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Politique Publié le jeudi 26 septembre 2013 | Le Patriote

Congrès du PDCI-RDA/ Britto Nama Boniface (Délégué PDCI Daloa) : “Nous avions dit à Mady de ne pas être candidat”

Une rencontre de vérité. C’est le vrai sens de la conférence que le délégué départemental du PDCI-RDA à Daloa, Britto Naman Boniface, a eu hier avec la presse à sa résidence de Cocody. Au cours de cette conférence de presse, l’ancien ministre du Plan et du Développement à abordé sans faux-fuyants la question de la candidature du Pr Alphonse Djédjé Mady, dont on dit qu’il est proche. « Djédjé Mady n’est pas seulement un proche. C’est mon frère. Nous nous connaissons depuis 1961 au collège. Même si nous ne partageons pas toujours certaines analyses », a reconnu d’entrée le conférencier. Mais pour ce qui est de sa candidature, le délégué départemental du chef-lieu de la région natale du secrétaire général du PDCI-RDA a été suffisamment clair : « Nous avions dit à Djédjé Mady, en octobre 2012, au cours d’une réunion du collectif des délégués PDCI du Haut Sassandra que si le président Henri Konan Bédié était candidat à sa propre succession, il n’était pas question que l’un d’entre nous soit candidat ». En dépit de cette position commune prise par tous les 31 délégués du Collectif, le ministre Britto dit avoir regretté le fait que le Pr Alphonse Djédjé Mady ait fait acte de candidature. Le conférencier a précisé avoir appris cette candidature par voie de presse. Il a rappelé pourtant que des démarches ont été entreprises pour dissuader le numéro 2 du parti doyen d’être candidat contre le président Bédié. « Je suis solidaire de la décision que nous avons prise au niveau du Collectif. Et mon candidat, c’est Henri Konan Bédié », a-t-il martelé. Avant d’ajouter que Mady aurait dû s’abstenir pour plusieurs raisons. D’abord parce que le PDCI-RDA a perdu son rang de premier parti dans sa régionale natale. « Là où les autres donnent 80% de voix, nous donnons 20%. Sommes-nous fondés à prendre la tête du parti ? Quand nous allons rattraper notre retard, nous serons fondés à revendiquer la tête », a-t-il argué. Ensuite, le délégué départemental estime que, vu la situation politique actuelle, personnes d’autre à part le président Bédié ne peut diriger le PDCI-RDA. Pour lui, le PDCI-RDA doit sortir fort et rassemblé de ce Congrès. Par conséquent, il faut faire évoluer les textes pour lui permettre de continuer à gérer ce parti. Le conférencier a profité de l’occasion pour revenir sur les rumeurs qui font état qu’il a refusé de battre campagne pour Ouattara au second tour. « Vous savez, la vérité finit toujours par rattraper le mensonge. Je n’ai aucun problème avec le président Ouattara. Mon absence au second tour de l’élection présidentielle de 2010 s’explique par un problème que j’ai eu dont les présidents Bédié, Zady Kessy, les ministres Ahoussou Jeannot et Djédjé Mady ont été informés. Le président Ouattara qui certainement a été également saisi, sait pourquoi je n’étais pas à Daloa. Mais mon directeur de campagne adjoint, Séry Bi N’Guessan me faisait le point et suivait sur le terrain les instructions que je lui donnais », a-t-il rectifié. Le ministre Britto Naman, pour terminer, a appelé les Ivoiriens à poser des actes qui apaisent pour donner une chance à la réconciliation. « Il faut faire en sorte qu’il y ait des actes qui incitent à la réconciliation. Car, pour paraphraser Houphouët-Boigny, nous disons que la réconciliation, ce n’est pas un mot. C’est un comportement », a-t-il conclu.
Jean-Claude Coulibaly
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