800 élèves inscrits au collège Victor Gnaba Bohui pourraient se retrouver définitivement dans les rues à l’occasion de cette rentrée scolaire 2013-2014 si rien n’est fait par le ministère de l’Education nationale. A l’origine de cette situation, un conflit entre les gestionnaires qui a vu le retrait du code octroyé par la tutelle. Au cours d’une conférence de presse dite dans l’enceinte dudit établissement, le nouveau conseil municipal conduit par M. Memmeuh Paul a expliqué à la presse les raisons de cette situation. Selon le conférencier, l’établissement en question est un patrimoine de la mairie, devenu en 2012 un bien privé de la volonté du maire sortant. Celui-ci, selon le conférencier, a, de manière unilatérale, pris un arrêté municipal pour le céder définitivement à un particulier. Il ressort qu’après vérification, c’est sur la base de faux documents que le ministère a accordé une autorisation d’ouverture et un code de fonctionnement à l’acquéreur sous l’appellation de collège privé Assouan Timothée. Ce conflit a finalement entraîné le retrait du code de fonctionnement par le ministère de tutelle. Aujourd’hui, ce sont 800 élèves de la 6è à la terminale qui sont victimes de cette sutuation. «Le souci de la nouvelle équipe municipale est de restituer à la mairie ce patrimoine bradé et de permettre aux élèves de faire une rentrée paisible», a fait savoir M. Memmeuh Paul. Une volonté exprimée également par le chef de la communauté, Nanan Kouamé Dongo. «Nous avons une seule préoccupation : l’avenir de nos enfants. Cette école était une solution à nos problèmes sociaux grâce au maire Usher Assouan. Aujourd’hui, la nouvelle équipe veut poursuivre l’œuvre. Nous gardons espoir que le ministère de tutelle entendra nos cris de détresse pour réattribuer un code», a souhaité le chef Dongo. Notons que la rentrée précédente, l’établissement a réalisé 40,59% de réussite au Bepc et 35,21% au Bac.
D B
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