Chers Ivoiriens, depuis le 24 Décembre 1999, notre parti a été éjecté du pouvoir par un coup d’Etat, depuis, notre pays va mal. Comme pour dire, lorsque le PDCI RDA est malade, c’est notre pays qui en souffre. Il y a soixante ans le PDCI-RDA engageait une expérience de transformation sociale sans précèdent. Cela a marqué durablement la conscience collective. Pour les femmes et les hommes du 21e siècle, mesurer l’étendue du chemin parcourue peut parfois constituer un exercice difficile. Depuis près de quatorze ans notre parti cherche ses marques, végète et tourne en rond.
Comment nous en sommes arrivés là ?
Si, sous le règne de Félix Houphouët-Boigny, son père fondateur, la Côte d’Ivoire a connu la prospérité, la paix et son moment de gloire c’est précisément en raison de sa clairvoyance et sa sagesse. Mais surtout de son attachement aux valeurs de la république. Ces valeurs qui ont caractérisé ce pays et ont fortement contribué à la consolidation de son unité et à la paix. Dans tous les temps forts et les péripéties qui ont jalonné son règne, Houphouët-Boigny a en toute circonstance fait prévaloir le dialogue, la tolérance, la pardon, l’amour du prochain, le vivre ensemble afin de préserver l’unité et la paix. Toute fois affirmait-il sa ferme conviction que le respect des lois, des institutions, de l’ordre républicain et de la la souveraineté nationale est le fondement de tout Etat. Le non-respect de ces valeurs entraine le désordre. C’est pourquoi disait-il : « Je préfère l’injustice au désordre ». Aujourd’hui, l’état de désordre dans lequel se trouve notre pays et la fracture sociale qui en est le signe manifeste, est la conséquence logique de l’effritement de toutes ces valeurs, qui ont présidé à l’émergence de l’Etat moderne que fût la Côte d’Ivoire. Cette déliquescence de l’Etat de Côte d’Ivoire est principalement de ses héritiers politiques. Nous n’avons pas su préserver l’héritage que Houphouët-Boigny nous a légué. L’héritage est immense et bien présent. Nous avons là les enseignements susceptibles de nous guider dans notre analyse et notre appréciation des problèmes qui nous opposent pour ne pas passer du rationnel à l’irrationnel. L’houphouëtisme qui se situe au-delà des clivages politiques crée la synergie de toutes les forces vives de la nation. Avant tout principe d’action et d’expression, nous devons nous engager pour le combat de la dignité et la liberté. Malheureusement, la réalité est que nos dirigeants ne font plus de la politique idéologique et de l’intérêt général. Ils pratiquent la politique pour la satisfaction de leurs besoins immédiats et de leurs intérêts. La politique consiste à apporter des solutions globales aux questions sociales. Telles que, le logement, l’emploi, la santé, la sécurité, l’école et l’environnement. La politique est un moyen nous semble-t-il pour améliorer, développer, créer, innover à la condition de vie des citoyens. L’engagement politique nécessite des sacrifices, le don de soi. C’est se mettre au service de ses concitoyens, dans l’intérêt général. S’engager en politique c’est se donner une mission celle de réfléchir aux questions de société, affirmer ses convictions, assumer ses choix. Face à la crise actuelle de l’autorité qui traduit à la fois l’ébranlement de la société, il faudra viser à fonder les valeurs de la responsabilité sur des bases nouvelles pour la recomposition démocratique de la classe politique. La notion de responsabilité est en effet au cœur de la société que nous voulons construire. Face aux différentes crises, il faut reconnaitre que toute la classe politique a failli. Elle est responsable de ce qui arrive à notre pays. Nous devons œuvrer pour une vraie rénovation de la classe politique, l’action politique et l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants. Les Ivoiriens ne peuvent plus accepter d’être opposés, trompés, manipulés à des fins politiques.
Les Ivoiriens ont besoin
de sérénité, de sécurité,
d’emploi, de l’amélioration de leur condition de vie
Notre société ne peut plus s’enraciner dans la haine, la peur et le sang. Notre engagement c’est de convaincre, de rassembler, de réparer les erreurs de nos ainés. De construire ensemble une société dans laquelle nous serons à nouveau fiers autour des valeurs communes et partagées. Les Ivoiriens ont besoin de sérénité, de sécurité, d’emploi, de l’amélioration de leur condition de vie, de l’augmentation de leur pouvoir d’achat, de confiance et de paix. Pour ma part je pense qu’il faut aller à la réconciliation vraie des filles et des fils de ce pays. Il faut pardonner et se pardonner. Dépassons nos querelles stériles pour mettre notre pays sur les rails. Il faut donner à notre peuple, la confiance dans sa force, dans sa capacité à changer les choses. Il faut faire face aux grands maux qui minent notre pays. Il faut répondre aux besoins de la Côte d’ Ivoire d’aujourd’hui, en définissant une vision nouvelle de la société. Les vrais enjeux pour lesquels nous sommes confrontés et pour lesquels nous devons nous battre sont : La croissance économique, la lutte contre la pauvreté, la corruption, les inégalités, les injustices, l’insécurité, les impunités. Nous devons nous battre pour l’indépendance de la justice, la revalorisation du smic, l’augmentation des salaires, une éducation nationale et une formation professionnelle de qualité, la promotion des jeunes, des femmes, la santé, le logement, l’emploi pour tous, un environnement de qualité et préparer l’avenir des jeunes et celui des générations futures. Dans une période d’incertitude et devant la fragilité d’un monde déstabilisé, face aux défis auxquels nous sommes confrontés ; défi de la mondialisation, la montée des extrémistes, défi économique avec l’instabilité des prix de nos matières premières, il nous faut un grand parti expérimenté et rompu à ce combat pour faire face et agir. Sans prétention ni démagogie, nous disons que le PDCI-RDA est une valeur sûre pour notre pays.
Fait à Paris le 1 Octobre 2013
Edoukou Klimbié Benson
Membre du grand conseil.
Militant de base Paris.
Email :edoukoubenson@hotmail
Comment nous en sommes arrivés là ?
Si, sous le règne de Félix Houphouët-Boigny, son père fondateur, la Côte d’Ivoire a connu la prospérité, la paix et son moment de gloire c’est précisément en raison de sa clairvoyance et sa sagesse. Mais surtout de son attachement aux valeurs de la république. Ces valeurs qui ont caractérisé ce pays et ont fortement contribué à la consolidation de son unité et à la paix. Dans tous les temps forts et les péripéties qui ont jalonné son règne, Houphouët-Boigny a en toute circonstance fait prévaloir le dialogue, la tolérance, la pardon, l’amour du prochain, le vivre ensemble afin de préserver l’unité et la paix. Toute fois affirmait-il sa ferme conviction que le respect des lois, des institutions, de l’ordre républicain et de la la souveraineté nationale est le fondement de tout Etat. Le non-respect de ces valeurs entraine le désordre. C’est pourquoi disait-il : « Je préfère l’injustice au désordre ». Aujourd’hui, l’état de désordre dans lequel se trouve notre pays et la fracture sociale qui en est le signe manifeste, est la conséquence logique de l’effritement de toutes ces valeurs, qui ont présidé à l’émergence de l’Etat moderne que fût la Côte d’Ivoire. Cette déliquescence de l’Etat de Côte d’Ivoire est principalement de ses héritiers politiques. Nous n’avons pas su préserver l’héritage que Houphouët-Boigny nous a légué. L’héritage est immense et bien présent. Nous avons là les enseignements susceptibles de nous guider dans notre analyse et notre appréciation des problèmes qui nous opposent pour ne pas passer du rationnel à l’irrationnel. L’houphouëtisme qui se situe au-delà des clivages politiques crée la synergie de toutes les forces vives de la nation. Avant tout principe d’action et d’expression, nous devons nous engager pour le combat de la dignité et la liberté. Malheureusement, la réalité est que nos dirigeants ne font plus de la politique idéologique et de l’intérêt général. Ils pratiquent la politique pour la satisfaction de leurs besoins immédiats et de leurs intérêts. La politique consiste à apporter des solutions globales aux questions sociales. Telles que, le logement, l’emploi, la santé, la sécurité, l’école et l’environnement. La politique est un moyen nous semble-t-il pour améliorer, développer, créer, innover à la condition de vie des citoyens. L’engagement politique nécessite des sacrifices, le don de soi. C’est se mettre au service de ses concitoyens, dans l’intérêt général. S’engager en politique c’est se donner une mission celle de réfléchir aux questions de société, affirmer ses convictions, assumer ses choix. Face à la crise actuelle de l’autorité qui traduit à la fois l’ébranlement de la société, il faudra viser à fonder les valeurs de la responsabilité sur des bases nouvelles pour la recomposition démocratique de la classe politique. La notion de responsabilité est en effet au cœur de la société que nous voulons construire. Face aux différentes crises, il faut reconnaitre que toute la classe politique a failli. Elle est responsable de ce qui arrive à notre pays. Nous devons œuvrer pour une vraie rénovation de la classe politique, l’action politique et l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants. Les Ivoiriens ne peuvent plus accepter d’être opposés, trompés, manipulés à des fins politiques.
Les Ivoiriens ont besoin
de sérénité, de sécurité,
d’emploi, de l’amélioration de leur condition de vie
Notre société ne peut plus s’enraciner dans la haine, la peur et le sang. Notre engagement c’est de convaincre, de rassembler, de réparer les erreurs de nos ainés. De construire ensemble une société dans laquelle nous serons à nouveau fiers autour des valeurs communes et partagées. Les Ivoiriens ont besoin de sérénité, de sécurité, d’emploi, de l’amélioration de leur condition de vie, de l’augmentation de leur pouvoir d’achat, de confiance et de paix. Pour ma part je pense qu’il faut aller à la réconciliation vraie des filles et des fils de ce pays. Il faut pardonner et se pardonner. Dépassons nos querelles stériles pour mettre notre pays sur les rails. Il faut donner à notre peuple, la confiance dans sa force, dans sa capacité à changer les choses. Il faut faire face aux grands maux qui minent notre pays. Il faut répondre aux besoins de la Côte d’ Ivoire d’aujourd’hui, en définissant une vision nouvelle de la société. Les vrais enjeux pour lesquels nous sommes confrontés et pour lesquels nous devons nous battre sont : La croissance économique, la lutte contre la pauvreté, la corruption, les inégalités, les injustices, l’insécurité, les impunités. Nous devons nous battre pour l’indépendance de la justice, la revalorisation du smic, l’augmentation des salaires, une éducation nationale et une formation professionnelle de qualité, la promotion des jeunes, des femmes, la santé, le logement, l’emploi pour tous, un environnement de qualité et préparer l’avenir des jeunes et celui des générations futures. Dans une période d’incertitude et devant la fragilité d’un monde déstabilisé, face aux défis auxquels nous sommes confrontés ; défi de la mondialisation, la montée des extrémistes, défi économique avec l’instabilité des prix de nos matières premières, il nous faut un grand parti expérimenté et rompu à ce combat pour faire face et agir. Sans prétention ni démagogie, nous disons que le PDCI-RDA est une valeur sûre pour notre pays.
Fait à Paris le 1 Octobre 2013
Edoukou Klimbié Benson
Membre du grand conseil.
Militant de base Paris.
Email :edoukoubenson@hotmail
