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Politique Publié le jeudi 26 septembre 2013 | Présidence

Discours du Président à la 68 ème session de l’assemblee generale des nations-unies

© Présidence Par C I bou T
68ième Assemblée Générale des Nations Unies : le President de la République Alassane Ouattara lors de son allocution
Mardi 24 septembre 2013 . New York. Le president Alassane Ouattara lors de son allocution
Monsieur le Président,

Le monde auquel nous aspirons ne sera possible que si nous relevons le défi de la paix et de la sécurité, mais aussi celui de la démocratie à travers le retour aux valeurs de la Charte des Nations Unies.

Trop de guerres et de conflits continuent de déchirer l’humanité et de miner les efforts de développement de nombreux pays. Nous devons collectivement y mettre fin, en privilégiant les seuls intérêts des peuples, grâce aux instruments dont nous nous sommes dotés. C’est en renouvelant les fondements de notre solidarité, que nous parviendrons à enrayer les nouvelles menaces telles que le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le trafic de drogue et d’armes, la traite des êtres humains, la piraterie maritime.

L’assaut terroriste, d’une rare violence, qui a endeuillé le Kenya en est la manifestation et nous rappelle l’urgence d’une action collective contre cette menace. Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte ignoble qui nous montre que la lutte contre le terrorisme est un combat sans répit, qui doit changer notre perception de la sécurité. Dans ces moments de grande douleur, je voudrais, au nom de mon pays et de l’Afrique de l’Ouest, témoigner au peuple frère du Kenya et à son Président, notre compassion et notre soutien.

Mesdames et Messieurs,
Honorables Délégués,

La Gouvernance internationale doit se démocratiser et incarner davantage le consensus universel et les valeurs de nos nations. En effet, le monde a besoin de se reconnaître dans ses institutions multilatérales afin de lutter efficacement contre les menaces de ce nouveau siècle.

L’Afrique de l’Ouest est consciente de la menace que fait peser sur son développement, la dégradation de l’environnement sécuritaire et la prolifération de nouveaux facteurs d’instabilité. C’est donc à juste titre que les Chefs d’Etats de la CEDEAO mettent tout en œuvre, avec détermination et avec l’appui de la Communauté internationale, pour le rétablissement et la préservation de la paix dans la région.

C’est pourquoi nous avons accueilli avec une grande satisfaction le rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali et la bonne tenue de l’élection présidentielle dans ce pays frère.

Ces succès ne doivent toutefois pas cacher les énormes défis auxquels notre région reste confrontée.
J’invite donc la communauté internationale à tirer les leçons du conflit au Mali et à soutenir la CEDEAO et l’Union Africaine dans la mise en place d’une politique de sécurité cohérente et proactive ; le terrorisme dans la région du Sahel se déplace à l’intérieur d’un espace dont des pans entiers échappent à l’autorité des Etats.
La menace dépasse les frontières du continent africain et appelle à une réponse internationale concertée à la hauteur des enjeux.

Monsieur le Président
Mesdames, Messieurs

J’encourage les bailleurs de fonds et nos partenaires traditionnels à apporter leur soutien aux Nations Unies et à nos Etats dans le cadre de cette stratégie.

Nous saluons l’annonce de la visite prochaine du Secrétaire général des Nations unies et du Président de la Banque Mondiale, dans la région du sahel afin de mobiliser l’ensemble de la Communauté internationale et des Institutions financières.





A présent, Mesdames et Messieurs,
Honorables Délégués,

Si nous voulons clore le cycle des crises politico-militaires en Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau devrait elle aussi bénéficier de la solidarité internationale. C’est à ce prix que nous pourrons consolider la transition inclusive actuelle et permettre au Gouvernement d’organiser des élections démocratiques en novembre prochain.
C’est pourquoi, au nom de la CEDEAO, j’invite la Communauté internationale à contribuer au financement des élections générales dans ce pays.

Monsieur le Président,

Je voudrais pour conclure, rappeler à notre auguste assemblée, que pour relever les défis de la paix et la sécurité internationale, nous devons plus que jamais mettre en œuvre les engagements pris au cours des conférences et des réunions au Sommet des Nations Unies. Le droit au développement doit devenir une réalité pour tous, tel qu’énoncé dans la Déclaration du Millénaire, unanimement adoptée en Septembre 2000.
Nous devons tous tirer les leçons des insuffisances du passé, pour mieux construire un monde nouveau, que nous voulons radieux pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour nos petits-enfants.

Je vous remercie.

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