Un atelier de renforcement de capacité à l’endroit des commissaires et du personnel d’appui de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a ouvert ses portes le mardi 24 septembre 2013, à l’hôtel Belle Côte. Organisée avec l’appui de la Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies de Côte d’Ivoire (DDH/ONUCI), cette séance de formation était destinée à renforcer le cadre de promotion, de défense et de protection des Droits de l’Homme. La Présidente de la CNDHCI, Paulette E. Badjo qui a ouvert l’atelier a précisé, que ces deux jours de formation visent à offrir des outils nécessaires et indispensables à l’efficacité et à la réussite des actions des commissaires et du personnel d’appui de son institution auprès des populations sur le terrain. Eugène Nindorera, chef de la DDH/ONUCI, pour sa part, s’est réjouit de la collaboration entre les deux institutions et a révélé qu’en matière de droit de l’Homme, la Côte d’Ivoire a fait des efforts mais que beaucoup reste encore à faire. A cet effet, il a exhorté à l’impartialité et à l’indépendance budgétaire de la CNDHCI, afin que cette dernière puisse jouer pleinement sa partition. Les deux jours de renforcement de capacités ont allié connaissances théoriques et exercices pratiques. La première journée a été consacrée à la présentation juridique d’une institution nationale de droits de l’homme. Et la deuxième journée c’est-à-dire celle du mercredi 25 septembre 2013, beaucoup plus pratique s’est appesantie sur les techniques d’enquêtes, la rédaction de rapport, la surveillance et la documentation des violations des droits de l’Homme. La nouvelle CNDHCI, créée par la loi n° 2012-1132 du 13 décembre 2013, envisage de mettre un accent particulier sur les droits économiques, sociaux et culturels. Et sur le droit à la paix et à un environnement sain des populations, en raison de la pauvreté et de la dégradation avérée de l’environnement.
S.M
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