Une cinquantaine d’experts, universitaires, scientifiques et journalistes de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel participent de mercredi à vendredi à Accra (Ghana), à un atelier le " Renforcement de la lutte contre le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest".
Co-organisé par l'INDEPTH et l’Université africaine des Communications (AUCC), avec l’appui de l’UNESCO, cet atelier vise à identifier les acteurs interdisciplinaires existants/réseaux de base du changement climatique à travers le Sahel et la région ouest-africaine, de recueillir ou fournir des données fiables sur le sujet, notamment dans la corrélation changement climatique et impact sur la santé des populations.
L’objectif est aussi de prioriser la dimension sociale des questions du changement climatique et d’approfondir la compréhension des sujets qui y sont liés à travers l’action-recherche, en collaboration avec les réseaux régionaux et nationaux, et susciter une prise de conscience au sein des populations sur les questions du changement climatique, à travers la production de programmes médiatiques ciblés.
A l’ouverture des travaux, Mme Bernice Adiku Helloo, représentante du ministre ghanéen de l’Environnement, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, a expliqué les initiatives engagées par son pays pour adresser la question du changement climatique.
Toutefois, elle estime que la problématique doit être étudiée en synergie par tous les acteurs, afin que les Etats africains donnent une réponse globale, sur la base de collaboration entre les pays en développement et ceux développés. Elle a insisté également sur le suivi des plans d’actions, ainsi que la nécessité de les intégrer dans les programmes nationaux de développement.
Auparavant, le directeur exécutif de l’AUCC, Pr Osman Sankoh, s’est appesanti sur l’importance de la formation des agents de la communication sur ce sujet capital qui doit être une priorité pour tous. Pour lui, l’objectif est de "produire des communicateurs africains pour informer les Africains dans la manière et la méthodologie africaine" car la question du changement climatique n’a pas été bien définie. L’opportunité est ainsi donnée, dit-il, de proposer des solutions africaines à ce phénomène.
Quant au représentant de l'INDEPTH Newtwork, Martin Bangha, et à celui de l’UNESCO, Tirso Dos Santos, ils ont tour à tour justifié l’intérêt et l’engagement de leurs institutions respectives pour le sujet.
Ils se sont accordés sur la nécessité de tisser ou de poursuivre la collaboration, en vue d’asseoir une stratégie multisectorielle régionale et mondiale, pour gérer les conséquences du changement climatique, notamment au Sahel et en Afrique de l’Ouest où les populations sont fortement dépendantes de l’agriculture et de l’élevage.
kkp/cmas
Co-organisé par l'INDEPTH et l’Université africaine des Communications (AUCC), avec l’appui de l’UNESCO, cet atelier vise à identifier les acteurs interdisciplinaires existants/réseaux de base du changement climatique à travers le Sahel et la région ouest-africaine, de recueillir ou fournir des données fiables sur le sujet, notamment dans la corrélation changement climatique et impact sur la santé des populations.
L’objectif est aussi de prioriser la dimension sociale des questions du changement climatique et d’approfondir la compréhension des sujets qui y sont liés à travers l’action-recherche, en collaboration avec les réseaux régionaux et nationaux, et susciter une prise de conscience au sein des populations sur les questions du changement climatique, à travers la production de programmes médiatiques ciblés.
A l’ouverture des travaux, Mme Bernice Adiku Helloo, représentante du ministre ghanéen de l’Environnement, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, a expliqué les initiatives engagées par son pays pour adresser la question du changement climatique.
Toutefois, elle estime que la problématique doit être étudiée en synergie par tous les acteurs, afin que les Etats africains donnent une réponse globale, sur la base de collaboration entre les pays en développement et ceux développés. Elle a insisté également sur le suivi des plans d’actions, ainsi que la nécessité de les intégrer dans les programmes nationaux de développement.
Auparavant, le directeur exécutif de l’AUCC, Pr Osman Sankoh, s’est appesanti sur l’importance de la formation des agents de la communication sur ce sujet capital qui doit être une priorité pour tous. Pour lui, l’objectif est de "produire des communicateurs africains pour informer les Africains dans la manière et la méthodologie africaine" car la question du changement climatique n’a pas été bien définie. L’opportunité est ainsi donnée, dit-il, de proposer des solutions africaines à ce phénomène.
Quant au représentant de l'INDEPTH Newtwork, Martin Bangha, et à celui de l’UNESCO, Tirso Dos Santos, ils ont tour à tour justifié l’intérêt et l’engagement de leurs institutions respectives pour le sujet.
Ils se sont accordés sur la nécessité de tisser ou de poursuivre la collaboration, en vue d’asseoir une stratégie multisectorielle régionale et mondiale, pour gérer les conséquences du changement climatique, notamment au Sahel et en Afrique de l’Ouest où les populations sont fortement dépendantes de l’agriculture et de l’élevage.
kkp/cmas
