Une quinzaine de spécialistes chargés de la sécurité de cinq pays d'Afrique (Côte d' Ivoire, Burundi, Burkina, Niger et Tchad) tiennent du 23 au 25 septembre à Ouagadougou, une réunion en vue de maîtriser les techniques de négociation en cas de prise d'otages. Dénommée « Négociation prise d'otages ».
Cette formation initiée par le projet « Appui à la sûreté de l'aviation civile en Afrique (ASACA) s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un dispositif stratégique contre le terrorisme dans sa phase 2. Ce projet a pour ambition d'uniformiser les procédures qu'elles soient relatives à la réglementation, au contrôle des passagers, à la sécurité passive aéroportuaire, ou la gestion des crises.
Pendant les 72 heures, les responsables de la sécurité recevront une formation théorique appuyée par des exercices pratiques grâce à la diligence de deux formateurs français dont l' expérience se situe entre 15 et 25 interventions par an sur le théâtre des prises d'otages pour chacun d'entre eux.
L'attaché à la sécurité intérieure à l'ambassade de France au Burkina, le commissaire Jean-Pierre Torrano a expliqué que chaque fois qu'il y a prise d'otages, il faut prendre contact avec le preneur d'otages pour essayer de trouver une meilleure solution afin d'épargner, notamment la vie des otages.
Soulignant que les évènements à travers le monde le recommandent, le commissaire Torrano a fait remarquer que la France souhaite oeuvrer activement aux côtés des Africains pour le perfectionnement et la sécurisation de la navigation aérienne.
Insistant sur la coopération et coordination entre les pays pour lutter contre le terrorisme, le commissaire Torrano a relevé que rien ne peut être réellement efficace si ce qui est entrepris au niveau national n'entre pas dans un plan beaucoup plus large.
Le chef d'état-major particulier de la présidence du Faso, le général Gilbert Diendjéré également responsable de la cellule de gestion des crises au Burkina a souligné que les Etats africains ont besoin d'une telle formation, eu égard à la montée du terrorisme.
Citant l'exemple de l'attaque terroriste perpétrée le 21 septembre 2013 à Nairobi (Kenya) et attribuée aux Shebabs somaliens, le général Diendjéré a prévenu qu'il faut être opérationnel dans ces genres de situations.
L'ASACA qui couvre 20 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, est une initiative de la France en réponse aux attentes des Africains à lancer un vaste chantier de coopération régionale. Sa mise en oeuvre et le suivi sont confiés à la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC) en relation avec l'Organisation de l' aviation civile internationale (OACI).
Cette formation initiée par le projet « Appui à la sûreté de l'aviation civile en Afrique (ASACA) s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un dispositif stratégique contre le terrorisme dans sa phase 2. Ce projet a pour ambition d'uniformiser les procédures qu'elles soient relatives à la réglementation, au contrôle des passagers, à la sécurité passive aéroportuaire, ou la gestion des crises.
Pendant les 72 heures, les responsables de la sécurité recevront une formation théorique appuyée par des exercices pratiques grâce à la diligence de deux formateurs français dont l' expérience se situe entre 15 et 25 interventions par an sur le théâtre des prises d'otages pour chacun d'entre eux.
L'attaché à la sécurité intérieure à l'ambassade de France au Burkina, le commissaire Jean-Pierre Torrano a expliqué que chaque fois qu'il y a prise d'otages, il faut prendre contact avec le preneur d'otages pour essayer de trouver une meilleure solution afin d'épargner, notamment la vie des otages.
Soulignant que les évènements à travers le monde le recommandent, le commissaire Torrano a fait remarquer que la France souhaite oeuvrer activement aux côtés des Africains pour le perfectionnement et la sécurisation de la navigation aérienne.
Insistant sur la coopération et coordination entre les pays pour lutter contre le terrorisme, le commissaire Torrano a relevé que rien ne peut être réellement efficace si ce qui est entrepris au niveau national n'entre pas dans un plan beaucoup plus large.
Le chef d'état-major particulier de la présidence du Faso, le général Gilbert Diendjéré également responsable de la cellule de gestion des crises au Burkina a souligné que les Etats africains ont besoin d'une telle formation, eu égard à la montée du terrorisme.
Citant l'exemple de l'attaque terroriste perpétrée le 21 septembre 2013 à Nairobi (Kenya) et attribuée aux Shebabs somaliens, le général Diendjéré a prévenu qu'il faut être opérationnel dans ces genres de situations.
L'ASACA qui couvre 20 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, est une initiative de la France en réponse aux attentes des Africains à lancer un vaste chantier de coopération régionale. Sa mise en oeuvre et le suivi sont confiés à la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC) en relation avec l'Organisation de l' aviation civile internationale (OACI).