Abidjan - Consternation et émotion étaient au rendez-vous le mercredi 2 octobre 2013 à Ivosep Treichville. A l’occasion de la levée de corps du Colonel des Douanes El Hadj Mamadou Koné. Décédé le mardi 24 septembre 2013. Sous les regards compatissants de plus de cent (100) Députés. Avec à leur tête le vice-président Aka Aouélé, représentant Guillaume Soro.
« Si mon père était là, il nous aurait dit. Je n’ai jamais voulu vous voir triste. Ne soyez pas tristes pendant que je suis heureux auprès de notre Créateur». Ces vers tirés de l’oraison funèbre dite par les enfants Koné Dégué et Koné Aissata Yacine, n’ont pas réussi à faire tomber le mercure de la douleur et de la tristesse. Qui était à son comble. Dans une salle Félix Houphouët-Boigny d’Ivosep elle-même archi-comble. Avec la forte mobilisation des autorités étatiques avec à leur tête M. Idriss Koné, Directeur de cabinet adjoint de la Présidence de la République, qui avait à ses côtés Koné Seydou, Conseiller technique, représentant la ministre Affoussy Bamba, des parents, des collègues de la Douane, des beaux-parents venus d’Issia, conduits par Séry Dédé, chef central ainsi que des amis et connaissances du défunt. Mais aussi et surtout des collègues parlementaires de son épouse Trazéré Koné Olibé Célestine chiffrés à plus de cent (100) députés. Dont entre autres les ministres Aka Aouélé, représentant le président du Parlement Guillaume Soro, Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR et président du groupe parlementaire RDR, Diakité Coty et Adama Bictogo. Ou encore le Gl Ouassénan Gaston Koné, président du groupe parlementaire PDCI. Venus tous saluer la mémoire de l’illustre disparu, Inspecteur Général et Administrateur des services financiers des Douanes ivoiriennes. Dans le flot d’émotions de l’envolée lyrique, les cœurs se lâchent. La consternation ne se contient plus. La douleur émerge. Les pleurs et les cris fusent de partout. Au point où les Imams pilotés par Al Houssein Soumahoro donnent de la voix pour tenter d’apaiser la douleur en appelant les esprits à la prière et au recueillement. Le regard orienté vers le cercueil couvert de nappe verte estampillée de lettres coraniques, le guide de la communauté musulmane de la Riviera-Palmeraie, qui avait à ses côtés les Cheikhs Mahmoud Sanogo et Sawodogo, développe son prêche axé sur le pardon et la dignité face à l’épreuve de la mort. A sa suite, quand le frère aîné Koné Siaka prend la parole, ce sera pour exprimer la reconnaissance de la famille éplorée aux personnalités, parents, amis et collègues. Venus honorer la mémoire de son cadet. Mais aussi et surtout à la veuve. « Dans le tourbillon d’émotions de l’amour retrouvé, quand tu surprenais Hadja, écrasant une larme d’inquiétude liée à ton état de santé, tu trouvais toujours la parade avec des sujets politiques. Toi, qui, avais guidé nos pas dans le monde de la politique. Un monde où tu as laissé des résultats probants à ton parti le RDR dont tu es un ‘’soldat’’ de conviction et de première heure. Certains de tes propos nous reviennent encore à l’esprit. Tu disais : « Hadja, tu es préoccupée par la réélection du président Alassane Ouattara. Mais, toi-même, 2016, y songes-tu ? N’oublie pas qu’un bon Député, c’est un Député réélu. Moi, j’y pense. L’opération va bien se passer. Je vais sortir d’ici et prendre en main les choses. Je serai le manager politique que tu as toujours voulu que je sois ». Quel sens de l’anticipation ! Quelle belle marque d’amour ! Hadja, tu peux sécher tes larmes. Madou est décédé heureux et de là où il est aujourd’hui, il va bénir ta carrière politique. Il le fera parce que les derniers instants de sa vie que tu as passée à son chevet à la PISAM ont été les plus merveilleux. Ses yeux, son regard, son visage, tout en lui chantait le bonheur de t’avoir à ses côtés. Hadja Trazéré-Koné, en ce jour de terrible douleur, la famille t’exprime sa profonde reconnaissance pour tant de tendresse et d’efforts », a-t-il indiqué. Passé de l’autre côté du rideau, le Cl Koné, Ex-Maire RDR de Séguélon de 2001 à 2013 et Secrétaire départemental RDR, laisse derrière lui une élue de la nation affligée et trois enfants. Rentrés au pays pour les obsèques. Qui se poursuivent le vendredi 04 octobre par l’inhumation dans la cour familiale de Séguélon. Avant la cérémonie de 7ème jour le dimanche 06 octobre.
Edgard Kouassi
Le témoignage poignant de son frère aîné
Honorable invités venus saluer avec nous la mémoire de l’illustre disparu
Mesdames et messieurs
C’est un redoutable devoir pour moi aujourd’hui de prendre la parole en cette douloureuse circonstance où je dois rendre, au nom de la famille, un dernier hommage à mon frère cadet, j’ai nommé le Colonel El Hadj Mamadou Koné: celui-là même qui devrait m’enterrer.
C’est la volonté d’Allah, Le Très Haut, le Tout Miséricordieux et nous devons nous incliner. Au nom de toute la famille, de la veuve et des enfants, au nom des parents, des familles amies et alliées, je tiens à dire merci à tous pour le soutien sans faille que vous n’avez cessé de nous apporter à tous les niveaux depuis le jour de son décès.
Que puis-je dire sur la vie de mon défunt frère ? Je dirai peu de choses pourtant il y en a tellement à dire. En attendant le village pour l’ultime séparation, j’aimerais m’arrêter sur deux choses importantes.
La première, ce sont les innombrables traces de son action politique. En effet, en tant que Maire de la commune de Séguélon de 2001 à 2013, il a été le maître d’œuvre de plusieurs infrastructures socio-économique et culturelle. Entre autres, on peut citer les forages dans les villages rattachées à la commune pour donner de l’eau potable aux populations, la construction de centres de santé, d’écoles primaires, la construction du collège municipal et d’un marché moderne, le don de kits scolaires, de tables-blancs, de médicaments et j’en passe…
Petit frère Madou, devant l’un des témoignages de tes réalisations, à savoir le collège municipal de Séguélon, Monsieur Nicolas Effimbra, alors Directeur Régional de l’Education Nationale d’Odienné et actuellement Directeur de la Vie scolaire au Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement technique, a dit ceci: « Monsieur le Maire Koné Mamadou, vous rêviez parce que vous êtes un bâtisseur ».
Madou, nos parents paysans, désemparés par les années de crise socio-politique ont toujours trouvé auprès de lui le réconfort et l’oreille attentive qu’ils recherchaient. Que le Seigneur Tout Puissant t’accorde le bénéfice conséquent pour ta disponibilité et ta bonté !
La seconde chose, c’est la leçon d’amour et de pardon qu’il nous laisse. En effet, pour faire le bonheur des siens, Madou était tout le temps parti. Sacrifiant même sa vie de famille. En homme de foi, tu agissais conformément à cette prescription du Saint Coran tirée de la Sourate 17 (le voyage nocturne) verset 23 où Allah dit de procurer toutes sortes de biens possibles aux parents. Mais, tous, nous ne l’avons pas compris. Tous, nous ne t’avons pas soutenu dans ta volonté inébranlable de faire du bien à tes parents, de faire du village de tes ancêtres, une cité moderne et modèle. Pourtant, tu nous as offert ton pardon avant d’aller te reposer auprès du Seigneur.
Homme généreux, même sur ton lit d’hôpital à la Pisam, recouvrer la santé n’était pas ta préoccupation. Tu étais plutôt soucieux de l’avenir politique de ton épouse Hadja Koné Olibé Célestine, qui avait vu à l’œuvre, à ton chevet, te couvrant de tant de tendresse et d’affection. Dans le tourbillon d’émotions de l’amour retrouvé, quand tu la surprenais, écrasant une larme d’inquiétude liée à ton état de santé, tu trouvais toujours la parade avec des sujets politiques, toi, qui, avais guidé nos pas dans le monde de la politique. Un monde où tu as laissé des résultats probants à ton parti le RDR dont tu es un ‘’soldat’’ de conviction et de première heure. Certains de tes propos nous reviennent encore à l’esprit. Tu disais : « Hadja, tu es préoccupée par la réélection du président Alassane Ouattara. Mais, toi-même, 2016, y songes-tu ? N’oublie pas qu’un bon Député, c’est un Député réélu. Moi, j’y pense. T’inquiète. L’opération va bien se passer. Je vais sortir d’ici et prendre en main les choses. Je serai le manager politique que tu as toujours voulu que je sois ». Quel sens de l’anticipation ! Quelle belle marque d’amour ! Hadja, tu peux sécher tes larmes. Madou est décédé heureux et de là où il est aujourd’hui, il va bénir ta carrière politique. Il le fera parce que les derniers instants de sa vie que tu as passée à son chevet à la PISAM ont été les plus merveilleux de sa vie. Il est décédé heureux. Ses yeux, son regard, son visage, tout en lui chantait le bonheur de t’avoir à ses côtés. Hadja Trazéré-Koné, en ce jour de terrible douleur, la famille t’exprime sa profonde reconnaissance pour tant d’amour, tant de tendresse et d’efforts. Tu as tout fait. Hélas… Rassure-toi, de là il est, Madou veille sur toi.
Quand à vous, mes chers enfants, Nadjan, Dégué, Machata… depuis ce mardi de terrible mémoire, où Papa Madou nous as quittés, après avoir semé dans nos cœurs l’espoir qu’il s’en sortirait, vous êtes inconsolables. Mais, Papa n’était pas bavard. Je dirai donc à votre endroit devant lui peu de mots. Major de promotion au Lycée classique d’Abidjan où il décroche brillamment le Bac C, titulaire d’une maitrise en Sciences économiques, puis Enarque (ENA) brillant et haut cadre de l’administration douanière rompu à la tâche, Papa Madou était la fierté de Séguélon, la fierté de ses parents. Je vous demanderais d’être sa fierté. Lui qui fut la fierté des Douanes ivoiriennes. Et ils sont là, ses supérieurs et ses collaborateurs pour rendre témoignage de sa simplicité et de son efficacité au service.
Madou, je sais que tu m’entends. Mes derniers mots sont pour toi. Repose en paix. Toi qui a su partir en paix…
Ton aîné Koné Siaka, Ingénieur agronome
« Si mon père était là, il nous aurait dit. Je n’ai jamais voulu vous voir triste. Ne soyez pas tristes pendant que je suis heureux auprès de notre Créateur». Ces vers tirés de l’oraison funèbre dite par les enfants Koné Dégué et Koné Aissata Yacine, n’ont pas réussi à faire tomber le mercure de la douleur et de la tristesse. Qui était à son comble. Dans une salle Félix Houphouët-Boigny d’Ivosep elle-même archi-comble. Avec la forte mobilisation des autorités étatiques avec à leur tête M. Idriss Koné, Directeur de cabinet adjoint de la Présidence de la République, qui avait à ses côtés Koné Seydou, Conseiller technique, représentant la ministre Affoussy Bamba, des parents, des collègues de la Douane, des beaux-parents venus d’Issia, conduits par Séry Dédé, chef central ainsi que des amis et connaissances du défunt. Mais aussi et surtout des collègues parlementaires de son épouse Trazéré Koné Olibé Célestine chiffrés à plus de cent (100) députés. Dont entre autres les ministres Aka Aouélé, représentant le président du Parlement Guillaume Soro, Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR et président du groupe parlementaire RDR, Diakité Coty et Adama Bictogo. Ou encore le Gl Ouassénan Gaston Koné, président du groupe parlementaire PDCI. Venus tous saluer la mémoire de l’illustre disparu, Inspecteur Général et Administrateur des services financiers des Douanes ivoiriennes. Dans le flot d’émotions de l’envolée lyrique, les cœurs se lâchent. La consternation ne se contient plus. La douleur émerge. Les pleurs et les cris fusent de partout. Au point où les Imams pilotés par Al Houssein Soumahoro donnent de la voix pour tenter d’apaiser la douleur en appelant les esprits à la prière et au recueillement. Le regard orienté vers le cercueil couvert de nappe verte estampillée de lettres coraniques, le guide de la communauté musulmane de la Riviera-Palmeraie, qui avait à ses côtés les Cheikhs Mahmoud Sanogo et Sawodogo, développe son prêche axé sur le pardon et la dignité face à l’épreuve de la mort. A sa suite, quand le frère aîné Koné Siaka prend la parole, ce sera pour exprimer la reconnaissance de la famille éplorée aux personnalités, parents, amis et collègues. Venus honorer la mémoire de son cadet. Mais aussi et surtout à la veuve. « Dans le tourbillon d’émotions de l’amour retrouvé, quand tu surprenais Hadja, écrasant une larme d’inquiétude liée à ton état de santé, tu trouvais toujours la parade avec des sujets politiques. Toi, qui, avais guidé nos pas dans le monde de la politique. Un monde où tu as laissé des résultats probants à ton parti le RDR dont tu es un ‘’soldat’’ de conviction et de première heure. Certains de tes propos nous reviennent encore à l’esprit. Tu disais : « Hadja, tu es préoccupée par la réélection du président Alassane Ouattara. Mais, toi-même, 2016, y songes-tu ? N’oublie pas qu’un bon Député, c’est un Député réélu. Moi, j’y pense. L’opération va bien se passer. Je vais sortir d’ici et prendre en main les choses. Je serai le manager politique que tu as toujours voulu que je sois ». Quel sens de l’anticipation ! Quelle belle marque d’amour ! Hadja, tu peux sécher tes larmes. Madou est décédé heureux et de là où il est aujourd’hui, il va bénir ta carrière politique. Il le fera parce que les derniers instants de sa vie que tu as passée à son chevet à la PISAM ont été les plus merveilleux. Ses yeux, son regard, son visage, tout en lui chantait le bonheur de t’avoir à ses côtés. Hadja Trazéré-Koné, en ce jour de terrible douleur, la famille t’exprime sa profonde reconnaissance pour tant de tendresse et d’efforts », a-t-il indiqué. Passé de l’autre côté du rideau, le Cl Koné, Ex-Maire RDR de Séguélon de 2001 à 2013 et Secrétaire départemental RDR, laisse derrière lui une élue de la nation affligée et trois enfants. Rentrés au pays pour les obsèques. Qui se poursuivent le vendredi 04 octobre par l’inhumation dans la cour familiale de Séguélon. Avant la cérémonie de 7ème jour le dimanche 06 octobre.
Edgard Kouassi
Le témoignage poignant de son frère aîné
Honorable invités venus saluer avec nous la mémoire de l’illustre disparu
Mesdames et messieurs
C’est un redoutable devoir pour moi aujourd’hui de prendre la parole en cette douloureuse circonstance où je dois rendre, au nom de la famille, un dernier hommage à mon frère cadet, j’ai nommé le Colonel El Hadj Mamadou Koné: celui-là même qui devrait m’enterrer.
C’est la volonté d’Allah, Le Très Haut, le Tout Miséricordieux et nous devons nous incliner. Au nom de toute la famille, de la veuve et des enfants, au nom des parents, des familles amies et alliées, je tiens à dire merci à tous pour le soutien sans faille que vous n’avez cessé de nous apporter à tous les niveaux depuis le jour de son décès.
Que puis-je dire sur la vie de mon défunt frère ? Je dirai peu de choses pourtant il y en a tellement à dire. En attendant le village pour l’ultime séparation, j’aimerais m’arrêter sur deux choses importantes.
La première, ce sont les innombrables traces de son action politique. En effet, en tant que Maire de la commune de Séguélon de 2001 à 2013, il a été le maître d’œuvre de plusieurs infrastructures socio-économique et culturelle. Entre autres, on peut citer les forages dans les villages rattachées à la commune pour donner de l’eau potable aux populations, la construction de centres de santé, d’écoles primaires, la construction du collège municipal et d’un marché moderne, le don de kits scolaires, de tables-blancs, de médicaments et j’en passe…
Petit frère Madou, devant l’un des témoignages de tes réalisations, à savoir le collège municipal de Séguélon, Monsieur Nicolas Effimbra, alors Directeur Régional de l’Education Nationale d’Odienné et actuellement Directeur de la Vie scolaire au Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement technique, a dit ceci: « Monsieur le Maire Koné Mamadou, vous rêviez parce que vous êtes un bâtisseur ».
Madou, nos parents paysans, désemparés par les années de crise socio-politique ont toujours trouvé auprès de lui le réconfort et l’oreille attentive qu’ils recherchaient. Que le Seigneur Tout Puissant t’accorde le bénéfice conséquent pour ta disponibilité et ta bonté !
La seconde chose, c’est la leçon d’amour et de pardon qu’il nous laisse. En effet, pour faire le bonheur des siens, Madou était tout le temps parti. Sacrifiant même sa vie de famille. En homme de foi, tu agissais conformément à cette prescription du Saint Coran tirée de la Sourate 17 (le voyage nocturne) verset 23 où Allah dit de procurer toutes sortes de biens possibles aux parents. Mais, tous, nous ne l’avons pas compris. Tous, nous ne t’avons pas soutenu dans ta volonté inébranlable de faire du bien à tes parents, de faire du village de tes ancêtres, une cité moderne et modèle. Pourtant, tu nous as offert ton pardon avant d’aller te reposer auprès du Seigneur.
Homme généreux, même sur ton lit d’hôpital à la Pisam, recouvrer la santé n’était pas ta préoccupation. Tu étais plutôt soucieux de l’avenir politique de ton épouse Hadja Koné Olibé Célestine, qui avait vu à l’œuvre, à ton chevet, te couvrant de tant de tendresse et d’affection. Dans le tourbillon d’émotions de l’amour retrouvé, quand tu la surprenais, écrasant une larme d’inquiétude liée à ton état de santé, tu trouvais toujours la parade avec des sujets politiques, toi, qui, avais guidé nos pas dans le monde de la politique. Un monde où tu as laissé des résultats probants à ton parti le RDR dont tu es un ‘’soldat’’ de conviction et de première heure. Certains de tes propos nous reviennent encore à l’esprit. Tu disais : « Hadja, tu es préoccupée par la réélection du président Alassane Ouattara. Mais, toi-même, 2016, y songes-tu ? N’oublie pas qu’un bon Député, c’est un Député réélu. Moi, j’y pense. T’inquiète. L’opération va bien se passer. Je vais sortir d’ici et prendre en main les choses. Je serai le manager politique que tu as toujours voulu que je sois ». Quel sens de l’anticipation ! Quelle belle marque d’amour ! Hadja, tu peux sécher tes larmes. Madou est décédé heureux et de là où il est aujourd’hui, il va bénir ta carrière politique. Il le fera parce que les derniers instants de sa vie que tu as passée à son chevet à la PISAM ont été les plus merveilleux de sa vie. Il est décédé heureux. Ses yeux, son regard, son visage, tout en lui chantait le bonheur de t’avoir à ses côtés. Hadja Trazéré-Koné, en ce jour de terrible douleur, la famille t’exprime sa profonde reconnaissance pour tant d’amour, tant de tendresse et d’efforts. Tu as tout fait. Hélas… Rassure-toi, de là il est, Madou veille sur toi.
Quand à vous, mes chers enfants, Nadjan, Dégué, Machata… depuis ce mardi de terrible mémoire, où Papa Madou nous as quittés, après avoir semé dans nos cœurs l’espoir qu’il s’en sortirait, vous êtes inconsolables. Mais, Papa n’était pas bavard. Je dirai donc à votre endroit devant lui peu de mots. Major de promotion au Lycée classique d’Abidjan où il décroche brillamment le Bac C, titulaire d’une maitrise en Sciences économiques, puis Enarque (ENA) brillant et haut cadre de l’administration douanière rompu à la tâche, Papa Madou était la fierté de Séguélon, la fierté de ses parents. Je vous demanderais d’être sa fierté. Lui qui fut la fierté des Douanes ivoiriennes. Et ils sont là, ses supérieurs et ses collaborateurs pour rendre témoignage de sa simplicité et de son efficacité au service.
Madou, je sais que tu m’entends. Mes derniers mots sont pour toi. Repose en paix. Toi qui a su partir en paix…
Ton aîné Koné Siaka, Ingénieur agronome