Des experts internationaux ont entamé lundi une mission d’évaluation en Côte d’Ivoire, en vue de lever l’embargo qui frappe depuis 2005 le diamant brut de ce pays, le seul au monde à être frappé de telles sanctions, ont indiqué les autorités.
Le processus de Kimberley, créé en 2000, édicte des conditions à remplir par un pays afin que ses diamants puissent être exportés. L’initiative répondait à la controverse des "diamants de guerre", ces pierres précieuses ayant servi à financer des conflits, comme en Angola ou au Sierra Leone.
Un embargo frappe les diamants ivoiriens depuis 2005, au motif qu’ils alimentaient l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôlait le nord
du pays depuis son coup d’État manqué de 2002 contre le président Laurent
Gbagbo.
Mais le calme est revenu en Côte d’Ivoire depuis la chute de l’ancien chef de l’État en 2011, alors que des violences postélectorales avaient fait plus de 3.000 morts.
"Avec la fin de la crise postélectorale, il y a très peu de preuve que la Côte d’Ivoire est dans une situation de diamant de guerre", note un document de l’Union européenne (UE).
Les autorités souhaitent donc pouvoir recommencer à exporter leurs
diamants. "Le processus de Kimberley est un élément important pour la Côte d’Ivoire", qui "s’emploie depuis plusieurs mois" pour y être "conforme", affirme le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou.
L’objectif gouvernemental est à "court terme" de réussir le processus de certification de Kimberley qui doit conduire à "moyen terme" à la levée de l’embargo par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ajoute-t-il.
La délégation internationale est composée de seize experts issus des gouvernements, de la société civile et de l’industrie diamantifère. Elle séjournera jusqu’à vendredi en Côte d’Ivoire, où elle visitera notamment la ville de Séguéla, principale zone d’extraction du pays.
D’après le document de l’UE, la production annuelle de diamants est de 50.000 à 300.000 carats (1 carat = 0,2 gramme)annuels en Côte d’Ivoire, bien loin des près de 35 millions de carats exportés en 2012 par la Russie, l’un des premiers producteurs mondiaux.
ck-jf/jmc
Le processus de Kimberley, créé en 2000, édicte des conditions à remplir par un pays afin que ses diamants puissent être exportés. L’initiative répondait à la controverse des "diamants de guerre", ces pierres précieuses ayant servi à financer des conflits, comme en Angola ou au Sierra Leone.
Un embargo frappe les diamants ivoiriens depuis 2005, au motif qu’ils alimentaient l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôlait le nord
du pays depuis son coup d’État manqué de 2002 contre le président Laurent
Gbagbo.
Mais le calme est revenu en Côte d’Ivoire depuis la chute de l’ancien chef de l’État en 2011, alors que des violences postélectorales avaient fait plus de 3.000 morts.
"Avec la fin de la crise postélectorale, il y a très peu de preuve que la Côte d’Ivoire est dans une situation de diamant de guerre", note un document de l’Union européenne (UE).
Les autorités souhaitent donc pouvoir recommencer à exporter leurs
diamants. "Le processus de Kimberley est un élément important pour la Côte d’Ivoire", qui "s’emploie depuis plusieurs mois" pour y être "conforme", affirme le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou.
L’objectif gouvernemental est à "court terme" de réussir le processus de certification de Kimberley qui doit conduire à "moyen terme" à la levée de l’embargo par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ajoute-t-il.
La délégation internationale est composée de seize experts issus des gouvernements, de la société civile et de l’industrie diamantifère. Elle séjournera jusqu’à vendredi en Côte d’Ivoire, où elle visitera notamment la ville de Séguéla, principale zone d’extraction du pays.
D’après le document de l’UE, la production annuelle de diamants est de 50.000 à 300.000 carats (1 carat = 0,2 gramme)annuels en Côte d’Ivoire, bien loin des près de 35 millions de carats exportés en 2012 par la Russie, l’un des premiers producteurs mondiaux.
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