Après la décision du chef de l’Etat de remettre en liberté 3000 détenus, les responsables de la prison de Gagnoa disent attendre le décret d’application de la mesure, pour être mieux situés. De leur côté, les parents de prévenus ne se bousculent pas encore devant les pénitenciers pour savoir le sort réservé à leurs proches.
Le dernier conseil des ministres a décidé d’accorder la grâce à une catégorie de prisonniers. Cette décision, en principe, devait réjouir les parents des concernés qui, en pareille circonstance, devaient être nombreux aux alentours des maisons d’arrêts pour s’enquérir des modalités de libération ou pour voir si leurs proches vont en bénéficier ou pas. Mais ce n’est pas le cas à la prison civile de Gagnoa. En lieu et place des parents, ce sont les forces de sécurité que l’on aperçoit dans les environs de l’établissement pénitentiaire. Jusque-là, les responsables de ce lieu de détention ne sont pas encore situés sur l’applicabilité de cette décision gouvernementale. « On attend le décret d’application. Sans ce décret, nous ne pouvons déterminer le nombre exact de détenus qui peuvent bénéficier de cette mesure », déplore Germain Kouya, régisseur de la prison de Gagnoa. Il note que c’est à la lumière du décret d’application que ses services achemineront les dossiers des détenus éligibles à la grâce, au bureau du procureur pour appréciation. Naturellement, l’administration pénitentiaire souhaite l’effectivité de la grâce, afin que la prison se désengorge. Initialement prévue pour 200 personnes, elle enregistre actuellement 204 pensionnaires dont 3 femmes et 8 mineurs. La libération de certains d’entre eux permettra de mieux sécuriser les lieux, car l’effectif sera réduit. Ce qui évitera à l’avenir d’éventuelles évasions, comme ce fut le cas, il y a quelques mois. La maison de correction, il faut le signaler, souffre d’un manque de véhicule de liaison. Le convoyage des détenus de la cellule au palais de justice se fait par un véhicule 4x4 appartenant à la police. Outre cela, le premier responsable de la prison regrette que le crédit alimentaire des prévenus soit revu à la baisse, depuis le départ de l’ancien régisseur. Sans doute que dans les jours prochains, avec la prise du décret d’application de la mesure de grâce, les parents des prisonniers qui se font rares, montreront plus d’engouement et d’enthousiasme à retrouver leurs proches. A moins qu’ils ne soient désabusés par le comportement de ceux-ci.
Alain Kpapo à Gagnoa
Le dernier conseil des ministres a décidé d’accorder la grâce à une catégorie de prisonniers. Cette décision, en principe, devait réjouir les parents des concernés qui, en pareille circonstance, devaient être nombreux aux alentours des maisons d’arrêts pour s’enquérir des modalités de libération ou pour voir si leurs proches vont en bénéficier ou pas. Mais ce n’est pas le cas à la prison civile de Gagnoa. En lieu et place des parents, ce sont les forces de sécurité que l’on aperçoit dans les environs de l’établissement pénitentiaire. Jusque-là, les responsables de ce lieu de détention ne sont pas encore situés sur l’applicabilité de cette décision gouvernementale. « On attend le décret d’application. Sans ce décret, nous ne pouvons déterminer le nombre exact de détenus qui peuvent bénéficier de cette mesure », déplore Germain Kouya, régisseur de la prison de Gagnoa. Il note que c’est à la lumière du décret d’application que ses services achemineront les dossiers des détenus éligibles à la grâce, au bureau du procureur pour appréciation. Naturellement, l’administration pénitentiaire souhaite l’effectivité de la grâce, afin que la prison se désengorge. Initialement prévue pour 200 personnes, elle enregistre actuellement 204 pensionnaires dont 3 femmes et 8 mineurs. La libération de certains d’entre eux permettra de mieux sécuriser les lieux, car l’effectif sera réduit. Ce qui évitera à l’avenir d’éventuelles évasions, comme ce fut le cas, il y a quelques mois. La maison de correction, il faut le signaler, souffre d’un manque de véhicule de liaison. Le convoyage des détenus de la cellule au palais de justice se fait par un véhicule 4x4 appartenant à la police. Outre cela, le premier responsable de la prison regrette que le crédit alimentaire des prévenus soit revu à la baisse, depuis le départ de l’ancien régisseur. Sans doute que dans les jours prochains, avec la prise du décret d’application de la mesure de grâce, les parents des prisonniers qui se font rares, montreront plus d’engouement et d’enthousiasme à retrouver leurs proches. A moins qu’ils ne soient désabusés par le comportement de ceux-ci.
Alain Kpapo à Gagnoa