Le dimanche 22 septembre dernier, Claudel Guigui, membre du secrétariat national chargé des finances et du patrimoine, a donné une conférence de presse au 24, rue Antoine-Julien Hénard dans le 12ème arrondissement parisien. « Je demande au président Pascal Affi N'guessan de nous conduire à un congrès afin de faire un état des lieux de notre maison commune qu’est le FPI » a interpellé celui qui semble se définir comme le leader de la fronde anti Affi N’guessan en France.
C’est devant une vingtaine de militants et sympathisants du Front populaire ivoirien de France (FPI) que Claudel Guigui a déroulé son chapelet d’interrogations à l’endroit du premier responsable de son organisation politique. L’actuel représentant Europe du secrétariat national chargé des finances et du patrimoine du FPI, Claudel Guigui n’a pas pris de gant pour déclarer aux journalistes son incompréhension dans les récentes sorties d’Affi Nguessan: «Je ne comprends pas mon président Affi N’guessan. Après plus de deux ans de détention, il fait des tournées pour déclarer son accession prochaine à la magistrature suprême de notre pays (…) Ses ambitions sont normales et justes, et nous ne voulons pas encourager la politique de la chaise vide. Mais le président Affi devrait d’abord rassembler ses troupes de sorte à faire l’inventaire de la maison FPI. Tirer les bonnes leçons de ce qui s’est passé, et ensuite désigner notre champion pour la présidentielle à venir ». Pour celui qui se défend cependant d'être un anti-Affi au sein FPI, la question de la candidature de ce dernier à la prochaine présidentielle est hâtive. « Il nous faudra aller au congrès d’abord de sorte à faire le bilan de la gestion du parti, nous verrons certainement le reste après… », a justifié Claudel Guigui. Sur la question de savoir un congrès pourquoi faire quand les échéances de 2015 se profilent à l’horizon, l’homme répond sans ambages : « Comme je l’avais dit, pour faire le bilan (…) Vous savez, quand la direction intérimaire prenait les charges du parti à l'emprisonnement du président Affi, les caisses étaient quasiment vides. Comment un parti politique qui a perçu pendant quatre ans les financements publics annuels de l’Etat de 800 millions a pu se retrouver désargenté au lendemain de l’arrestation du président Laurent Gbagbo ? Pourtant le compte du FPI n’a pas été gelé. Tout en sachant que le parti n’a pas participé au financement de la campagne du président Gbagbo, il est incompréhensible que le compte de notre parti soit vide. Et c’est entre autres de cela que nous devons parler au prochain congrès du parti ». L’ancien secrétaire de la section du FPI de l’Île-de-France a aussi dénoncé les dernières nominations faites par Pascal Affi N'guessan, principalement la promotion de Brigitte Kuyo au secrétariat national chargé des représentations du Fpi et de la diaspora. «Je ne comprends pas que le président Affi ait nommé Brigitte Kuyo secrétaire nationale chargée des représentations et de la diaspora alors que cette dernière avait été limogée pour insubordination à la direction intérimaire qu’elle a d’ailleurs traitée de ‘’putschiste’’ dans la presse. Pour moi, cette promotion est une prime à l’insubordination », s’est indigné le conférencier du jour. Plus loin dans les échanges, Claudel Guigui a dit fermement qu’il assumait entièrement tout ce qu’il avançait : « Je parles en tant que militant de base, et je n’ai personne derrière moi. Et il est temps que la direction écoute la base ».
Jean-Paul Oro à Paris
C’est devant une vingtaine de militants et sympathisants du Front populaire ivoirien de France (FPI) que Claudel Guigui a déroulé son chapelet d’interrogations à l’endroit du premier responsable de son organisation politique. L’actuel représentant Europe du secrétariat national chargé des finances et du patrimoine du FPI, Claudel Guigui n’a pas pris de gant pour déclarer aux journalistes son incompréhension dans les récentes sorties d’Affi Nguessan: «Je ne comprends pas mon président Affi N’guessan. Après plus de deux ans de détention, il fait des tournées pour déclarer son accession prochaine à la magistrature suprême de notre pays (…) Ses ambitions sont normales et justes, et nous ne voulons pas encourager la politique de la chaise vide. Mais le président Affi devrait d’abord rassembler ses troupes de sorte à faire l’inventaire de la maison FPI. Tirer les bonnes leçons de ce qui s’est passé, et ensuite désigner notre champion pour la présidentielle à venir ». Pour celui qui se défend cependant d'être un anti-Affi au sein FPI, la question de la candidature de ce dernier à la prochaine présidentielle est hâtive. « Il nous faudra aller au congrès d’abord de sorte à faire le bilan de la gestion du parti, nous verrons certainement le reste après… », a justifié Claudel Guigui. Sur la question de savoir un congrès pourquoi faire quand les échéances de 2015 se profilent à l’horizon, l’homme répond sans ambages : « Comme je l’avais dit, pour faire le bilan (…) Vous savez, quand la direction intérimaire prenait les charges du parti à l'emprisonnement du président Affi, les caisses étaient quasiment vides. Comment un parti politique qui a perçu pendant quatre ans les financements publics annuels de l’Etat de 800 millions a pu se retrouver désargenté au lendemain de l’arrestation du président Laurent Gbagbo ? Pourtant le compte du FPI n’a pas été gelé. Tout en sachant que le parti n’a pas participé au financement de la campagne du président Gbagbo, il est incompréhensible que le compte de notre parti soit vide. Et c’est entre autres de cela que nous devons parler au prochain congrès du parti ». L’ancien secrétaire de la section du FPI de l’Île-de-France a aussi dénoncé les dernières nominations faites par Pascal Affi N'guessan, principalement la promotion de Brigitte Kuyo au secrétariat national chargé des représentations du Fpi et de la diaspora. «Je ne comprends pas que le président Affi ait nommé Brigitte Kuyo secrétaire nationale chargée des représentations et de la diaspora alors que cette dernière avait été limogée pour insubordination à la direction intérimaire qu’elle a d’ailleurs traitée de ‘’putschiste’’ dans la presse. Pour moi, cette promotion est une prime à l’insubordination », s’est indigné le conférencier du jour. Plus loin dans les échanges, Claudel Guigui a dit fermement qu’il assumait entièrement tout ce qu’il avançait : « Je parles en tant que militant de base, et je n’ai personne derrière moi. Et il est temps que la direction écoute la base ».
Jean-Paul Oro à Paris