San Pedro, 28 sept (AIP) – Une mission du Service autonome de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle a séjourné de lundi à samedi dans le département de San Pedro, en vue de procéder à l’évaluation finale d’un projet d’alphabétisation et d’éducation à la paix et au civisme de 200 jeunes filles de 15 à 24 ans, à l’initiative de l’Unesco, en partenariat avec l’Etat ivoirien.
Selon cette délégation conduite par Jérôme Gnako, durant six mois, de février à août, 600 jeunes filles analphabètes affectées par la crise postélectorale ont été formées dans des centres dans les départements de Guiglo, Toulépleu et San Pedro.
La formation à San Pedro s’est faite dans des centres installés dans des villages du département et des quartiers de la commune, à savoir Bardot 18, Baba 1, 2 et 3, Dihognépagno, Gosso-Félix 1 et 2 et Bardot-terre-rouge.
Le projet de formation de ces jeunes filles a pour objectif, selon Assamoa Viviane, membre de la délégation, de venir en aide à une frange vulnérable de la population qui a beaucoup souffert du conflit postélectoral en lui donnant quelques instruments de son autonomisation et des outils pour renforcer la cohésion sociale dans son cadre de vie.
La mission s’est réjouie de ce qu’au terme de la formation, "ces jeunes filles savent désormais lire, écrire, calculer, et ont intégré les notions de paix, de pardon et de tolérance, avec en plus une formation au civisme et aux droits de l’homme".
A travers des sketchs dans certains des centres évalués, les jeunes filles ont montré les notions apprises en soulignant la nécessité de la coexistence pacifique, de la préservation de la vie, l’obligation de déclarer les naissances, le droit de vote. Elles ont aussi démontré leur capacité à identifier les symboles de l’Etat, dont le drapeau, la devise, et chanté l’hymne national.
Selon Jérôme Gnako, elles sont aptes à être des messagères de paix auprès de leurs consœurs et de leurs communautés.
Certaines apprenantes ont témoigné qu’après cette formation, elles savent mieux se servir du téléphone portable, faire la petite comptabilité de leur commerce quand d’autres ont vu leur conjoint ou prétendant s’empresser de leur demander en mariage.
Les émissaires du service autonome d’alphabétisation et de l’éducation non formelle ont souhaité que ce projet puisse être pérennisé tout comme les chefs de village.
(Aip)
Jmk/kp
Selon cette délégation conduite par Jérôme Gnako, durant six mois, de février à août, 600 jeunes filles analphabètes affectées par la crise postélectorale ont été formées dans des centres dans les départements de Guiglo, Toulépleu et San Pedro.
La formation à San Pedro s’est faite dans des centres installés dans des villages du département et des quartiers de la commune, à savoir Bardot 18, Baba 1, 2 et 3, Dihognépagno, Gosso-Félix 1 et 2 et Bardot-terre-rouge.
Le projet de formation de ces jeunes filles a pour objectif, selon Assamoa Viviane, membre de la délégation, de venir en aide à une frange vulnérable de la population qui a beaucoup souffert du conflit postélectoral en lui donnant quelques instruments de son autonomisation et des outils pour renforcer la cohésion sociale dans son cadre de vie.
La mission s’est réjouie de ce qu’au terme de la formation, "ces jeunes filles savent désormais lire, écrire, calculer, et ont intégré les notions de paix, de pardon et de tolérance, avec en plus une formation au civisme et aux droits de l’homme".
A travers des sketchs dans certains des centres évalués, les jeunes filles ont montré les notions apprises en soulignant la nécessité de la coexistence pacifique, de la préservation de la vie, l’obligation de déclarer les naissances, le droit de vote. Elles ont aussi démontré leur capacité à identifier les symboles de l’Etat, dont le drapeau, la devise, et chanté l’hymne national.
Selon Jérôme Gnako, elles sont aptes à être des messagères de paix auprès de leurs consœurs et de leurs communautés.
Certaines apprenantes ont témoigné qu’après cette formation, elles savent mieux se servir du téléphone portable, faire la petite comptabilité de leur commerce quand d’autres ont vu leur conjoint ou prétendant s’empresser de leur demander en mariage.
Les émissaires du service autonome d’alphabétisation et de l’éducation non formelle ont souhaité que ce projet puisse être pérennisé tout comme les chefs de village.
(Aip)
Jmk/kp