Yamoussoukro (Côte d’Ivoire). Sept soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont été tués dans des attaques armées en moins de deux semaines dans le pays, a annoncé lundi le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi.
"A Yamoussoukro nous avons enregistré quatre morts dans nos rangs dont un policier lors des attaques du 10, 12 et 15 septembre contre des patrouilles de nos forces’’, a déclaré le ministre de la défense, Paul Koffi Koffi à l’issue d’une réunion de sensibilisation avec les populations de Yamoussoukro.
Il a également indiqué qu’un gendarme et un militaire ont été tués dans l’attaque perpétrée le mercredi 18 septembre dernier sur l’axe Kong-Ferkéssédougou dans l’extrême Nord du pays.
" Dans la Sous Préfecture de Rubino dans le Département d’Agboville un soldat des Frci qui partait à son poste a été tué le samedi 20 septembre dernier’’, a-t-il ajouté en s’insurgeant contre ces ’’attaques injustifiées contre les Frci’’.
"L’Etat de droit n’est pas négociable", a lancé M. Koffi en invitant de Toumodi à Yamoussoukro les dozos (chasseurs traditionnels) à une ’’coopération" avec les forces de l’ordre. "Vous devrez jouer un rôle de renseignement pour nous", a poursuivi le ministre de la défense en s’adressant aux membres de cette confrérie dozo, souvent accusés de s’en prendre aux forces régulières.
"Nous avons décidé de renforcer les moyens de mobilité et le dispositif", a-t-il rassuré, faisant observer qu’une stratégie est mise en place pour "endiguer" le phénomène des coupeurs de route.
Selon le ministre de la défense, l’Autorité de désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (Addr) des ex-combattants a déjà réintégré 10 000 ex-combattants et collecté quelque 5000 armes. "Venez déposer vos armes (...) On ne vous fera rien’’, a-t-il encore lancé aux ex-combattants et miliciens.
Au total, l’émissaire du gouvernement a exhorté les différentes couches sociales notamment les ex-combattants avec un ton de fermeté à s’inscrire dans la logique de la paix.
Ces tueries sur les routes ivoiriennes interviennent alors que la situation sécuritaire s’était améliorée avec notamment la mise place par le Conseil national de sécurité (Cns) du Centre de coordination et des décisions opérationnelles (Ccdo).
LS/APA
"A Yamoussoukro nous avons enregistré quatre morts dans nos rangs dont un policier lors des attaques du 10, 12 et 15 septembre contre des patrouilles de nos forces’’, a déclaré le ministre de la défense, Paul Koffi Koffi à l’issue d’une réunion de sensibilisation avec les populations de Yamoussoukro.
Il a également indiqué qu’un gendarme et un militaire ont été tués dans l’attaque perpétrée le mercredi 18 septembre dernier sur l’axe Kong-Ferkéssédougou dans l’extrême Nord du pays.
" Dans la Sous Préfecture de Rubino dans le Département d’Agboville un soldat des Frci qui partait à son poste a été tué le samedi 20 septembre dernier’’, a-t-il ajouté en s’insurgeant contre ces ’’attaques injustifiées contre les Frci’’.
"L’Etat de droit n’est pas négociable", a lancé M. Koffi en invitant de Toumodi à Yamoussoukro les dozos (chasseurs traditionnels) à une ’’coopération" avec les forces de l’ordre. "Vous devrez jouer un rôle de renseignement pour nous", a poursuivi le ministre de la défense en s’adressant aux membres de cette confrérie dozo, souvent accusés de s’en prendre aux forces régulières.
"Nous avons décidé de renforcer les moyens de mobilité et le dispositif", a-t-il rassuré, faisant observer qu’une stratégie est mise en place pour "endiguer" le phénomène des coupeurs de route.
Selon le ministre de la défense, l’Autorité de désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (Addr) des ex-combattants a déjà réintégré 10 000 ex-combattants et collecté quelque 5000 armes. "Venez déposer vos armes (...) On ne vous fera rien’’, a-t-il encore lancé aux ex-combattants et miliciens.
Au total, l’émissaire du gouvernement a exhorté les différentes couches sociales notamment les ex-combattants avec un ton de fermeté à s’inscrire dans la logique de la paix.
Ces tueries sur les routes ivoiriennes interviennent alors que la situation sécuritaire s’était améliorée avec notamment la mise place par le Conseil national de sécurité (Cns) du Centre de coordination et des décisions opérationnelles (Ccdo).
LS/APA