Selon des informations recueillies sur le site d’information en ligne malien maliweb.net, une mission commerciale du Port autonome d’Abidjan (PAA) conduite par son directeur général Sié Hien, a séjourné à Bamako, il y a peu. Cette mission consistait à booster les relations économiques entre les deux pays à travers une plus grande exploitation du Port Autonome d’Abidjan, par les chargeurs maliens, souligne le site. Cette mission commerciale du PAA est la deuxième au Mali après celle d’octobre 2011. Le Port autonome d’Abidjan est le principal point d’échange entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’hinterland notamment le Mali. Mais avec la crise postélectorale de la fin d’année 2010 et de courant 2011, les opérateurs économiques maliens avaient choisi de se desservir dans des ports concurrents autres que celui d’Abidjan, en raison de l’insécurité. Il a fallu attendre le retour d’accalmie pour que ces opérateurs reprennent la destination Côte d’Ivoire. Ceci en partie dû au lobbying du président de la République, Alassane Ouattara, à travers ses tournées dans les pays de sous-région. Car le départ des opérateurs économiques de l’Hinterland constituait un manque à gagner pour l’économie ivoirienne. La mission du directeur Hien Sié consistait à informer et rassurer les chargeurs maliens de l’amélioration des conditions du trafic sur le corridor ivoirien. «Le Port autonome d’Abidjan est disposé à accueillir les opérateurs économiques maliens», a lancé le premier responsable du port d’Abidjan. Les séances d’échanges avec les chargeurs maliens ont aussi été des occasions pour présenter la vision futuriste du Port Autonome d’Abidjan. Disposant de 34 postes à quai sur 6 Km, d’une capacité d’accueil de 60 navires en opérations commerciales simultanées, d’un trafic annuel de plus de 22 millions de tonnes, d’un plan d’eau dépassant les 1000 hectares, de 14 000 m2 de magasins cales et de hangars, 105 000 m2 de terre-pleins aménagés, le PAA entend, selon son directeur général, devenir le hub en Afrique de l’Ouest.
FO
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