Deux poids lourds du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI - majorité) se sont opposés mardi et mercredi à la nouvelle candidature à la tête du parti d’Henri Konan Bédié, son actuel
président et ancien chef de l’Etat, frappé par la limite d’âge.
"Que ce soient nos statuts internes, que ce soit la loi de la république de Côte d’Ivoire qui gère les partis ou regroupement politique, les textes ne permettent pas que M. Bédié soit candidat à ce congrès", a affirmé Alphonse Djédjé Mady, numéro 2 du PDCI, dans un entretien avec l’AFP.
Agé de 68 ans, M. Mady s’est déclaré en août candidat à la succession d’Henri Konan Bédié, 79 ans, qui souhaite rempiler une nouvelle fois à la tête du parti, bien qu’il ait dépassé la limite d’âge, fixée à 75 ans.
L’ex-Premier ministre et actuel président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, 70 ans, s’est également opposé à un nouveau mandat de M. Bédié, sans toutefois le nommer, dans une tribune publiée mardi par le quotidien gouvernemental Fraternité matin.
"Si nous ne respectons pas nos textes à un moment où le pays légifère sur des questions essentielles touchant à la propriété de nos terres et la définition de notre identité, quelle voix crédible pourrons-nous apporter?", s’est interrogé M. Banny, également membre du bureau politique du PDCI, à qui l’on prête des intentions à la présidentielle de 2015.
Ancien parti unique du président Felix Houphouët-Boigny, le PDCI n’a plus été aux commandes du pays depuis que M. Bédié, qui avait succédé au +père de la nation ivoirienne+ à la mort de ce dernier, eut été chassé du pouvoir par un coup d’Etat militaire le 24 décembre 1999.
Le PDCI tiendra congrès le 3 octobre prochain, pour débattre du renouvellement de ses instances et de sa participation à la présidentielle de 2015.
"Il y a deux courants qui s’opposent. L’un pro-Bédié veut que le PDCI ne présente pas de candidat à la présidentielle contre Ouattara. Alors que le second pro-Mady est pour le désignation d’un challenger en 2015 sous peine de disparaître de la scène politique nationale", a expliqué à l’AFP, le politologue Paulin Kouassi Alomo.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement
des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui avait remporté la
présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu à la
tête de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Ouattara, qui a déjà annoncé sa candidature pour 2015, a besoin d’un
allié solide, et de préférence à ses côtés dès le premier tour. Dans son
entourage, on se dit confiant que le PDCI "ne présentera pas de candidat" à la
présidentielle.
président et ancien chef de l’Etat, frappé par la limite d’âge.
"Que ce soient nos statuts internes, que ce soit la loi de la république de Côte d’Ivoire qui gère les partis ou regroupement politique, les textes ne permettent pas que M. Bédié soit candidat à ce congrès", a affirmé Alphonse Djédjé Mady, numéro 2 du PDCI, dans un entretien avec l’AFP.
Agé de 68 ans, M. Mady s’est déclaré en août candidat à la succession d’Henri Konan Bédié, 79 ans, qui souhaite rempiler une nouvelle fois à la tête du parti, bien qu’il ait dépassé la limite d’âge, fixée à 75 ans.
L’ex-Premier ministre et actuel président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, 70 ans, s’est également opposé à un nouveau mandat de M. Bédié, sans toutefois le nommer, dans une tribune publiée mardi par le quotidien gouvernemental Fraternité matin.
"Si nous ne respectons pas nos textes à un moment où le pays légifère sur des questions essentielles touchant à la propriété de nos terres et la définition de notre identité, quelle voix crédible pourrons-nous apporter?", s’est interrogé M. Banny, également membre du bureau politique du PDCI, à qui l’on prête des intentions à la présidentielle de 2015.
Ancien parti unique du président Felix Houphouët-Boigny, le PDCI n’a plus été aux commandes du pays depuis que M. Bédié, qui avait succédé au +père de la nation ivoirienne+ à la mort de ce dernier, eut été chassé du pouvoir par un coup d’Etat militaire le 24 décembre 1999.
Le PDCI tiendra congrès le 3 octobre prochain, pour débattre du renouvellement de ses instances et de sa participation à la présidentielle de 2015.
"Il y a deux courants qui s’opposent. L’un pro-Bédié veut que le PDCI ne présente pas de candidat à la présidentielle contre Ouattara. Alors que le second pro-Mady est pour le désignation d’un challenger en 2015 sous peine de disparaître de la scène politique nationale", a expliqué à l’AFP, le politologue Paulin Kouassi Alomo.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement
des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui avait remporté la
présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu à la
tête de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Ouattara, qui a déjà annoncé sa candidature pour 2015, a besoin d’un
allié solide, et de préférence à ses côtés dès le premier tour. Dans son
entourage, on se dit confiant que le PDCI "ne présentera pas de candidat" à la
présidentielle.