La justice ivoirienne a débouté mercredi après-midi les adversaires du président sortant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique), Aimé Henri Konan Bédié qui réclament le report du 12ème congrès ordinaire de ce parti qui s’ouvre ce jeudi.
« Le tribunal juge irrecevable la requête de suspension du congrès pour défaut de qualité des plaignants », a déclaré le président du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Souleymane Ahmed Coulibaly, par ailleurs juge des référés.
« Ils (les plaignants) ne sont pas membres des instances statutaires du Pdci qui leur donnent droit de demander la suspension ou le report du congrès », a expliqué le président Coulibaly.
Les instances du Pdci sont notamment le Bureau politique, le Grand conseil, le Secrétariat général, les Secrétaires généraux de section, les Délégués généraux, les Délégués départementaux et les Délégués communaux.
« Le droit a été dit. », s’est félicité Me Charles Konan, avocat du Pdci. « Ceux qui sont derrière cette plainte doivent avoir la patience pour connaitre la culture du Pdci, les lois du Pdci et les us du Pdci pour espérer être un jour président du Pdci », a renchérit Me Jean Chrisostome Blessy, également avocat du Pdci.
« Le tribunal a estimé que nos clients n’ont pas qualité de demander le report ou l’annulation du congrès. C’est une décision que nous ne partageons pas mais nous en prenons acte » a pour sa part indiqué, Me Narcisse Aka, l’avocat des plaignants.
« Nos clients sont respectueux des institutions républicaines. Nous reviendrons pour demander l’annulation des résolutions du congrès », a-t-il conclu.
Dix huit « militants de base » du Pdci ont assigné mardi leur président sortant, Aimé Henri Konan Bédié, Niamien N’goran (Coordonnateur et Président du comité d’organisation du Congrès), Niamkey Koffi (Président du Comité scientifique du Congrès).
Selon ces requérants, le congrès prévu du 3 au 6 octobre prochain ne peut se tenir « valablement ». Ils dénoncent notamment la composition irrégulière du congrès, la fixation arbitraire d’une contribution au financement à la charge des candidats.
L’article 35 des statuts du Pdci-Rda qui détermine les conditions d’éligibilité dispose entre autres que le candidat doit s’acquitter d’une contribution au financement du Congrès.
Le Bureau politique a fixé lors de sa réunion du 19 septembre dernier à 18 millions de fcfa la contribution de chaque candidat à la présidence du parti pour le financement du congrès.
Dans l’exposé de leur motif, les requérants dénoncent également le comité d’organisation qui est selon eux au service d’un candidat inéligible.
Le défaut de publication de la liste électorale, l’achat de conscience du corps électoral par un candidat, figurent en outre sur la liste des griefs formulés. Le Président sortant, Aimé Henri Konan Bédié a en effet décidé de verser les cotisations de tous les secrétaires de section.
JBK/ls/APA
« Le tribunal juge irrecevable la requête de suspension du congrès pour défaut de qualité des plaignants », a déclaré le président du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Souleymane Ahmed Coulibaly, par ailleurs juge des référés.
« Ils (les plaignants) ne sont pas membres des instances statutaires du Pdci qui leur donnent droit de demander la suspension ou le report du congrès », a expliqué le président Coulibaly.
Les instances du Pdci sont notamment le Bureau politique, le Grand conseil, le Secrétariat général, les Secrétaires généraux de section, les Délégués généraux, les Délégués départementaux et les Délégués communaux.
« Le droit a été dit. », s’est félicité Me Charles Konan, avocat du Pdci. « Ceux qui sont derrière cette plainte doivent avoir la patience pour connaitre la culture du Pdci, les lois du Pdci et les us du Pdci pour espérer être un jour président du Pdci », a renchérit Me Jean Chrisostome Blessy, également avocat du Pdci.
« Le tribunal a estimé que nos clients n’ont pas qualité de demander le report ou l’annulation du congrès. C’est une décision que nous ne partageons pas mais nous en prenons acte » a pour sa part indiqué, Me Narcisse Aka, l’avocat des plaignants.
« Nos clients sont respectueux des institutions républicaines. Nous reviendrons pour demander l’annulation des résolutions du congrès », a-t-il conclu.
Dix huit « militants de base » du Pdci ont assigné mardi leur président sortant, Aimé Henri Konan Bédié, Niamien N’goran (Coordonnateur et Président du comité d’organisation du Congrès), Niamkey Koffi (Président du Comité scientifique du Congrès).
Selon ces requérants, le congrès prévu du 3 au 6 octobre prochain ne peut se tenir « valablement ». Ils dénoncent notamment la composition irrégulière du congrès, la fixation arbitraire d’une contribution au financement à la charge des candidats.
L’article 35 des statuts du Pdci-Rda qui détermine les conditions d’éligibilité dispose entre autres que le candidat doit s’acquitter d’une contribution au financement du Congrès.
Le Bureau politique a fixé lors de sa réunion du 19 septembre dernier à 18 millions de fcfa la contribution de chaque candidat à la présidence du parti pour le financement du congrès.
Dans l’exposé de leur motif, les requérants dénoncent également le comité d’organisation qui est selon eux au service d’un candidat inéligible.
Le défaut de publication de la liste électorale, l’achat de conscience du corps électoral par un candidat, figurent en outre sur la liste des griefs formulés. Le Président sortant, Aimé Henri Konan Bédié a en effet décidé de verser les cotisations de tous les secrétaires de section.
JBK/ls/APA