Au terme d’une rencontre de plusieurs heures le samedi 21 septembre 2013 entre la classe politique guinéenne et des représentants de la communauté internationale, toutes les parties ont convenu qu’un délai exceptionnel de quatre jours soit accordé à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour procéder aux ‘‘ajustements’’ avant la tenue du scrutin.
C’est le facilitateur de la crise guinéenne Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, qui, en présence des représentants du pouvoir, Saloum Cissé et Kiridi Bangoura et des responsables de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, a annoncé le report des élections législatives pour le samedi 28 septembre 2013. ‘’Au nom de la facilitation et de la communauté internationale, il me plaît d’annoncer aux Guinéens et aux Guinéennes que toutes les parties prenantes dans le processus électoral ont souscrit à cet engagement. Nous sommes convaincus qu’avec cet accord, rien ne pourra plus entraver la tenue des élections législatives dans des conditions libres, transparentes et inclusives le samedi 28 septembre 2013 en Guinée et à l’étranger’’, a-t-il déclaré. C’est l’essentiel de ce qui est ressorti des négociations entre la classe politique guinéenne, lors de la réunion tenue au siège de la représentation des Nations unies sis au quartier Coléah dans la commune de Matam. Ces quatre jours de décalage permettront selon Saïd Djinnit de créer toutes les conditions nécessaires pour la tenue d’élections justes, transparentes et apaisées. Le souci qui a animé le représentant spécial des Nations unies et la communauté internationale est de corriger les anomalies relevées pour rassurer les partis politiques impliqués dans les élections et dans la fiabilité du scrutin. Ces anomalies concernent les cartes d’électeurs, les affichages de la liste électorale et la répartition des bureaux de vote. Pour mettre en confiance toutes les parties, le facilitateur a procédé à la mise en place d’un comité technique paritaire regroupant des experts de la mouvance présidentielle, de l’opposition, de la CENI, de l’Union Européenne et des Nations Unies chargés de proposer un dispositif de mise en œuvre de cette décision. Saïd Djinnit a invité toutes les autorités nationales concernées à prendre les actes nécessaires à la mise en œuvre immédiate de l’accord du 3 juillet, conclu par le pouvoir et l’opposition en Guinée qui a permis de lever des blocages sur ce scrutin. C’est ainsi qu’un délai de quatre jours a été accordé à la CENI pour procéder ‘’aux ultimes réajustements’’ avant la tenue du scrutin le 28 septembre 2013. Une date importante qui coïncide avec des événements qui ont marqué la vie de la nation guinéenne. Le 28 septembre 1958 est la date du référendum pour l’indépendance de la Guinée. Le 28 septembre 2009 marque le massacre des populations Guinéennes au stade du 28 septembre par le CNDD dirigé de main de maître par le Capitaine Dadis Camara.
Dosso Villard, envoyé spécial
C’est le facilitateur de la crise guinéenne Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, qui, en présence des représentants du pouvoir, Saloum Cissé et Kiridi Bangoura et des responsables de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, a annoncé le report des élections législatives pour le samedi 28 septembre 2013. ‘’Au nom de la facilitation et de la communauté internationale, il me plaît d’annoncer aux Guinéens et aux Guinéennes que toutes les parties prenantes dans le processus électoral ont souscrit à cet engagement. Nous sommes convaincus qu’avec cet accord, rien ne pourra plus entraver la tenue des élections législatives dans des conditions libres, transparentes et inclusives le samedi 28 septembre 2013 en Guinée et à l’étranger’’, a-t-il déclaré. C’est l’essentiel de ce qui est ressorti des négociations entre la classe politique guinéenne, lors de la réunion tenue au siège de la représentation des Nations unies sis au quartier Coléah dans la commune de Matam. Ces quatre jours de décalage permettront selon Saïd Djinnit de créer toutes les conditions nécessaires pour la tenue d’élections justes, transparentes et apaisées. Le souci qui a animé le représentant spécial des Nations unies et la communauté internationale est de corriger les anomalies relevées pour rassurer les partis politiques impliqués dans les élections et dans la fiabilité du scrutin. Ces anomalies concernent les cartes d’électeurs, les affichages de la liste électorale et la répartition des bureaux de vote. Pour mettre en confiance toutes les parties, le facilitateur a procédé à la mise en place d’un comité technique paritaire regroupant des experts de la mouvance présidentielle, de l’opposition, de la CENI, de l’Union Européenne et des Nations Unies chargés de proposer un dispositif de mise en œuvre de cette décision. Saïd Djinnit a invité toutes les autorités nationales concernées à prendre les actes nécessaires à la mise en œuvre immédiate de l’accord du 3 juillet, conclu par le pouvoir et l’opposition en Guinée qui a permis de lever des blocages sur ce scrutin. C’est ainsi qu’un délai de quatre jours a été accordé à la CENI pour procéder ‘’aux ultimes réajustements’’ avant la tenue du scrutin le 28 septembre 2013. Une date importante qui coïncide avec des événements qui ont marqué la vie de la nation guinéenne. Le 28 septembre 1958 est la date du référendum pour l’indépendance de la Guinée. Le 28 septembre 2009 marque le massacre des populations Guinéennes au stade du 28 septembre par le CNDD dirigé de main de maître par le Capitaine Dadis Camara.
Dosso Villard, envoyé spécial
