C’est en l’honneur du sport et des sportifs en général, et en celui de l’athlétisme en particulier, que nous devons d’être réunis cette après-midi.
Mademoiselle Murielle Ahouré,
Merci de nous offrir cette merveilleuse occasion.
Merci de partager avec chacune et chacun des Ivoiriens, le prestige et le bonheur de vos performances et de vos victoires.
Mademoiselle Murielle Ahouré,
Vous êtes née le 23 août 1987 à Abidjan.
A deux ans, vous vous envolez pour Rouen. Après dix ans de vie en France, et une escale de deux ans en Côte d’Ivoire, vous repartez, mais cette fois pour les Etats-Unis où, en même temps que vos études, vous vous entrainez pour l’athlétisme.
Vos performances et vos victoires nous parlent à plusieurs niveaux.
____ Elles parlent d’abord à l’ensemble de la Côte d’Ivoire, celle des couches populaires, des couches moyennes et des leaders.
A nous tous, aux bons élèves comme aux moins bons, vos victoires présentent l’exemplarité de votre parcours, et elles placent notre Pays sur la partie haute des Podiums.
Vos victoires nous disent qu’être parmi les meilleurs, c’est possible, pourvu que l’on accepte de construire pierre après pierre. Assurément, vos excellents résultats prouvent que vous l’avez fait.
Ce que j’entends le mieux dans votre performance, c’est la petite musique qui dit : unissons-nous dans l’effort, le dépassement de soi, le travail propre et sans tricherie ; bref, toutes les valeurs que le sport en général et l’athlétisme en particulier, illustrent si bien.
Et c’est de cela qu’il s’agit, lorsque le Président de la République développe le projet de la Côte d’Ivoire émergente.
_____ Vos victoires nous parlent également en ce qu’elles nous consolent de plusieurs désillusions et nous réconcilient avec les succès sportifs. En effet, avant Moscou, hormis le récent triomphe des jeunes Eléphants footballeurs aux U17, il y avait longtemps que la Côte d’Ivoire attendait des coupes et des médailles en général, des prix de portée mondiale en particulier.
Vos performances nous remettent sur la voie ouverte par les premiers champions de notre pays, dont Gaoussou Koné, médaillé d’or aux jeux universitaires de Tokyo en 1967, et Gabriel Tiacoh aux jeux d’Atlanta en 1984.
La portée bénéfique de vos victoires est indéniable ; car depuis Moscou, nous avons vu naître de nouveaux champions et championnes aux récents jeux de la Francophonie.
Et ce n’est pas tout. En mémoire de Gabriel Tiacoh en 1989, le Français ivoirien qui est si savoureux, avait inventé le verbe « Tiacoter » pour dire « marcher sur une longue distance ou courir vite ».
Nul doute que bientôt, sera mis en circulation le verbe « Ahourer », pour désigner l’action d’une femme qui marche ou qui court vite et bien.
Merci de raviver dans le cœur de tous nos athlètes, la rage de gagner.
____ Votre exemple parle aussi pour les femmes : vos performances honorent les femmes ivoiriennes et les femmes africaines.
C’est pourquoi, aux noms de toutes les femmes qui se sentent honorées et qui m’en donnent l’autorisation, j’aimerais vous remercier.
Oui, les femmes sont capables. Oui, elles ont les compétences. Et elles méritent qu’on leur fasse confiance.
Respect donc à toutes les femmes qui, sur les stades et sur scène, dans les champs et les bureaux, se battent, pour faire honneur à la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Je voudrais enfin présenter mes félicitations aux membres de la Fédération Ivoirienne d’athlétisme et à l’ensemble des athlètes de notre pays, toutes disciplines confondues, qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, pour maintenir haut le drapeau de la Côte d’Ivoire et notre hymne national, partout dans le monde.
Notre souhait le plus ardent est que, en ces lieux, à la Grande Chancellerie, nous ayions à honorer, encore et toujours, des sportifs dont les efforts, le travail, le mérite et l’excellence, permettent à la Côte d’Ivoire d’être toujours présente sur la scène internationale.
Quant à vous Murielle,
Nous vous souhaitons bon courage, encore plus de victoire. Restez, en même temps souriante et chaleureuse ; car les gens plein d’entrain et d’optimisme sont ceux qui gagnent.
Merci à tous et à très bientôt !
Mardi 17 septembre 2013 à la Grande Chancellerie
Mademoiselle Murielle Ahouré,
Merci de nous offrir cette merveilleuse occasion.
Merci de partager avec chacune et chacun des Ivoiriens, le prestige et le bonheur de vos performances et de vos victoires.
Mademoiselle Murielle Ahouré,
Vous êtes née le 23 août 1987 à Abidjan.
A deux ans, vous vous envolez pour Rouen. Après dix ans de vie en France, et une escale de deux ans en Côte d’Ivoire, vous repartez, mais cette fois pour les Etats-Unis où, en même temps que vos études, vous vous entrainez pour l’athlétisme.
Vos performances et vos victoires nous parlent à plusieurs niveaux.
____ Elles parlent d’abord à l’ensemble de la Côte d’Ivoire, celle des couches populaires, des couches moyennes et des leaders.
A nous tous, aux bons élèves comme aux moins bons, vos victoires présentent l’exemplarité de votre parcours, et elles placent notre Pays sur la partie haute des Podiums.
Vos victoires nous disent qu’être parmi les meilleurs, c’est possible, pourvu que l’on accepte de construire pierre après pierre. Assurément, vos excellents résultats prouvent que vous l’avez fait.
Ce que j’entends le mieux dans votre performance, c’est la petite musique qui dit : unissons-nous dans l’effort, le dépassement de soi, le travail propre et sans tricherie ; bref, toutes les valeurs que le sport en général et l’athlétisme en particulier, illustrent si bien.
Et c’est de cela qu’il s’agit, lorsque le Président de la République développe le projet de la Côte d’Ivoire émergente.
_____ Vos victoires nous parlent également en ce qu’elles nous consolent de plusieurs désillusions et nous réconcilient avec les succès sportifs. En effet, avant Moscou, hormis le récent triomphe des jeunes Eléphants footballeurs aux U17, il y avait longtemps que la Côte d’Ivoire attendait des coupes et des médailles en général, des prix de portée mondiale en particulier.
Vos performances nous remettent sur la voie ouverte par les premiers champions de notre pays, dont Gaoussou Koné, médaillé d’or aux jeux universitaires de Tokyo en 1967, et Gabriel Tiacoh aux jeux d’Atlanta en 1984.
La portée bénéfique de vos victoires est indéniable ; car depuis Moscou, nous avons vu naître de nouveaux champions et championnes aux récents jeux de la Francophonie.
Et ce n’est pas tout. En mémoire de Gabriel Tiacoh en 1989, le Français ivoirien qui est si savoureux, avait inventé le verbe « Tiacoter » pour dire « marcher sur une longue distance ou courir vite ».
Nul doute que bientôt, sera mis en circulation le verbe « Ahourer », pour désigner l’action d’une femme qui marche ou qui court vite et bien.
Merci de raviver dans le cœur de tous nos athlètes, la rage de gagner.
____ Votre exemple parle aussi pour les femmes : vos performances honorent les femmes ivoiriennes et les femmes africaines.
C’est pourquoi, aux noms de toutes les femmes qui se sentent honorées et qui m’en donnent l’autorisation, j’aimerais vous remercier.
Oui, les femmes sont capables. Oui, elles ont les compétences. Et elles méritent qu’on leur fasse confiance.
Respect donc à toutes les femmes qui, sur les stades et sur scène, dans les champs et les bureaux, se battent, pour faire honneur à la Côte d’Ivoire.
Mesdames et messieurs,
Je voudrais enfin présenter mes félicitations aux membres de la Fédération Ivoirienne d’athlétisme et à l’ensemble des athlètes de notre pays, toutes disciplines confondues, qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, pour maintenir haut le drapeau de la Côte d’Ivoire et notre hymne national, partout dans le monde.
Notre souhait le plus ardent est que, en ces lieux, à la Grande Chancellerie, nous ayions à honorer, encore et toujours, des sportifs dont les efforts, le travail, le mérite et l’excellence, permettent à la Côte d’Ivoire d’être toujours présente sur la scène internationale.
Quant à vous Murielle,
Nous vous souhaitons bon courage, encore plus de victoire. Restez, en même temps souriante et chaleureuse ; car les gens plein d’entrain et d’optimisme sont ceux qui gagnent.
Merci à tous et à très bientôt !
Mardi 17 septembre 2013 à la Grande Chancellerie
