Une délégation d’experts internationaux a entamé lundi à Abidjan, une mission d’évaluation de la filière diamantifère en vue de la levée de l’embargo des Nations-Unies qui frappe la Côte d’Ivoire depuis 2005.
Cette mission va de lundi à vendredi vérifier si les conditions de vente licite et de contrôle du diamant ivoirien sont réunies pour que l’Onu puisse permettre à nouveau à la Côte d’Ivoire de pouvoir exporter ce minerai.
En 2005, les Nation-Unies ont estimé que la rébellion armée des Forces Nouvelles qui avait partitionné le pays en deux en contrôlant la partie septentrionale, se servait du commerce de ces pierres précieuses pour s’alimenter.
L’Onu a alors pour la première fois interdit à la Côte d’Ivoire d’exporter son diamant brut. Depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, les autorités ivoiriennes multiplient les actions en faveur de la levée de cet embargo.
Le gouvernement avait annoncé le mercredi 18 septembre dernier, avoir adopté des textes qui vont accélérer la levée de cet embargo des Nations-unies qui frappe sa filière diamantifère.
Dans cette perspective, la délégation constituée de représentant du gouvernement, de l’Union européenne (Ue), de la société civile et de l’industrie diamantifère, se rendra dans la localité de Séguéla (Nord-Ouest du pays).
Selon des documents officiels de l’Ue, la production annuelle de diamants de la Côte d’Ivoire est de 50.000 à 300.000 carats.
La levée de cet embargo permettra à la Côte d’Ivoire de réintégrer le processus de Kimberley auquel, elle a adhéré en 2003. Le Processus de Kimberley est un système international de certification des diamants dont le but est d’empêcher l’accès des diamants des conflits armés au marché international et d’en assurer la traçabilité.
JBK/ls/APA
Cette mission va de lundi à vendredi vérifier si les conditions de vente licite et de contrôle du diamant ivoirien sont réunies pour que l’Onu puisse permettre à nouveau à la Côte d’Ivoire de pouvoir exporter ce minerai.
En 2005, les Nation-Unies ont estimé que la rébellion armée des Forces Nouvelles qui avait partitionné le pays en deux en contrôlant la partie septentrionale, se servait du commerce de ces pierres précieuses pour s’alimenter.
L’Onu a alors pour la première fois interdit à la Côte d’Ivoire d’exporter son diamant brut. Depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, les autorités ivoiriennes multiplient les actions en faveur de la levée de cet embargo.
Le gouvernement avait annoncé le mercredi 18 septembre dernier, avoir adopté des textes qui vont accélérer la levée de cet embargo des Nations-unies qui frappe sa filière diamantifère.
Dans cette perspective, la délégation constituée de représentant du gouvernement, de l’Union européenne (Ue), de la société civile et de l’industrie diamantifère, se rendra dans la localité de Séguéla (Nord-Ouest du pays).
Selon des documents officiels de l’Ue, la production annuelle de diamants de la Côte d’Ivoire est de 50.000 à 300.000 carats.
La levée de cet embargo permettra à la Côte d’Ivoire de réintégrer le processus de Kimberley auquel, elle a adhéré en 2003. Le Processus de Kimberley est un système international de certification des diamants dont le but est d’empêcher l’accès des diamants des conflits armés au marché international et d’en assurer la traçabilité.
JBK/ls/APA