Monsieur le Secrétaire Général, Superviseur délégué du comité du XIIème Congrès ordinaire,
Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat, Coordonnateur du XIIème Congrès,
Honorables membres du Bureau Politique et du Conseil Politique,
Mesdames et Messieurs,
La tenue de cette réunion de l’organe de décision de notre parti, le Bureau Politique s’impose, et chacun de vous en est certainement conscient.
Dans deux semaines, en effet, nous allons en congrès et il est normal que nous nous rencontrions pour faire le point des préparatifs entrepris jusqu’ici, afin que le XIIème Congrès que nous attendons depuis tant d’années, connaisse un succès éclatant et soit une véritable fête.
Nous avons, en mémoire, les différentes étapes par lesquelles nous sommes passés pour arriver à la tenue de notre Congrès. Nous avons d’abord mis en place un comité ad ‘hoc chargé de réfléchir, non seulement aux thèmes susceptibles d’être retenus, mais aussi, aux modalités pratiques d’organisation de ce Congrès. La date du 23 mai 2013 peut être retenue comme le point de départ de cette organisation pratique.
En effet, outre les nombreuses réunions tenues çà et là, par les membres des différentes commissions préparatoires mises en place, trois rencontres principales ont été organisées : d’abord, celle des délégués départementaux et communaux, qui se sont retrouvés le 29 juin 2013 au domicile du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, délégué départemental du parti à Grand Bassam ; ensuite, le Conclave des secrétaires Généraux qui s’est déroulé le 17 août 2013 dans la mythique historique ville de Yamoussoukro, ville natale du père fondateur de notre parti et de la Côte d’Ivoire moderne ; enfin, le pré-congrès éclaté qui s’est déroulé sur toute l’étendue du territoire national, les 30, 31 août et 1er septembre 2013.
Nous venons d’écouter le Coordonnateur du comité du Congrès, nous rendre compte de ces différentes rencontres. Nous retiendrons brièvement les points suivants :
- Les travaux des commissions thématiques sont achevés ;
- Le conclave des délégués à Grand Bassam et celui des Secrétaires Généraux de section à Yamoussoukro se sont bien déroulés ;
- Le pré-congrès éclaté s’est également déroulé sans incident et les militants à la base ont eu la possibilité d’exprimer leurs points de vue ;
- Les travaux des différentes sous-commissions du Comité d’organisation pratique se déroulent sans incident non plus.
Cela nous amène directement vers la tenue, à la date prévue, du XIIème Congrès, conformément à la décision du Bureau politique du 23 mai 2013, à savoir les 3 4 et 5 octobre 2013.
Le Coordonnateur suggère également des décisions à prendre. Ainsi,
- Notre assemblée doit, dans un premier temps, adopter les résolutions issues du pré-congrès éclaté ;
- Nous devons également arrêter la liste des congressistes à la date du 25 septembre 2013. Des explications ont déjà été données sur ce point. Il parait difficile de réunir en un même lieu, près de vingt mille personnes à la fois.
- concernant les secrétaires généraux de section. Sur les 3 120 secrétaires généraux de section, 2 448 ne sont pas à ce jour de leurs cotisations. Une décision doit être
- prise tendant à les autoriserexceptionnellement,
- àprendre part au congrès, étant donné qu’ils constituent la cheville ouvrière du parti,
- Par contre, les membres statutaires du parti, membres du bureau politique,
- du Conseil politique, et du Grand Conseil devront
- obligatoirement être à jour de leurs cotisations;
- Notre assemblée devra valider aussi le dossier de candidature au poste de président du parti. Le candidat devra notamment signer une déclaration sur l’honneur qu’il s’engage à ne pas quitter le parti, si l’élection ne lui était pas favorable ;
- Enfin, chaque candidat devra désigner 156 représentants parmi les membres statutaires du parti pour le représenter dans chacun des 156 bureaux de vote qui seront ouverts. La candidature ne sera considérée comme définitive que sur présentation du mandat de congressiste, de la quittance du versement de la somme de dix- huit millions (18 000 000) de francs CFA, comme contribution personnelle à l’organisation du XIIème congrès ordinaire.
Au cours des échanges que nous allons avoir, sur ce compte rendu, nous aurons a à arrêter les diligences relatives à l’organisation de cette manifestation et les décisions qui viennent de vous être soumises.
Permettez-moi de faire quelques observations sur la vie de notre parti en des instants précis.
Nous allons en congrès. Un congrès est par excellence un moment spécial, une occasion qui permet d’examiner les différentes questions relatives à la vie d’une organisation, mais aussi, s’agissant d’un congrès ordinaire, de procéder au renouvellement des structures et celui de ses responsables. On ne doit pas être surpris alors que, de nombreuses candidatures puissent de dégager.
Dans un parti comme le nôtre qui se veut, par nature, ouvert et démocratique, le choix des responsables doit se faire à l’issue d’une compétition loyale et répondre en tous point aux critères d’une élection démocratique. Le parti, à la suite d’une telle opération, sort grandi et renforcé. Je veux dire que s’ils y a pluralité de candidatures, tout doit être mis en œuvre pour organiser des élections dans les règles de l’art, dans le strict respect des uns et des autres.
C’est pourquoi, avant l’ouverture des travaux du Congrès, je me dois de lancer un appel à la retenue de la part de tous ceux qui souhaiteraient se porter candidats pour le poste en compétition, celui de Président du parti.
Etre militant du PDCI-RDA, c’est être convaincu des idéaux de paix, d’amour, de justice, de tolérance et de dialogue, l’arme des forts, concept si cher au père-fondateur. Oui, nous devons accepter ces valeurs car elles incarnent le PDCI-RDA et toute autre considération ne saurait retenir notre attention.
Le PDCI-RDA doit être le repère pour les jeunes générations car Houphouët –Boigny a tracé les sillons de ce pays pour la dignité de l’homme noir et de l’Ivoirien en particulier. Cela, nous ne devons jamais l’oublier.
Pendant que certains militants, estiment qu’ils doivent siéger sans discontinuer, d’autres se disant lésés, clament leurs haut faits sur tous les toits, l’injure et les menaces à la bouche. Or, il y a à côté, de nombreux autres militants, fidèles parmi les fidèles, et ils sont nombreux qui n’ont rien eu et qui pourtant, sont restés dignes dans la discrétion, toujours à la tâche et sans jamais une seule plainte. Ils ont toute notre admiration. Qu’ils sachent, ceux-là, que leur combat n’est pas vain et que nous saurons les récompenser à la mesure de ce militantisme sans condition.
J’en appelle à la cohésion, à l’union des cœurs et des esprits au moment où nous abordons cette étape importante de la vie de notre parti.
Je souhaite, du plus profond de moi-même, que nous discutions, sereinement et sérieusement, dans la courtoisie et dans le respect réciproque avec pour seul objectif, de faire de notre congrès, une véritable fête des retrouvailles.
Je vous remercie de votre aimable attention et vous invite au débat.
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA
abidjan, le 19 septembre 2013
Monsieur l’Inspecteur Général d’Etat, Coordonnateur du XIIème Congrès,
Honorables membres du Bureau Politique et du Conseil Politique,
Mesdames et Messieurs,
La tenue de cette réunion de l’organe de décision de notre parti, le Bureau Politique s’impose, et chacun de vous en est certainement conscient.
Dans deux semaines, en effet, nous allons en congrès et il est normal que nous nous rencontrions pour faire le point des préparatifs entrepris jusqu’ici, afin que le XIIème Congrès que nous attendons depuis tant d’années, connaisse un succès éclatant et soit une véritable fête.
Nous avons, en mémoire, les différentes étapes par lesquelles nous sommes passés pour arriver à la tenue de notre Congrès. Nous avons d’abord mis en place un comité ad ‘hoc chargé de réfléchir, non seulement aux thèmes susceptibles d’être retenus, mais aussi, aux modalités pratiques d’organisation de ce Congrès. La date du 23 mai 2013 peut être retenue comme le point de départ de cette organisation pratique.
En effet, outre les nombreuses réunions tenues çà et là, par les membres des différentes commissions préparatoires mises en place, trois rencontres principales ont été organisées : d’abord, celle des délégués départementaux et communaux, qui se sont retrouvés le 29 juin 2013 au domicile du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, délégué départemental du parti à Grand Bassam ; ensuite, le Conclave des secrétaires Généraux qui s’est déroulé le 17 août 2013 dans la mythique historique ville de Yamoussoukro, ville natale du père fondateur de notre parti et de la Côte d’Ivoire moderne ; enfin, le pré-congrès éclaté qui s’est déroulé sur toute l’étendue du territoire national, les 30, 31 août et 1er septembre 2013.
Nous venons d’écouter le Coordonnateur du comité du Congrès, nous rendre compte de ces différentes rencontres. Nous retiendrons brièvement les points suivants :
- Les travaux des commissions thématiques sont achevés ;
- Le conclave des délégués à Grand Bassam et celui des Secrétaires Généraux de section à Yamoussoukro se sont bien déroulés ;
- Le pré-congrès éclaté s’est également déroulé sans incident et les militants à la base ont eu la possibilité d’exprimer leurs points de vue ;
- Les travaux des différentes sous-commissions du Comité d’organisation pratique se déroulent sans incident non plus.
Cela nous amène directement vers la tenue, à la date prévue, du XIIème Congrès, conformément à la décision du Bureau politique du 23 mai 2013, à savoir les 3 4 et 5 octobre 2013.
Le Coordonnateur suggère également des décisions à prendre. Ainsi,
- Notre assemblée doit, dans un premier temps, adopter les résolutions issues du pré-congrès éclaté ;
- Nous devons également arrêter la liste des congressistes à la date du 25 septembre 2013. Des explications ont déjà été données sur ce point. Il parait difficile de réunir en un même lieu, près de vingt mille personnes à la fois.
- concernant les secrétaires généraux de section. Sur les 3 120 secrétaires généraux de section, 2 448 ne sont pas à ce jour de leurs cotisations. Une décision doit être
- prise tendant à les autoriserexceptionnellement,
- àprendre part au congrès, étant donné qu’ils constituent la cheville ouvrière du parti,
- Par contre, les membres statutaires du parti, membres du bureau politique,
- du Conseil politique, et du Grand Conseil devront
- obligatoirement être à jour de leurs cotisations;
- Notre assemblée devra valider aussi le dossier de candidature au poste de président du parti. Le candidat devra notamment signer une déclaration sur l’honneur qu’il s’engage à ne pas quitter le parti, si l’élection ne lui était pas favorable ;
- Enfin, chaque candidat devra désigner 156 représentants parmi les membres statutaires du parti pour le représenter dans chacun des 156 bureaux de vote qui seront ouverts. La candidature ne sera considérée comme définitive que sur présentation du mandat de congressiste, de la quittance du versement de la somme de dix- huit millions (18 000 000) de francs CFA, comme contribution personnelle à l’organisation du XIIème congrès ordinaire.
Au cours des échanges que nous allons avoir, sur ce compte rendu, nous aurons a à arrêter les diligences relatives à l’organisation de cette manifestation et les décisions qui viennent de vous être soumises.
Permettez-moi de faire quelques observations sur la vie de notre parti en des instants précis.
Nous allons en congrès. Un congrès est par excellence un moment spécial, une occasion qui permet d’examiner les différentes questions relatives à la vie d’une organisation, mais aussi, s’agissant d’un congrès ordinaire, de procéder au renouvellement des structures et celui de ses responsables. On ne doit pas être surpris alors que, de nombreuses candidatures puissent de dégager.
Dans un parti comme le nôtre qui se veut, par nature, ouvert et démocratique, le choix des responsables doit se faire à l’issue d’une compétition loyale et répondre en tous point aux critères d’une élection démocratique. Le parti, à la suite d’une telle opération, sort grandi et renforcé. Je veux dire que s’ils y a pluralité de candidatures, tout doit être mis en œuvre pour organiser des élections dans les règles de l’art, dans le strict respect des uns et des autres.
C’est pourquoi, avant l’ouverture des travaux du Congrès, je me dois de lancer un appel à la retenue de la part de tous ceux qui souhaiteraient se porter candidats pour le poste en compétition, celui de Président du parti.
Etre militant du PDCI-RDA, c’est être convaincu des idéaux de paix, d’amour, de justice, de tolérance et de dialogue, l’arme des forts, concept si cher au père-fondateur. Oui, nous devons accepter ces valeurs car elles incarnent le PDCI-RDA et toute autre considération ne saurait retenir notre attention.
Le PDCI-RDA doit être le repère pour les jeunes générations car Houphouët –Boigny a tracé les sillons de ce pays pour la dignité de l’homme noir et de l’Ivoirien en particulier. Cela, nous ne devons jamais l’oublier.
Pendant que certains militants, estiment qu’ils doivent siéger sans discontinuer, d’autres se disant lésés, clament leurs haut faits sur tous les toits, l’injure et les menaces à la bouche. Or, il y a à côté, de nombreux autres militants, fidèles parmi les fidèles, et ils sont nombreux qui n’ont rien eu et qui pourtant, sont restés dignes dans la discrétion, toujours à la tâche et sans jamais une seule plainte. Ils ont toute notre admiration. Qu’ils sachent, ceux-là, que leur combat n’est pas vain et que nous saurons les récompenser à la mesure de ce militantisme sans condition.
J’en appelle à la cohésion, à l’union des cœurs et des esprits au moment où nous abordons cette étape importante de la vie de notre parti.
Je souhaite, du plus profond de moi-même, que nous discutions, sereinement et sérieusement, dans la courtoisie et dans le respect réciproque avec pour seul objectif, de faire de notre congrès, une véritable fête des retrouvailles.
Je vous remercie de votre aimable attention et vous invite au débat.
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA
abidjan, le 19 septembre 2013