Trois jours d’activités politiques intenses. Mais aussi trois jours de retrouvailles et de liesse avec les militants. En tout cas, la visite qu’Ettien Amoakon a effectuée les 20, 21 et 22 septembre derniers, dans la commune d’Abengourou était très attendue. Il s’agissait pour l’ancien ministre de remettre les militants en ordre de bataille. Et le discours cadrait avec l’objectif : «Ils ont essayé par la violence, de nous réduire à néant, de détruire le Front Populaire Ivoirien, ils ont échoué. Le pouvoir d’Alassane Ouattara n’a pas réussi à faire disparaître le FPI. Sa violence a atteint ses limites». Au-delà de ce constat, l’ancien prisonnier politique de Boundiali a exhorté les militants : «Nous devons maitriser la peur. Nous ne devons pas reculer. Car il y va de la vie de nos enfants. Nous devons tout faire pour gagner les élections prochaines», a-t-il dit.
Remobilisation mais aussi retrouvailles entre militants et frères après la crise et ses nombreuses implications. A Adaou comme dans les quartiers visités, la joie et l’émotion étaient au rendez-vous. Les populations voulaient toucher l’ex-prisonnier politique. En dépit de l’ambiance festive, Ettien Amoakon a fait savoir aux militants que les détracteurs de Laurent Gbagbo veulent faire croire qu’il a perdu les élections. «Ce qui n’est pas juste. Malgré les violences qui ont émaillé ce scrutin, Laurent Gbagbo a bel et bien remporté ces élections», a-t-il tranché. Pour lui, les ennemis de la Côte d’Ivoire avaient un plan criminel qu’ils ont déroulé en tentant un coup d’Etat en 2002 qui a finalement abouti le 11 avril 2011. Les manifestations de ce coup de force sont les arrestations arbitraires, les confiscations de libertés et des biens.
Parlant de Laurent Gbagbo détenu injustement à la Cour pénale internationale, Ettien Amoakon a été clair et précis. Il a annoncé qu’il sera bientôt parmi les Ivoiriens, tout comme Blé Goudé, Jean-Yves Dibopieu, Simone Ehivet Gbagbo et tous les autres prisonniers politiques.
Jean Goudalé
Remobilisation mais aussi retrouvailles entre militants et frères après la crise et ses nombreuses implications. A Adaou comme dans les quartiers visités, la joie et l’émotion étaient au rendez-vous. Les populations voulaient toucher l’ex-prisonnier politique. En dépit de l’ambiance festive, Ettien Amoakon a fait savoir aux militants que les détracteurs de Laurent Gbagbo veulent faire croire qu’il a perdu les élections. «Ce qui n’est pas juste. Malgré les violences qui ont émaillé ce scrutin, Laurent Gbagbo a bel et bien remporté ces élections», a-t-il tranché. Pour lui, les ennemis de la Côte d’Ivoire avaient un plan criminel qu’ils ont déroulé en tentant un coup d’Etat en 2002 qui a finalement abouti le 11 avril 2011. Les manifestations de ce coup de force sont les arrestations arbitraires, les confiscations de libertés et des biens.
Parlant de Laurent Gbagbo détenu injustement à la Cour pénale internationale, Ettien Amoakon a été clair et précis. Il a annoncé qu’il sera bientôt parmi les Ivoiriens, tout comme Blé Goudé, Jean-Yves Dibopieu, Simone Ehivet Gbagbo et tous les autres prisonniers politiques.
Jean Goudalé
