Les femmes du Front populaire ivoirien (Fpi) reconnaissent le travail abattu par Sylvain Miaka Ouretto. Elles reconnaissent ses efforts et son courage qui lui ont permis d’assurer brillamment l’intérim de Pascal Affi N’Guessan. Pour l’Organisation des femmes du Fpi (Offpi), la conduite des affaires par Miaka mérite une reconnaissance à travers une célébration officielle. D’où la cérémonie solennelle d’hommage qu’elles lui ont dédiée, le samedi dernier au siège provisoire du FPI à Attoban.
Pour cette rencontre, Marie Odette Lorougnon a battu le rappel de ses troupes. La mobilisation était exemplaire. Et elles avaient les mains chargées de dons composés de pagne, banane, poulets, riz, ignames, attiéké et une enveloppe symbolique d’argent. «Nous sommes venues te dire merci. Car si les nouvelles sont bonnes au Fpi, c’est grâce à toi. Si le Fpi s’impose encore comme une vraie force politique, c’est grâce à ton courage. C’est pour cela que les femmes du Fpi te rendent hommage. Notre parti vient de loin. Le Fpi sort du gouffre où voulait le précipiter le pouvoir. Ton courage a eu raison de ceux qui voulaient perdre la barque. Ils ont décapité le Fpi en jetant en prison ses premiers dirigeants. Ils ont même voulu effacer son fondateur en le déportant à La Haye», a fait remarquer Marie Odette Lorougnon. Rappelant, par ailleurs, qu’un long chemin reste à parcourir pour la libération de la Côte d’Ivoire. Une libération qui, à l’en croire, passe par la libération du flot humain qui croupit en prison quand d’autres sont contraints à l’exil. Elle dira que la reconstruction du pays détruit par la rébellion incombe au Fpi qui reste le complice ou l’allié incontournable du peuple ivoirien.
Miaka a perçu cet honneur comme un acte qui va au-delà de sa personne pour rejaillir sur toute la direction du Fpi. Pour la circonstance, il était entouré du Pr. Dano Djédjé, de Koné Boubakar, Li Bi Koita, Gnépa Iré Barthélemy, Wayou Claude, Kéty Lanciné, Gnaoulé Oupoh, Koko Armand et de Blé Kessé. Miaka Ouretto a saisi ces moments de retrouvailles pour exhorter les femmes du Fpi à ne jamais baisser les bras dans la lutte. «Si nous sommes arrivés à ce résultat, c’est grâce à vous tous. Et particulièrement à vous les femmes. Vous étiez mobilisées autour de notre direction. Je vous exhorte à vous mobiliser encore plus autour d’Affi N’Guessan qui est le président du parti. Restez mobilisées pour le retour du Fpi au pouvoir», a-t-il exhorté. En insistant que c’est seul le Fpi qui incarne l’espoir du peuple ivoirien. Il en a profité pour expliquer l’idée et la nécessité des états généraux de la République que réclame le Fpi. «Les états généraux, oui ! Parce que nous avons été trop salis. On nous a accusés de xénophobie, d’entretenir la haine pour l’étranger. Il faut débattre de toutes ces questions. Le temps est venu de tenir un discours officiel sur ces questions. D’où les états généraux».
Pour le 3ème vice-président de ce parti, le Fpi, n’étant pas violent, privilégie le débat et la réflexion. «Nous sommes un parti mature et nous en sommes conscients. La Côte d’Ivoire a besoin de nous».
La libération de Laurent Gbagbo est le sujet qui a suscité le plus d’engouement. «Gbagbo Laurent arrive. Tous les prisonniers seront libérés. Tous les exilés vont rentrer. C’est ensemble que nous allons accueillir Laurent Gbagbo. C’est un avion spécial qui sera affrété pour le ramener. Ce n’est pas une question d’orgueil. C’est le bon sens. Car tous nos partenaires ont compris que c’est avec Gbagbo que nous ferons la réconciliation». Tonnerre d’applaudissements.
Benjamin Koré
Pour cette rencontre, Marie Odette Lorougnon a battu le rappel de ses troupes. La mobilisation était exemplaire. Et elles avaient les mains chargées de dons composés de pagne, banane, poulets, riz, ignames, attiéké et une enveloppe symbolique d’argent. «Nous sommes venues te dire merci. Car si les nouvelles sont bonnes au Fpi, c’est grâce à toi. Si le Fpi s’impose encore comme une vraie force politique, c’est grâce à ton courage. C’est pour cela que les femmes du Fpi te rendent hommage. Notre parti vient de loin. Le Fpi sort du gouffre où voulait le précipiter le pouvoir. Ton courage a eu raison de ceux qui voulaient perdre la barque. Ils ont décapité le Fpi en jetant en prison ses premiers dirigeants. Ils ont même voulu effacer son fondateur en le déportant à La Haye», a fait remarquer Marie Odette Lorougnon. Rappelant, par ailleurs, qu’un long chemin reste à parcourir pour la libération de la Côte d’Ivoire. Une libération qui, à l’en croire, passe par la libération du flot humain qui croupit en prison quand d’autres sont contraints à l’exil. Elle dira que la reconstruction du pays détruit par la rébellion incombe au Fpi qui reste le complice ou l’allié incontournable du peuple ivoirien.
Miaka a perçu cet honneur comme un acte qui va au-delà de sa personne pour rejaillir sur toute la direction du Fpi. Pour la circonstance, il était entouré du Pr. Dano Djédjé, de Koné Boubakar, Li Bi Koita, Gnépa Iré Barthélemy, Wayou Claude, Kéty Lanciné, Gnaoulé Oupoh, Koko Armand et de Blé Kessé. Miaka Ouretto a saisi ces moments de retrouvailles pour exhorter les femmes du Fpi à ne jamais baisser les bras dans la lutte. «Si nous sommes arrivés à ce résultat, c’est grâce à vous tous. Et particulièrement à vous les femmes. Vous étiez mobilisées autour de notre direction. Je vous exhorte à vous mobiliser encore plus autour d’Affi N’Guessan qui est le président du parti. Restez mobilisées pour le retour du Fpi au pouvoir», a-t-il exhorté. En insistant que c’est seul le Fpi qui incarne l’espoir du peuple ivoirien. Il en a profité pour expliquer l’idée et la nécessité des états généraux de la République que réclame le Fpi. «Les états généraux, oui ! Parce que nous avons été trop salis. On nous a accusés de xénophobie, d’entretenir la haine pour l’étranger. Il faut débattre de toutes ces questions. Le temps est venu de tenir un discours officiel sur ces questions. D’où les états généraux».
Pour le 3ème vice-président de ce parti, le Fpi, n’étant pas violent, privilégie le débat et la réflexion. «Nous sommes un parti mature et nous en sommes conscients. La Côte d’Ivoire a besoin de nous».
La libération de Laurent Gbagbo est le sujet qui a suscité le plus d’engouement. «Gbagbo Laurent arrive. Tous les prisonniers seront libérés. Tous les exilés vont rentrer. C’est ensemble que nous allons accueillir Laurent Gbagbo. C’est un avion spécial qui sera affrété pour le ramener. Ce n’est pas une question d’orgueil. C’est le bon sens. Car tous nos partenaires ont compris que c’est avec Gbagbo que nous ferons la réconciliation». Tonnerre d’applaudissements.
Benjamin Koré