Le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a pris part, ce jeudi 26 Septembre 2013, à New York, à la table ronde au sommet entre le Japon et les Communautés Economiques régionales, la BAD et le NEPAD et a assisté à l’initiative de la ‘’Fondation Clinton’’ pour la sauvegarde des Eléphants, en marge de la 68ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.
La table ronde organisée par le gouvernement japonais et consacrée aux défis agricoles du moment et les réponses adéquates à y apporter, a permis aux participants de réfléchir à l’autonomisation des agriculteurs africains en tant qu’acteurs économiques.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a insisté sur la question de la pauvreté en milieu rural, liée selon lui, à de multiples facteurs, notamment les conditions climatiques et environnementales, les difficultés d’accès aux moyens de production, les problèmes d’accès à la formation, l’étroitesse et l’instabilité des marchés, la faiblesse, voire l’absence d’infrastructures et des services efficaces en appui aux producteurs et aux acteurs du secteur agro-industriel.
Pour le Président de la République, l’agriculture doit demeurer la priorité de l’Afrique de l’Ouest pour faire face au taux élevé de pauvreté de la population. C’est pourquoi, la CEDEAO, a-t-il indiqué, s’est fixée comme ambition, de mieux exploiter nos potentialités agricoles afin d’assurer la sécurité alimentaire, une gestion rationnelle des ressources naturelles dans nos pays et une rémunération décente aux producteurs agricoles.
Dans cette même optique, le Chef de l’Etat a exhorté les pays africains à la dynamisation des marchés régionaux, car avec des marchés importants tels que celui de notre sous-région ouest-africaine (plus de 300 millions d’habitants), nous pouvons essayer d’avoir une offensive en matière de production de riz et d’autres produits alimentaires qui pourront avoir des débouchés naturels.
Evoquant les défis sécuritaires, climatiques et les questions de famine en Afrique de l’ouest, dont une grande partie se trouve dans le Sahel, le Président Alassane OUATTARA a préconisé d’axer le partenariat Afro-Japonais sur l’aide à la modernisation de l’agriculture des pays du Sahel, de sorte que les exploitations familiales, notamment au niveau des femmes et des jeunes, puissent générer des revenus pour cette proportion de la population.
Le Chef de l’Etat qui considère également que la création des marchés régionaux est essentielle pour la valorisation de la dignité des populations, a indiqué que la CEDEAO a un programme ambitieux de sécurité alimentaire, à travers notamment, le renforcement des capacités et la mise en place de stocks de sécurité alimentaire.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a réaffirmé la détermination de la CEDEAO à collaborer avec le Japon et son gouvernement dans le cadre du NEPAD et de l’Union Africaine pour l’identification de projets concrets, dont le financement permettra de donner à l’agriculture, tout le rôle qu’il lui revient dans le développement socio-économique de nos pays.
Dans la matinée, le Chef de l’Etat a pris part à l’initiative de la ‘’Fondation Clinton’’ pour la sauvegarde des Eléphants.
Cette initiative organisée chaque année et regroupant des Sommités du monde entier, notamment des Chefs d’Etat et de Gouvernement, des prix Nobel de la paix et des leaders d’opinion, a pour but de mener des actions de sensibilisation pour la lutte contre le braconnage des Eléphants en Afrique et le commerce illicite d’Ivoire.
Il s’agit, comme l’a souligné Mme Hillary CLINTON, au cours de la cérémonie, de mettre en place une stratégie pour endiguer le commerce de l’Ivoire, car c’est l’existence de ce commerce qui entraîne le braconnage d’éléphants.
Quant au Président Ali BONGO ODIMBA qui est intervenu, au nom de ses pairs africains présents, il a suggéré la tolérance zéro pour les braconniers, car si l’on n’y prend garde, les générations futures ne connaîtront pas cette espèce animale.
Notons qu’au terme de ces deux activités, le Président Alassane OUATTARA a quitté New York à 23h GMT (19h, heure locale) pour Paris.
La table ronde organisée par le gouvernement japonais et consacrée aux défis agricoles du moment et les réponses adéquates à y apporter, a permis aux participants de réfléchir à l’autonomisation des agriculteurs africains en tant qu’acteurs économiques.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a insisté sur la question de la pauvreté en milieu rural, liée selon lui, à de multiples facteurs, notamment les conditions climatiques et environnementales, les difficultés d’accès aux moyens de production, les problèmes d’accès à la formation, l’étroitesse et l’instabilité des marchés, la faiblesse, voire l’absence d’infrastructures et des services efficaces en appui aux producteurs et aux acteurs du secteur agro-industriel.
Pour le Président de la République, l’agriculture doit demeurer la priorité de l’Afrique de l’Ouest pour faire face au taux élevé de pauvreté de la population. C’est pourquoi, la CEDEAO, a-t-il indiqué, s’est fixée comme ambition, de mieux exploiter nos potentialités agricoles afin d’assurer la sécurité alimentaire, une gestion rationnelle des ressources naturelles dans nos pays et une rémunération décente aux producteurs agricoles.
Dans cette même optique, le Chef de l’Etat a exhorté les pays africains à la dynamisation des marchés régionaux, car avec des marchés importants tels que celui de notre sous-région ouest-africaine (plus de 300 millions d’habitants), nous pouvons essayer d’avoir une offensive en matière de production de riz et d’autres produits alimentaires qui pourront avoir des débouchés naturels.
Evoquant les défis sécuritaires, climatiques et les questions de famine en Afrique de l’ouest, dont une grande partie se trouve dans le Sahel, le Président Alassane OUATTARA a préconisé d’axer le partenariat Afro-Japonais sur l’aide à la modernisation de l’agriculture des pays du Sahel, de sorte que les exploitations familiales, notamment au niveau des femmes et des jeunes, puissent générer des revenus pour cette proportion de la population.
Le Chef de l’Etat qui considère également que la création des marchés régionaux est essentielle pour la valorisation de la dignité des populations, a indiqué que la CEDEAO a un programme ambitieux de sécurité alimentaire, à travers notamment, le renforcement des capacités et la mise en place de stocks de sécurité alimentaire.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a réaffirmé la détermination de la CEDEAO à collaborer avec le Japon et son gouvernement dans le cadre du NEPAD et de l’Union Africaine pour l’identification de projets concrets, dont le financement permettra de donner à l’agriculture, tout le rôle qu’il lui revient dans le développement socio-économique de nos pays.
Dans la matinée, le Chef de l’Etat a pris part à l’initiative de la ‘’Fondation Clinton’’ pour la sauvegarde des Eléphants.
Cette initiative organisée chaque année et regroupant des Sommités du monde entier, notamment des Chefs d’Etat et de Gouvernement, des prix Nobel de la paix et des leaders d’opinion, a pour but de mener des actions de sensibilisation pour la lutte contre le braconnage des Eléphants en Afrique et le commerce illicite d’Ivoire.
Il s’agit, comme l’a souligné Mme Hillary CLINTON, au cours de la cérémonie, de mettre en place une stratégie pour endiguer le commerce de l’Ivoire, car c’est l’existence de ce commerce qui entraîne le braconnage d’éléphants.
Quant au Président Ali BONGO ODIMBA qui est intervenu, au nom de ses pairs africains présents, il a suggéré la tolérance zéro pour les braconniers, car si l’on n’y prend garde, les générations futures ne connaîtront pas cette espèce animale.
Notons qu’au terme de ces deux activités, le Président Alassane OUATTARA a quitté New York à 23h GMT (19h, heure locale) pour Paris.
