Nicole Guéhi, responsable de Minority Community Aid (MCA), une structure communautaire basée dans l’est de Londres, multiplie ces dernières années des actions de bons offices, particulièrement dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Dans cet entretien qu’elle nous a accordé, celle qui conduit un ambitieux projet de développement au profit de la Côte d’Ivoire (le Klaho develpment project), fait l’inventaire des actions déjà menées par sa structure ; avant de revenir sur les activités à venir. A ce niveau, elle souhaite que la cohésion sociale soit une réalité pour que ses nombreuses missions humanitaires puissent avoir l’écho souhaité. Elle organise d’ailleurs une semaine culturelle de cohesion sociale et de developpement en décembre à Facobly, pour promouvoir les valeurs du pardon et du partage. Nicole Guéhi a profité de cette tribune également pour donner son point de vue sur les derniers développements de l’actualité politique au niveau du PDCI, avec la candidature de KKB à la présidence du PDCI-RDA. Entretien !
Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?
Je suis Nicole Guéhi, responsable de MCA, une structure communautaire basée dans l’est de Londres. Je travaille en liaison avec les autorités de ma commune pour l’intégration des minorités noires d’origine africaine. Je suis aussi consultante et coordonnatrice de projets communautaires et vice-présidente de la Diaspora Ivoirienne UK (au Royaume uni). Je suis par ailleurs responsable de Klaho development project (KDP), un projet humanitaire international initié après la crise post-électorale, destiné à contribuer au développement de l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Quel rôle jouez-vous concrètement dans la région?
En tant que fille de l’ouest de la Côte d’Ivoire, une région meurtrie par la guerre, j’entends participer de façon effective à la reconstruction et au développement durable de ma région.
Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos activités dans la région?
Nous travaillons dans plusieurs domaines. Par exemple, dans l’éducation, nous avons offert des kits scolaires et avons approvisionné une cantine scolaire dans la région de Facobly. Nous envisageons de travailler un peu plus dans l’éducation en continuant d’approvisionner les cantines scolaires, en accordant des bourses aux enfants défavorisés des communes rurales. En Décembre 2012, nous avons distribué des chèques-repas de Noël à des familles défavorisées à Nahibly. Dans le domaine de la santé, nous comptons construire un centre de santé de la mère et de l’enfant avec l’aide de nos partenaires Anglais pour accompagner notre pays la Côte d’Ivoire dans la réalisation de l’un des objectifs du Millénaire pour le développement qui est la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile
d’ici à 2015.
Avez-vous des projets à moyen terme, c’est-à-dire jusqu’à la fin de cette année en Côte d’Ivoire ?
Effectivement. Nous serons en Côte d’Ivoire très bientôt où nous comptons organiser des cellules sur le renforcement des capacités des responsables locaux d’ONG et d’associations en vue de les aider à participer de façon efficace à la reconstruction et au développement de notre pays. En effet, lors de mon dernier séjour, j’ai été approchée par plusieurs ONG et associations qui m’ont demandé un encadrement pour qu’elles soient plus opérationnelles sur le terrain. Ce que j’ai tout naturellement accepté pour apporter ma pierre à l’édification d’une société civile forte dans mon pays. En Décembre, nous serons de nouveau au pays pour un projet de cohésion sociale et de développement dans la région ouest, plus précisément à Facobly. Ne dit-on pas que la cohésion est l’ingrédient indispensable pour un développement harmonieux ?
Y-a-t-il des dispositions particulières que vous prenez pour ces événements ? Comment préparez-vous ce mois de décembre ?
Nous préparons cet événement avec beaucoup d’enthousiasme. Car c’est avec joie que nous allons voir des communautés qui ont toujours vécu en harmonie, se retrouver après des conflits qui les ont divisées. Ces communautés autochtones et allogènes vont ensemble, à travers une semaine culturelle et sportive, cultiver les valeurs fortes de pardon et de partage. Nous inciterons les jeunes aux projets de développement durable à travers deux journées de formation. Nous sommes en contact avec les autorités de la région pour que cet événement soit un succès.
Revenons un peu à vos actions du côté de Londres. Etiez-vous informée de l’arrivée de KKB en Grande Bretagne ? On vous a vue aux côtés de ce parlementaire…
Oui, effectivement j’ai été informée de l’arrivée du député Kouadio Konan Bertin (KKB) et de la conférence publique qu’il devait animer. Cette information m’a été donnée par le bureau de l’organisation de ladite conférence. J’ai été invitée en ma qualité de la vice-présidente de la diaspora Ivoirienne Uk .
Connaissez-vous (personnellement) l’homme KKB ?
Bien sûr, l’honorable KKB est un parlementaire ivoirien et il est le président national de la jeunesse du PDCI.
Vous attendiez-vous à sa candidature à la présidence du PDCI ?
Non, je l’ai appris comme tout le monde présent à la conférence.
Quel commentaire faites-vous de cette sortie soudaine et de la démarche du président de la JPDCI ?
Je loue le courage de KKB qui est un homme politique ambitieux. Quant à la démarche, qu’elle soit bonne ou mauvaise, cela incombe à son parti politique qui est le PDCI.
Cette candidature est-elle opportune ?
Je ne trouve pas d’inconvénients surtout que sa déclaration a été faite au cours d’une conférence publique où il a fait connaitre ses aspirations.
Concernant la fameuse photo où vous avez posé avec le nouveau candidat à la direction du PDCI, certaines personnes vous auraient fait des remarques. Que leur répondez-vous ?
La photo a été prise après la conférence, pendant les discussions et je n’y trouve pas d’inconvénients. J’inscris cette photo dans le cadre d’échanges socio-politiques. Et je suis convaincue que les cadres du PDCI sauront tirer profit de cette conférence pour éviter l’éclatement de ce grand parti.
Vous avez un appel à lancer ?
Mon message est le même. J’exhorte toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire au pardon et à la réconciliation. C’est à ce titre qu’on peut durablement construire l’édifice ivoire autour des valeurs de l’acceptation de l’autre. Que tous apportent leur soutien aux projets à caractère hautement humanitaire que nous menons depuis plusieurs années dans le pays, afin de soulager les plus défavorisés qui, avec la guerre, vivent dans le dénouement total. En décembre, le projet Klaho development project sera encore à leur côté pour leur apporter un brin de gaieté.
Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?
Je suis Nicole Guéhi, responsable de MCA, une structure communautaire basée dans l’est de Londres. Je travaille en liaison avec les autorités de ma commune pour l’intégration des minorités noires d’origine africaine. Je suis aussi consultante et coordonnatrice de projets communautaires et vice-présidente de la Diaspora Ivoirienne UK (au Royaume uni). Je suis par ailleurs responsable de Klaho development project (KDP), un projet humanitaire international initié après la crise post-électorale, destiné à contribuer au développement de l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Quel rôle jouez-vous concrètement dans la région?
En tant que fille de l’ouest de la Côte d’Ivoire, une région meurtrie par la guerre, j’entends participer de façon effective à la reconstruction et au développement durable de ma région.
Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos activités dans la région?
Nous travaillons dans plusieurs domaines. Par exemple, dans l’éducation, nous avons offert des kits scolaires et avons approvisionné une cantine scolaire dans la région de Facobly. Nous envisageons de travailler un peu plus dans l’éducation en continuant d’approvisionner les cantines scolaires, en accordant des bourses aux enfants défavorisés des communes rurales. En Décembre 2012, nous avons distribué des chèques-repas de Noël à des familles défavorisées à Nahibly. Dans le domaine de la santé, nous comptons construire un centre de santé de la mère et de l’enfant avec l’aide de nos partenaires Anglais pour accompagner notre pays la Côte d’Ivoire dans la réalisation de l’un des objectifs du Millénaire pour le développement qui est la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile
d’ici à 2015.
Avez-vous des projets à moyen terme, c’est-à-dire jusqu’à la fin de cette année en Côte d’Ivoire ?
Effectivement. Nous serons en Côte d’Ivoire très bientôt où nous comptons organiser des cellules sur le renforcement des capacités des responsables locaux d’ONG et d’associations en vue de les aider à participer de façon efficace à la reconstruction et au développement de notre pays. En effet, lors de mon dernier séjour, j’ai été approchée par plusieurs ONG et associations qui m’ont demandé un encadrement pour qu’elles soient plus opérationnelles sur le terrain. Ce que j’ai tout naturellement accepté pour apporter ma pierre à l’édification d’une société civile forte dans mon pays. En Décembre, nous serons de nouveau au pays pour un projet de cohésion sociale et de développement dans la région ouest, plus précisément à Facobly. Ne dit-on pas que la cohésion est l’ingrédient indispensable pour un développement harmonieux ?
Y-a-t-il des dispositions particulières que vous prenez pour ces événements ? Comment préparez-vous ce mois de décembre ?
Nous préparons cet événement avec beaucoup d’enthousiasme. Car c’est avec joie que nous allons voir des communautés qui ont toujours vécu en harmonie, se retrouver après des conflits qui les ont divisées. Ces communautés autochtones et allogènes vont ensemble, à travers une semaine culturelle et sportive, cultiver les valeurs fortes de pardon et de partage. Nous inciterons les jeunes aux projets de développement durable à travers deux journées de formation. Nous sommes en contact avec les autorités de la région pour que cet événement soit un succès.
Revenons un peu à vos actions du côté de Londres. Etiez-vous informée de l’arrivée de KKB en Grande Bretagne ? On vous a vue aux côtés de ce parlementaire…
Oui, effectivement j’ai été informée de l’arrivée du député Kouadio Konan Bertin (KKB) et de la conférence publique qu’il devait animer. Cette information m’a été donnée par le bureau de l’organisation de ladite conférence. J’ai été invitée en ma qualité de la vice-présidente de la diaspora Ivoirienne Uk .
Connaissez-vous (personnellement) l’homme KKB ?
Bien sûr, l’honorable KKB est un parlementaire ivoirien et il est le président national de la jeunesse du PDCI.
Vous attendiez-vous à sa candidature à la présidence du PDCI ?
Non, je l’ai appris comme tout le monde présent à la conférence.
Quel commentaire faites-vous de cette sortie soudaine et de la démarche du président de la JPDCI ?
Je loue le courage de KKB qui est un homme politique ambitieux. Quant à la démarche, qu’elle soit bonne ou mauvaise, cela incombe à son parti politique qui est le PDCI.
Cette candidature est-elle opportune ?
Je ne trouve pas d’inconvénients surtout que sa déclaration a été faite au cours d’une conférence publique où il a fait connaitre ses aspirations.
Concernant la fameuse photo où vous avez posé avec le nouveau candidat à la direction du PDCI, certaines personnes vous auraient fait des remarques. Que leur répondez-vous ?
La photo a été prise après la conférence, pendant les discussions et je n’y trouve pas d’inconvénients. J’inscris cette photo dans le cadre d’échanges socio-politiques. Et je suis convaincue que les cadres du PDCI sauront tirer profit de cette conférence pour éviter l’éclatement de ce grand parti.
Vous avez un appel à lancer ?
Mon message est le même. J’exhorte toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire au pardon et à la réconciliation. C’est à ce titre qu’on peut durablement construire l’édifice ivoire autour des valeurs de l’acceptation de l’autre. Que tous apportent leur soutien aux projets à caractère hautement humanitaire que nous menons depuis plusieurs années dans le pays, afin de soulager les plus défavorisés qui, avec la guerre, vivent dans le dénouement total. En décembre, le projet Klaho development project sera encore à leur côté pour leur apporter un brin de gaieté.