Douleur et émotion était hier au rendez-vous au siège de l'UDPCI. Les militants et sympathisants du parti arc-en-ciel ont commémoré le 11è anniversaire de la disparition tragique du prédisent- fondateur de leur parti, Robert Guei dans la sobriété et la dignité. « Nous sommes là pour nous souvenir de ce jeudi 19 septembre 2002 », a commencé le Dr Albert Toikeusse Mabri, président de l'UDPCI. La cérémonie a eu lieu dans la maison servait de résidence en 2002 au président actuel du parti. « C'est sous cet apatham, ce jour-là, qu'un journaliste m'a annoncé la mort de Robert Guéi, information confirmée plus tard par RFI. A pareille heure le 19 septembre 2002, j'ai compris que tout venait de s'écrouler, et que moi-même je n'étais à l'abri de rien », se souvient le successeur de l'homme fort de Kabacouma, avec une voix l'émotive. Expliquant comment il a échappé à la mort en cette terrible journée, il a rappelé avoir demandé à la servante de prendre ses deux petits enfants et de les mettre à l'abri chez une voisine, l'épouse d'un ministre, au bout de la même rue. « Après avoir fermé les portes, je suis sorti avec un pantalon jean déchiré, un sachet à la main, et j'ai marché jusqu'à la Riviera Palmeraie où je me suis réfugié pendant deux semaines », a-t-il relaté. Selon lui, le gouvernement d’alors a tout mis en ?uvre pour faire disparaitre tous ceux qui étaient proches de l’ex chef de la junte militaire.
C’est pourquoi, il réclame que justice soit faite. « Nous attendons que le procès se déroule pour que ces personnes, qui sont encore là, s'expliquent. Nous sommes là pour nous souvenir des déclarations d'Affi N'Guessan, de Lida Kouassi, qui disaient que Robert Guéi est mort, qu'il a été tué au combat. Ils en savent beaucoup sur cette mort », a-t-il estimé. Pour lui, ses acteurs encore en vie doit absolument s’expliquer sur ce qui motivaient leurs sorties contre Guei en 2002. « Nous sommes là pour nous souvenir aussi des faits récents, où les refondateurs ont saccagé et pilé des maisons.
J'en suis une victime. Et quand j'entends des gens comme Affi qui parlent de leur maison pillée, Bro Grébé... Est-ce qu'ils peuvent nous dire qui a pillé chez Robert Guéi ? Qui a ôté la vie à Robert Guéi, Rose Doudou, Fabien Coulibaly ? Aujourd'hui, on veut conditionner la réconciliation à la réparation. (…) Nous voulons une Côte d'Ivoire en paix et réconciliée. Abandonnons les discours trop politiciens », a-t-il consieillé. Selon lui, les militants de son parti et les parents de Guéi ont déjà pardonné. « Mais le pardon n'aura de sens que dans la vérité », a-t-il conclu.
LO
C’est pourquoi, il réclame que justice soit faite. « Nous attendons que le procès se déroule pour que ces personnes, qui sont encore là, s'expliquent. Nous sommes là pour nous souvenir des déclarations d'Affi N'Guessan, de Lida Kouassi, qui disaient que Robert Guéi est mort, qu'il a été tué au combat. Ils en savent beaucoup sur cette mort », a-t-il estimé. Pour lui, ses acteurs encore en vie doit absolument s’expliquer sur ce qui motivaient leurs sorties contre Guei en 2002. « Nous sommes là pour nous souvenir aussi des faits récents, où les refondateurs ont saccagé et pilé des maisons.
J'en suis une victime. Et quand j'entends des gens comme Affi qui parlent de leur maison pillée, Bro Grébé... Est-ce qu'ils peuvent nous dire qui a pillé chez Robert Guéi ? Qui a ôté la vie à Robert Guéi, Rose Doudou, Fabien Coulibaly ? Aujourd'hui, on veut conditionner la réconciliation à la réparation. (…) Nous voulons une Côte d'Ivoire en paix et réconciliée. Abandonnons les discours trop politiciens », a-t-il consieillé. Selon lui, les militants de son parti et les parents de Guéi ont déjà pardonné. « Mais le pardon n'aura de sens que dans la vérité », a-t-il conclu.
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