Kouakou Konan Bertin dit KKB était le week-end dernier dans le département de Gagnoa où il a rencontré des secrétaires généraux de section à qui il a livré un message, avant le prochain congrès du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Il s’est exprimé au sujet de la prochaine présidentielle au Pdci.
Quel est le sens de votre visite dans le département ?
Je suis là pour m’entretenir avec les secrétaires de sections de Gagnoa et d’Oumé; entretien relatif au douzième congrès du Pdci. Je suis venu leur expliquer pourquoi je suis candidat et pourquoi ils doivent me choisir. Malgré les intimidations, les menaces du ministre Guikahué, une bonne majorité s’est dégagée pour soutenir ma candidature. Par exemple, à Gagnoa-commune et sous-préfecture, il y avait 15 secrétaires sur 37. Ceux d’Oumé étaient au nombre de 50 sur 70. On est en démocratie, je ne cherche pas à avoir tous les secrétaires avec moi. Mais quand vous faites la somme, vous voyez bien mon poids dans le département. Il y a des endroits où j’ai 50 sur 50 ou même 100 sur 100 secrétaires. Je l’ai promis à nos militants et aux Ivoiriens, je gagnerai ces élections.
Le Bureau politique du Pdci a fixé la caution à 18 millions FCFA, cela ne vous dissuade-t-il pas ?
En prenant cette décision, on a pensé que ce sera une façon de nous freiner, mais les gens se trompent. Je suis prêt ; si on me demande de verser cette somme, ce sera chose faite dans l’immédiat. Rien ne m’arrêtera, dans ma volonté de conquérir le Pdci.
Quels sont les arguments dont vous disposez pour briguer le poste de président de votre parti ?
Référez-vous au thème du congrès : « Le Pdci face aux nouveaux défis : Renouveau, rajeunissement, renaissance ». Si honnêtement nos militants éprouvent le besoin de rajeunir le Pdci, pour qu’il soit le parti du renouveau et qu’il renaisse, alors j’ai le profil qu’il faut. Rien que pour cela, je pense que je dois être le président du Pdci. J’ai passé onze ans au Bureau politique, onze ans au secrétariat, onze ans à la tête de la jeunesse du parti et cela dans des conditions difficiles. J’ai acquis des expériences nécessaires pour me mettre au service des militants. J’ai le sentiment que je suis en phase avec les militants. J’aime bien Bédié, mais sa candidature n’est pas porteuse d’espérance. Sa candidature est un frein au rajeunissement.
Ce n’est pas la première fois qu’on touche aux textes du Pdci. Pourquoi cela vous gêne-t-il cette fois-ci ?
Toutes les associations ont le droit de modifier leurs textes et de les adapter. Le reste est une question de droit. Est-ce que les textes, mêmes amendés, permettent à Bédié d’être candidat à ce congrès ? Je laisserai le soin aux avocats que nous avons saisis de faire leur travail.
Récemment, vous étiez en France où vous avez rencontré Jacques Chirac. Bédié n’a-t-il pas demandé à l’ancien Président français de vous convaincre de retirer votre candidature ?
Je suis allé de moi-même en France parce que je suis dans une logique de reconstruction de l’œuvre de Félix Houphouet-Boigny. Vous savez ce qu’a été Chirac pour Houphouet. Celui qui se met dans la logique de la reconstruction d’une œuvre va là où il peut comprendre des choses. Chirac a été un maillon de l’héritage. Dans le sens de la continuité, il est l’un des repères auprès desquels tous les militants peuvent s’abreuver.
Quel sera votre avenir politique, si éventuellement vous n’êtes pas désigné président du Pdci ? Allez-vous créer votre parti politique ?
Est-ce que tous les militants du parti sont présidents du Pdci ? Pourquoi doit-on penser que si on n’est pas président du parti, on n’a plus d’avenir ? Ma carrière est au Pdci, j’y suis et j’y reste.
Réalisé par Alain Kpapo à Gagnoa
Quel est le sens de votre visite dans le département ?
Je suis là pour m’entretenir avec les secrétaires de sections de Gagnoa et d’Oumé; entretien relatif au douzième congrès du Pdci. Je suis venu leur expliquer pourquoi je suis candidat et pourquoi ils doivent me choisir. Malgré les intimidations, les menaces du ministre Guikahué, une bonne majorité s’est dégagée pour soutenir ma candidature. Par exemple, à Gagnoa-commune et sous-préfecture, il y avait 15 secrétaires sur 37. Ceux d’Oumé étaient au nombre de 50 sur 70. On est en démocratie, je ne cherche pas à avoir tous les secrétaires avec moi. Mais quand vous faites la somme, vous voyez bien mon poids dans le département. Il y a des endroits où j’ai 50 sur 50 ou même 100 sur 100 secrétaires. Je l’ai promis à nos militants et aux Ivoiriens, je gagnerai ces élections.
Le Bureau politique du Pdci a fixé la caution à 18 millions FCFA, cela ne vous dissuade-t-il pas ?
En prenant cette décision, on a pensé que ce sera une façon de nous freiner, mais les gens se trompent. Je suis prêt ; si on me demande de verser cette somme, ce sera chose faite dans l’immédiat. Rien ne m’arrêtera, dans ma volonté de conquérir le Pdci.
Quels sont les arguments dont vous disposez pour briguer le poste de président de votre parti ?
Référez-vous au thème du congrès : « Le Pdci face aux nouveaux défis : Renouveau, rajeunissement, renaissance ». Si honnêtement nos militants éprouvent le besoin de rajeunir le Pdci, pour qu’il soit le parti du renouveau et qu’il renaisse, alors j’ai le profil qu’il faut. Rien que pour cela, je pense que je dois être le président du Pdci. J’ai passé onze ans au Bureau politique, onze ans au secrétariat, onze ans à la tête de la jeunesse du parti et cela dans des conditions difficiles. J’ai acquis des expériences nécessaires pour me mettre au service des militants. J’ai le sentiment que je suis en phase avec les militants. J’aime bien Bédié, mais sa candidature n’est pas porteuse d’espérance. Sa candidature est un frein au rajeunissement.
Ce n’est pas la première fois qu’on touche aux textes du Pdci. Pourquoi cela vous gêne-t-il cette fois-ci ?
Toutes les associations ont le droit de modifier leurs textes et de les adapter. Le reste est une question de droit. Est-ce que les textes, mêmes amendés, permettent à Bédié d’être candidat à ce congrès ? Je laisserai le soin aux avocats que nous avons saisis de faire leur travail.
Récemment, vous étiez en France où vous avez rencontré Jacques Chirac. Bédié n’a-t-il pas demandé à l’ancien Président français de vous convaincre de retirer votre candidature ?
Je suis allé de moi-même en France parce que je suis dans une logique de reconstruction de l’œuvre de Félix Houphouet-Boigny. Vous savez ce qu’a été Chirac pour Houphouet. Celui qui se met dans la logique de la reconstruction d’une œuvre va là où il peut comprendre des choses. Chirac a été un maillon de l’héritage. Dans le sens de la continuité, il est l’un des repères auprès desquels tous les militants peuvent s’abreuver.
Quel sera votre avenir politique, si éventuellement vous n’êtes pas désigné président du Pdci ? Allez-vous créer votre parti politique ?
Est-ce que tous les militants du parti sont présidents du Pdci ? Pourquoi doit-on penser que si on n’est pas président du parti, on n’a plus d’avenir ? Ma carrière est au Pdci, j’y suis et j’y reste.
Réalisé par Alain Kpapo à Gagnoa