Abidjan-Le gouvernement ivoirien a refusé vendredi à Abidjan lors d’un conseil des ministres extraordinaire le transfèrement de l’ex-Première dame du pays, Simone Ehivet Gbagbo devant les juridictions de la Cour Pénale Internationale (CPI) , indiquant avoir les moyens nécessaires pour lui assurer une ‘’justice équitable’’.
‘' Le gouvernement a décidé d'introduire une requête d'irrecevabilité auprès du greffe de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour arrêter la procédure d'extradition de Simone Gbagbo (...). Le gouvernement estime que les juridictions ivoiriennes sont compétentes et sont à mesure de lui assurer un jugement juste et équitable'', a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
Répondant aux questions de la presse nationale et internationale, M. Koné a expliqué que ‘'ce geste va dans le sens de l'apaisement du climat social en Côte d'Ivoire''.
Selon lui, ‘'3000 détenus pour des délits communs bénéficieront dans les jours avenir d'une grâce présidentielle''. ‘'Cette mesure ne concerne pas les prisonniers politiques'', a-t-il précisé.
En novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, pour ‘'crimes contre l'humanité'', commis lors des violences postélectorales de novembre 2010 à avril 2011, qui ont fait plus de 3000 morts.
Mme Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI a effectué une visite de travail en juillet dernier en Côte d'Ivoire.
Au cours de cette visite en terre ivoirienne qui s'inscrivait dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l'affaire Laurent Gbagbo, Mme Bensouda avait souligné que la volonté du gouvernement ivoirien de vouloir juger Simone Gbagbo était ''une prérogative que le statut de Rome reconnaissait aux autorités ivoiriennes'' (…)''.
‘'Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI'', avait-elle conclu. Mme Gbagbo est détenue à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien, après la fin de la crise post électorale.
L'ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l'Humanité commis pendant la crise née de son refus à reconnaitre la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 29 novembre 2010.
MC/ls/APA
‘' Le gouvernement a décidé d'introduire une requête d'irrecevabilité auprès du greffe de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour arrêter la procédure d'extradition de Simone Gbagbo (...). Le gouvernement estime que les juridictions ivoiriennes sont compétentes et sont à mesure de lui assurer un jugement juste et équitable'', a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
Répondant aux questions de la presse nationale et internationale, M. Koné a expliqué que ‘'ce geste va dans le sens de l'apaisement du climat social en Côte d'Ivoire''.
Selon lui, ‘'3000 détenus pour des délits communs bénéficieront dans les jours avenir d'une grâce présidentielle''. ‘'Cette mesure ne concerne pas les prisonniers politiques'', a-t-il précisé.
En novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, pour ‘'crimes contre l'humanité'', commis lors des violences postélectorales de novembre 2010 à avril 2011, qui ont fait plus de 3000 morts.
Mme Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI a effectué une visite de travail en juillet dernier en Côte d'Ivoire.
Au cours de cette visite en terre ivoirienne qui s'inscrivait dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l'affaire Laurent Gbagbo, Mme Bensouda avait souligné que la volonté du gouvernement ivoirien de vouloir juger Simone Gbagbo était ''une prérogative que le statut de Rome reconnaissait aux autorités ivoiriennes'' (…)''.
‘'Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI'', avait-elle conclu. Mme Gbagbo est détenue à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien, après la fin de la crise post électorale.
L'ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l'Humanité commis pendant la crise née de son refus à reconnaitre la victoire de son adversaire, Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 29 novembre 2010.
MC/ls/APA