Malgré l’appel des leaders politiques de tout bord, des adeptes de la violence en Guinée ont encore fait parler d’eux. Les assurances de la Commission Electorale Nationale Indépendante quant à la transparence dans l’organisation des élections législatives, n’ont pas altéré la volonté de ces va-t’en guerre qui veulent coûte que coûte endeuiller des familles avant le déroulement du scrutin 28 septembre 2013. Selon une source policière, à Ratoma, fief de l’opposition UFDG, les quartiers Bambeto, Cosa et Hamdalaye continuent de sombrer dans la violence.
Les affrontements entre partisans de Cellou Dalein Diallo et ceux de la Mouvance présidentielle ont fait de nombreux dégâts depuis le samedi 21 septembre 2013, date du report des élections : 1 mort et plus de 60 blessés. Devenus un véritable Far West, les jeunes de Bambeto, Cosa et Hamdalaye qui se regardent en chien de faïence, ont dressé des barricades un peu partout. Au point que les bus transportant les travailleurs de l’administration sont obligés de faire le grand tour. Une partie de la ville étant paralysée, les rares commerçants qui ont eu le courage d’ouvrir leurs boutiques, repartent aussitôt dans l’après-midi au risque de tomber dans les embouteillages. Même des médecins sans frontières qui travaillent avec la Croix-Rouge guinéenne n’ont pas échappé à la furia des manifestants qui suspectent toute présence étrangère dans cette partie de Conakry. Pendant ce temps, à Kaloum, commune où sont regroupées la majeure partie des institutions de la République, la sécurité est totalement garantie, l’armée veille au grain.
Dosso Villard, envoyé spécial
Les affrontements entre partisans de Cellou Dalein Diallo et ceux de la Mouvance présidentielle ont fait de nombreux dégâts depuis le samedi 21 septembre 2013, date du report des élections : 1 mort et plus de 60 blessés. Devenus un véritable Far West, les jeunes de Bambeto, Cosa et Hamdalaye qui se regardent en chien de faïence, ont dressé des barricades un peu partout. Au point que les bus transportant les travailleurs de l’administration sont obligés de faire le grand tour. Une partie de la ville étant paralysée, les rares commerçants qui ont eu le courage d’ouvrir leurs boutiques, repartent aussitôt dans l’après-midi au risque de tomber dans les embouteillages. Même des médecins sans frontières qui travaillent avec la Croix-Rouge guinéenne n’ont pas échappé à la furia des manifestants qui suspectent toute présence étrangère dans cette partie de Conakry. Pendant ce temps, à Kaloum, commune où sont regroupées la majeure partie des institutions de la République, la sécurité est totalement garantie, l’armée veille au grain.
Dosso Villard, envoyé spécial