La Banque mondiale vient d’approuver des financements destinés à stimuler la production de cinq cultures essentielles en Côte d’Ivoire. Il s’agit du cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton. Le montant du financement est évalué à 25 milliards FCFA. Les fonds accordés vont permettre le financement du projet d’appui au secteur agricole en faveur de paysans produisant cinq des cultures les plus rentables du pays. Les activités du projet cibleront la région la plus productive du pays, en l’occurrence le Sud-ouest (Nawa) pour le cacao, le Sud-est (Sud-Comoé et la Mé) pour le caoutchouc et le palmier à huile, la région Centre-est (Hambol et Gontougo) pour la noix de cajou et le Nord pour le coton. Selon Jamal Saghir, Directeur pour le développement durable dans la Région Afrique, la réussite des agriculteurs participant au projet peut poser les fondements de pratiques agricoles novatrices susceptibles d’être étendues ensuite pour profiter à tout le pays. Un certain nombre d’outils seront utilisés pour répondre aux besoins de chaque culture et de chaque région productrice, notamment des semences améliorées et des engrais, du matériel agricole, de la formation et un meilleur accès aux marchés par la remise en état des routes rurales. Les femmes devraient constituer 17 % des bénéficiaires du projet. Une fois que les routes rurales auront été réparées, le nombre total de bénéficiaires du projet devrait atteindre 500 000 personnes sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire.
B.S
B.S