voudrais, d’entrée de jeu, que vous me permettiez d’adresser mes sincères remerciements aux membres du comité d’organisation et, notamment à son principal animateur, l’Inspecteur Général des Finances, pour avoir associé le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités à ce colloque important.
Je voudrais également exprimer toute ma gratitude, à vous, Madame le Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances. Vous avez non seulement soutenu ce colloque qui répond à un impératif de bonne gouvernance, mais vous contribuez ainsi, à redonner des couleurs et de la vigueur à vos instances de contrôle, à votre Inspection Générale des Finances et son bras séculier, la Brigade de Lutte contre la Corruption.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités se réjouit de cette démarche, quand elle émane du principal comptable de la gestion des ressources publiques que vous êtes, car
Madame le Ministre, l’une des armes les plus redoutables pour lutter contre la corruption, c’est de donner l’exemple et c’est ce que vous montrez ce matin.
Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs,
Le diagnostic est connu. Ce diagnostic est largement partagé, tant pour ceux qui m’ont précédé à ce micro que pour ceux qui m’y succèderont.
Notre pays, qui continue de faire partie des cinquante (50) pays les plus corrompus au monde est décidé à affronter le défi majeur que représente la lutte contre le fléau de la corruption.
L’engagement du Président, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dans la lutte contre la corruption est désormais affiché, et cette détermination est d’autant plus grande que le Président de la République sait que la corruption affecte toutes les couches de notre société et se manifeste dans tous les secteurs d’activité, aussi bien publics que privés.
Aux côtés du Chef de l’Etat, notre détermination doit être d’autant plus forte que la corruption devienne intolérable pour notre opinion publique, tant elle concourt à un nivellement de la société par le bas, à la paupérisation sans cesse croissante du grand nombre, au profit d’une oligarchie, à l’approfondissement du sentiment d’injustice et surtout, plus grave, à la perte de crédibilité de nos institutions face à nos populations.
La corruption, nous l’avons tous observée, est à la base de fractures irrémédiables et parfois, d’explosions sociales dans des pays réputés encore stables il ya quelques mois.
Mesdames, Messieurs,
Notre gouvernement n’est pas resté inactif. Beaucoup d’actes ont été posés. Le Chef de l’Etat a doté le Gouvernement d’une charte d’éthique et de déontologie en 2011. Le Président de la République a également procédé à la ratification des conventions internationales en matière de lutte contre la corruption.
Toujours sur les instructions de Son Excellence Monsieur le Président de la République,
le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités a proposé un cadre normatif de référence portant éthique et déontologie au sein des administrations publiques.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités prépare la mise en place d’un observatoire national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption pour renforcer le contrôle citoyen, l’élaboration de textes relatifs au dispositif juridique et institutionnel anti corruption et une campagne de sensibilisation sur le phénomène. Ces initiatives sont contenues dans le Plan National de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption, adopté par le Gouvernement en janvier 2012 et dont nous avons instruction de tirer l’élaboration d’une stratégie nationale.
Tous ces chantiers sont ouverts. Et nous sommes disposés à travailler, conformément à nos missions, avec toutes les parties impliquées dans la lutte contre la corruption.
La multiplicité des acteurs est une force, un gage de succès à condition de mutualiser nos forces et de travailler en synergie. C’est pour cette raison que ce colloque vient à point nommé.
Pour le reste, Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs, les ivoiriens attendent davantage. Bien plus que notre volonté politique affichée, bien plus que les textes et les organes que nous avons adoptés, bien plus que les campagnes de sensibilisation, nos concitoyens attendent des actes, c’est-à-dire un cadre institutionnel clair pour une sanction énergique des actes de prévarication et de corruption.
C’est pourquoi, le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités en appelle à un nouvel arbitrage du Chef de l’Etat sur les textes issus du Conseil des Ministres du 22 mai 2013 et transmis au Parlement.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités souhaite que ce nouvel arbitrage restaure la nécessité de mettre en place une Haute Autorité forte, chargée de lutter contre la corruption.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités plaide pour que cette Haute Autorité dispose d’un Parquet Spécial pour renforcer son autonomie et sa spécialisation, pour établir les faits dans une matière aussi complexe que les faits de corruption.
Nous souhaitons enfin que cet arbitrage spécial du Chef de l’Etat institutionnalise des instances juridictionnelles spéciales, un tribunal et une cour d’appel spéciale pour autonomiser et rendre efficace la sanction.
Nous comptons sur vous, Madame le Ministre, et sur le présent colloque pour accompagner et appuyer ce plaidoyer auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la République.
L’efficacité de notre lutte commune est à ce prix.
Je vous remercie.
• Monsieur le Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Monsieur le Représentant du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;
• Monsieur le Représentant du Ministre de la Défense ;
• Monsieur le Représentant du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
• Monsieur le Représentant de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ;
• Excellence Monsieur le Chargé de coopération de l’Ambassade de France ;
• Madame la Directrice du Don de Gouvernance et du Développement Institutionnel ;
• Mesdames, Messieurs les représentants des Agences et Institutions multilatérales et bilatérales de développement ;
• Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs centraux d’Administration;
• Mesdames, Messieurs les représentants des organisations de la société civile et du secteur privé ;
• Honorables Invités
• Chers Amis de la Presse ;
• Mesdames et Messieurs.
Je voudrais, d’entrée de jeu, que vous me permettiez d’adresser mes sincères remerciements aux membres du comité d’organisation et, notamment à son principal animateur, l’Inspecteur Général des Finances, pour avoir associé le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités à ce colloque important.
Je voudrais également exprimer toute ma gratitude, à vous, Madame le Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances. Vous avez non seulement soutenu ce colloque qui répond à un impératif de bonne gouvernance, mais vous contribuez ainsi, à redonner des couleurs et de la vigueur à vos instances de contrôle, à votre Inspection Générale des Finances et son bras séculier, la Brigade de Lutte contre la Corruption.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités se réjouit de cette démarche, quand elle émane du principal comptable de la gestion des ressources publiques que vous êtes, car
Madame le Ministre, l’une des armes les plus redoutables pour lutter contre la corruption, c’est de donner l’exemple et c’est ce que vous montrez ce matin.
Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs,
Le diagnostic est connu. Ce diagnostic est largement partagé, tant pour ceux qui m’ont précédé à ce micro que pour ceux qui m’y succèderont.
Notre pays, qui continue de faire partie des cinquante (50) pays les plus corrompus au monde est décidé à affronter le défi majeur que représente la lutte contre le fléau de la corruption.
L’engagement du Président, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dans la lutte contre la corruption est désormais affiché, et cette détermination est d’autant plus grande que le Président de la République sait que la corruption affecte toutes les couches de notre société et se manifeste dans tous les secteurs d’activité, aussi bien publics que privés.
Aux côtés du Chef de l’Etat, notre détermination doit être d’autant plus forte que la corruption devienne intolérable pour notre opinion publique, tant elle concourt à un nivellement de la société par le bas, à la paupérisation sans cesse croissante du grand nombre, au profit d’une oligarchie, à l’approfondissement du sentiment d’injustice et surtout, plus grave, à la perte de crédibilité de nos institutions face à nos populations.
La corruption, nous l’avons tous observée, est à la base de fractures irrémédiables et parfois, d’explosions sociales dans des pays réputés encore stables il ya quelques mois.
Mesdames, Messieurs,
Notre gouvernement n’est pas resté inactif. Beaucoup d’actes ont été posés. Le Chef de l’Etat a doté le Gouvernement d’une charte d’éthique et de déontologie en 2011. Le Président de la République a également procédé à la ratification des conventions internationales en matière de lutte contre la corruption.
Toujours sur les instructions de Son Excellence Monsieur le Président de la République,
le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités a proposé un cadre normatif de référence portant éthique et déontologie au sein des administrations publiques.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités prépare la mise en place d’un observatoire national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption pour renforcer le contrôle citoyen, l’élaboration de textes relatifs au dispositif juridique et institutionnel anti corruption et une campagne de sensibilisation sur le phénomène. Ces initiatives sont contenues dans le Plan National de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption, adopté par le Gouvernement en janvier 2012 et dont nous avons instruction de tirer l’élaboration d’une stratégie nationale.
Tous ces chantiers sont ouverts. Et nous sommes disposés à travailler, conformément à nos missions, avec toutes les parties impliquées dans la lutte contre la corruption.
La multiplicité des acteurs est une force, un gage de succès à condition de mutualiser nos forces et de travailler en synergie. C’est pour cette raison que ce colloque vient à point nommé.
Pour le reste, Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs, les ivoiriens attendent davantage. Bien plus que notre volonté politique affichée, bien plus que les textes et les organes que nous avons adoptés, bien plus que les campagnes de sensibilisation, nos concitoyens attendent des actes, c’est-à-dire un cadre institutionnel clair pour une sanction énergique des actes de prévarication et de corruption.
C’est pourquoi, le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités en appelle à un nouvel arbitrage du Chef de l’Etat sur les textes issus du Conseil des Ministres du 22 mai 2013 et transmis au Parlement.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités souhaite que ce nouvel arbitrage restaure la nécessité de mettre en place une Haute Autorité forte, chargée de lutter contre la corruption.
Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités plaide pour que cette Haute Autorité dispose d’un Parquet Spécial pour renforcer son autonomie et sa spécialisation, pour établir les faits dans une matière aussi complexe que les faits de corruption.
Nous souhaitons enfin que cet arbitrage spécial du Chef de l’Etat institutionnalise des instances juridictionnelles spéciales, un tribunal et une cour d’appel spéciale pour autonomiser et rendre efficace la sanction.
Nous comptons sur vous, Madame le Ministre, et sur le présent colloque pour accompagner et appuyer ce plaidoyer auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la République.
L’efficacité de notre lutte commune est à ce prix.
Je vous remercie.