Né à Léo, dans la province de la Sissili, au Burkina Faso, Jean-Baptiste Natama est une personnalité pluridisciplinaire qui dirige, depuis, le 15 octobre 2012, le cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine. Poste stratégique dans la connaissance et la gestion des dossiers relatifs aux départements, aux Etats membres et autres partenaires.
L’homme dispose d’un impressionnant éventail d’expériences pour assumer à bien ses fonctions. Juriste, diplomate, officier militaire, politologue, poète, essayiste et écrivain, Jean-Baptiste Natama a pour ainsi dire le profil de l’emploi. Un profil parfait d’universitaire doublé d’un conséquent bagage stratégique que lui confère sa formation militaire - « La formation militaire est un atout dans la diplomatie car, dans l’approche et l’analyse des questions internationales, la stratégie et la géostratégie jouent un rôle déterminant », dit le diplomate avisé. Juriste, diplômé de l’Université de Nantes (France), Jean-Baptiste Natama est également un gestionnaire sérieux et efficace.
Après avoir exercé diverses fonctions au ministère burkinabè de la Défense de 1984 à 1990, celui qui est également titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en droit et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en stratégie et diplomatie entame une riche carrière diplomatique, d’abord au ministère burkinabè des Affaires étrangères (1991 à 1995) puis au sein de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), où il est affecté au Burundi pendant un an. Il ne s’arrêtera pas là puisqu’il est sollicité par l’Organisation des Nations unies (ONU) au service de laquelle il met ses compétences, de 1996 à 2002, dans des pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Rwanda.
A partir de là, le parcours professionnel de cet homme, commandeur de l’Ordre national du Burkina Faso, et récipiendaire entre autres de la médaille d’honneur militaire burkinabè ainsi que de la médaille du mérite de l’OUA, sera un incessant va-et-vient entre son pays et les institutions internationales. C’est ainsi qu’il rentre chez lui, en 2002, pour assumer pendant deux ans les fonctions de conseiller diplomatique du ministre de la Coopération régionale. Deux années plus tard, il est sollicité par l’Union africaine pour ouvrir sa mission au Soudan pour le Darfour. En 2006, Jean-Baptiste Natama est de nouveau nommé par les plus hautes autorités de son pays au poste de Secrétaire permanent et Point focal du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) et du NEPAD.
Un homme de terrain…
Il travaillera ainsi inlassablement, plusieurs années durant, à concevoir et affiner ce processus, lui donnant un véritable contenu, avec à la clé des rapports bien ficelés. Pour lui, « le type de gouvernance qui stimule la pleine productivité de l’homme, c’est celui qui le responsabilise à la base, qui galvanise son génie, encourage et accompagne ses initiatives productrices et libère ce qui fait de lui un être social : à savoir sa force de pensée et de proposition dans la collectivité ». Le diplomate chevronné est un homme de terrain. Il se retrouve une fois de plus hors de son pays. Il a seconde le Haut Représentant de l’UA pour l’opérationnalisation de la Force africaine en attente.
Expert des Nations Unies et de l’Union africaine pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Baptiste Natama est au cœur du combat de l’Afrique pour le progrès. Il fait partie des personnalités du continent les plus avisées sur les questions internationales. Facilitateur pour le Centre Pearson du Canada pour les opérations de maintien de la paix, il est régulièrement désigné comme envoyé spécial du Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans certains pays pour gérer divers dossiers.
Ce médiateur de talent est aussi un enseignant visiteur. Il opère pour le compte de l’ONU et de l’UA à l’Institut diplomatique du Caire (Egypte), au Centre international de formation pour les opérations de maintien de la paix à Nairobi (Kenya), à l’Ecole de maintien de la paix de Bamako (Mali), au Centre régional de formation pour les opérations de maintien de la paix de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à Harare (Zimbabwe) et à l’Ecole de défense nationale du Nigéria (Abuja).
Doctorant en Administration de la paix (CDR) à New York, Jean-Baptiste Natama, auteur de nombreuses publications notamment le recueil de poèmes ‘’Tourbillon et Paroles bleues ‘’, (éd. Kuljama, 2004) – ‘’ Va, courage ! Prends mes bras pour fendre injustice, oppression, domination adventices ‘’ et de ‘’ Les droits de l’homme et le MAEP ‘’, (éd. Flamboyant, 2009), parle français, anglais, allemand, espagnol, arabe ainsi que plusieurs langues africaines dont le kirundi, kinyarwanda, swahili, bambara, gulmanceman, mooré, bissa… Un polyglotte qui met plutôt en avant sa « citoyenneté » africaine : un Africain faisant partie intégrante de la civilisation universelle, celle de l’humain et de l’humanisme. Un Africain pétri de son africanité et pour qui « une chose est sûre : il ne saurait y avoir de développement durable sans promotion de l’Etat de droit, et donc sans respect des droits de l’Homme ».
C’est pourquoi, Jean-Baptiste Natama le professe avec force dans ‘’Tourbillon et paroles bleues’’ : « Tu dois, contre les lassantes vicissitudes, opposer aux pirates et malfrats égoïstes la dignité des preux garants de l’intérêt collectif, apte à traquer l’injuste corrompu qui veut emmurer la liberté ».
RD
L’homme dispose d’un impressionnant éventail d’expériences pour assumer à bien ses fonctions. Juriste, diplomate, officier militaire, politologue, poète, essayiste et écrivain, Jean-Baptiste Natama a pour ainsi dire le profil de l’emploi. Un profil parfait d’universitaire doublé d’un conséquent bagage stratégique que lui confère sa formation militaire - « La formation militaire est un atout dans la diplomatie car, dans l’approche et l’analyse des questions internationales, la stratégie et la géostratégie jouent un rôle déterminant », dit le diplomate avisé. Juriste, diplômé de l’Université de Nantes (France), Jean-Baptiste Natama est également un gestionnaire sérieux et efficace.
Après avoir exercé diverses fonctions au ministère burkinabè de la Défense de 1984 à 1990, celui qui est également titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en droit et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en stratégie et diplomatie entame une riche carrière diplomatique, d’abord au ministère burkinabè des Affaires étrangères (1991 à 1995) puis au sein de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue Union africaine (UA), où il est affecté au Burundi pendant un an. Il ne s’arrêtera pas là puisqu’il est sollicité par l’Organisation des Nations unies (ONU) au service de laquelle il met ses compétences, de 1996 à 2002, dans des pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Rwanda.
A partir de là, le parcours professionnel de cet homme, commandeur de l’Ordre national du Burkina Faso, et récipiendaire entre autres de la médaille d’honneur militaire burkinabè ainsi que de la médaille du mérite de l’OUA, sera un incessant va-et-vient entre son pays et les institutions internationales. C’est ainsi qu’il rentre chez lui, en 2002, pour assumer pendant deux ans les fonctions de conseiller diplomatique du ministre de la Coopération régionale. Deux années plus tard, il est sollicité par l’Union africaine pour ouvrir sa mission au Soudan pour le Darfour. En 2006, Jean-Baptiste Natama est de nouveau nommé par les plus hautes autorités de son pays au poste de Secrétaire permanent et Point focal du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) et du NEPAD.
Un homme de terrain…
Il travaillera ainsi inlassablement, plusieurs années durant, à concevoir et affiner ce processus, lui donnant un véritable contenu, avec à la clé des rapports bien ficelés. Pour lui, « le type de gouvernance qui stimule la pleine productivité de l’homme, c’est celui qui le responsabilise à la base, qui galvanise son génie, encourage et accompagne ses initiatives productrices et libère ce qui fait de lui un être social : à savoir sa force de pensée et de proposition dans la collectivité ». Le diplomate chevronné est un homme de terrain. Il se retrouve une fois de plus hors de son pays. Il a seconde le Haut Représentant de l’UA pour l’opérationnalisation de la Force africaine en attente.
Expert des Nations Unies et de l’Union africaine pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Baptiste Natama est au cœur du combat de l’Afrique pour le progrès. Il fait partie des personnalités du continent les plus avisées sur les questions internationales. Facilitateur pour le Centre Pearson du Canada pour les opérations de maintien de la paix, il est régulièrement désigné comme envoyé spécial du Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans certains pays pour gérer divers dossiers.
Ce médiateur de talent est aussi un enseignant visiteur. Il opère pour le compte de l’ONU et de l’UA à l’Institut diplomatique du Caire (Egypte), au Centre international de formation pour les opérations de maintien de la paix à Nairobi (Kenya), à l’Ecole de maintien de la paix de Bamako (Mali), au Centre régional de formation pour les opérations de maintien de la paix de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à Harare (Zimbabwe) et à l’Ecole de défense nationale du Nigéria (Abuja).
Doctorant en Administration de la paix (CDR) à New York, Jean-Baptiste Natama, auteur de nombreuses publications notamment le recueil de poèmes ‘’Tourbillon et Paroles bleues ‘’, (éd. Kuljama, 2004) – ‘’ Va, courage ! Prends mes bras pour fendre injustice, oppression, domination adventices ‘’ et de ‘’ Les droits de l’homme et le MAEP ‘’, (éd. Flamboyant, 2009), parle français, anglais, allemand, espagnol, arabe ainsi que plusieurs langues africaines dont le kirundi, kinyarwanda, swahili, bambara, gulmanceman, mooré, bissa… Un polyglotte qui met plutôt en avant sa « citoyenneté » africaine : un Africain faisant partie intégrante de la civilisation universelle, celle de l’humain et de l’humanisme. Un Africain pétri de son africanité et pour qui « une chose est sûre : il ne saurait y avoir de développement durable sans promotion de l’Etat de droit, et donc sans respect des droits de l’Homme ».
C’est pourquoi, Jean-Baptiste Natama le professe avec force dans ‘’Tourbillon et paroles bleues’’ : « Tu dois, contre les lassantes vicissitudes, opposer aux pirates et malfrats égoïstes la dignité des preux garants de l’intérêt collectif, apte à traquer l’injuste corrompu qui veut emmurer la liberté ».
RD
