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Politique Publié le samedi 21 septembre 2013 | Xinhua

Côte d’Ivoire : le FPI se félicite du non transfèrement de Mme Gbagbo devant la CPI

© Xinhua Par Ateby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto
ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI, de l’ex-président Laurent Gbagbo) se "félicite" de la décision du gouvernement de ne pas transférer Mme Gbagbo devant la Cour pénale internationale à La Haye où elle est poursuivie pour "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’ivoire.

Dans un communiqué reçu vendredi, la direction du FPI se félicite de la décision du gouvernement, prise à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, de ne pas répondre favorablement à la demande de transfèrement à La Haye devant la CPI de Simone Gbagbo détenue à Odienné (nord, 834 km d’Abidjan).

Un mandat d’arrêt a été émis par la CPI le 29 février 2012 à l’encontre de Mme Gbagbo mais le gouvernement a décidé de " surseoir" à son exécution.

Le gouvernement a motivé sa décision par sa volonté de "faire juger" Mme Gbagbo en Côte d’Ivoire où "les juridictions aujourd’hui réhabilitées sont à même de lui faire un procès juste équitable garantissant les droits de la défense".

Celle position du gouvernement rejoint celle du FPI qui croit que "la Justice ivoirienne est outillée pour connaitre de toutes les affaires sur le territoire national et pour rendre la justice au nom du peuple de Côte d’Ivoire", souligne le communiqué.

Le FPI a toujours dénoncé le transfèrement de Laurent Gbagbo en novembre 2011 à La Haye où il attend un éventuel procès pour " crimes contre l’humanité" et n’a de cesse de réclamer sa libération jugeant la CPI incompétente pour juger l’ex président ivoirien.

Laurent Gbagbo et son épouse ainsi que d’autres dignitaires de l’ancien régime ont été arrêtés le 11 avril 2011 après plusieurs semaines de violences électorales qui ont fait au moins 3 000 morts dans le pays.

"La direction du FPI veut se convaincre que la décision de ce jour est prise dans le seul but d’une administration sereine de la Justice au bénéfice de tous", conclut le communiqué.
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