En septembre 2013, a eu lieu à Abidjan une conférence organisée par les responsables de la société Skyvision pour présenter aux opérateurs économiques ivoiriens exerçant dans le domaine des Tic, leurs solutions. A cette occasion Pascal Vokouma, directeur général de Skyvision Burkina Faso, a exposé sur le thème : « réduire la fracture numérique ». Il s’est agi de démontrer les innovations de sa société et son apport dans le processus de développement des marchés dits émergents.
La fracture numérique
Dans sa définition la plus simple, la fracture numérique selon Pascal Vokouma, est l’écart qui existe entre une partie du monde qui a accès à la technologie informatique, numérique et l’autre partie qui n’a pas accès à la technologie informatique et numérique. Cette fracture numérique en termes économiques est une perte de gains. Il est démontré selon le conférencier que la fracture numérique freine la croissance économique. Et selon une étude de la Banque mondiale en faveur des pays en voie de développement, la croissance de la pénétration des TIC de 10% est sensiblement égale à 1% de croissance du PIB. M. Vokouma relève également les formes que peuvent prendre cette fracture numérique : l’accès, l’usage, le contenu et la prise de décision. Comment accéder aux outils numériques ? Quel usage en faire ? Quel contenu et quelle décision politique ou économique prendre pour favoriser les technologies numériques ? Telle est la problématique que se propose de résoudre Skyvision, entreprise déjà présente dans plusieurs pays africains dont le Burkina Faso et le Nigeria.
Les solutions à la fracture numérique : la fibre optique et le Vsat
Pour l’expert, les solutions sont d’ordre technique et institutionnel. Au plan technique, c’est la réalisation d’infrastructures d’accès terrestres et non terrestres. Ici, on a la fibre optique aujourd’hui plus performante que les câbles de cuivre. Le signal y circule de façon instantanée, au millième de seconde près, explique le conférencier. Toutefois, il reconnait que c’est un investissement lourd, puisqu’il faut amener la fibre jusqu’à l’utilisateur final à travers des canalisations à creuser. Quand on imagine les distances entre les villes, le coût de réalisation fera que son expansion n’est pas pour demain. Intervient alors la technologie du Vsat. Cette infrastructure, explique M. Vokouma, a les caractéristiques particulières qui rendent son usage plus flexible. Les réseaux Vsat ou accès satellitaire ont de petits terminaux (IP) faciles à déployer, un élargissement illimité du rayon d’action, une infrastructure terrestre autonome, adaptée à n’importe quel nombre de sites et un retour sur investissement rapide. Le Vsat consiste à placer en un point donné un terminal qui comprend une parabole et ses accessoires, de le relier à un satellite puis le tour est joué. Il n’y a pas lieu de faire des canalisations comme pour la fibre optique, d’où son intérêt. Au plan institutionnel, il est conseillé aux états d’adapter leurs législations face au développement rapide dans le secteur des Tic. Les licences et les autorisations devraient être aussi de plus en plus supportables par les investisseurs, ajoute-t-il.
Quelques applications
Comme application, l’expert cite pêle-mêle : le e-learning ou apprentissage via internet, les Kiosques Internet, la connectivité du Cellulaire Rural, la santé à distance, la microfinance, le e-government ou gouvernance numérique. En matière de santé à distance, un patient n’aura plus à se déplacer dans un centre spécialisé pour se faire consulter. La consultation pouvant se faire à distance. Il suffit pour cela de connecter les cliniques rurales aux hôpitaux majeurs des villes afin que des docteurs spécialisés puissent examiner les patients de loin à travers la vidéo et la voix en direct, les examens échographiques, les prescriptions communes. En Côte d’Ivoire, l’Union nationale des Coopec (Unacoopec) dans le domaine de la microfinance bénéficie déjà des services de Skyvision. Cette société a réalisé après appel d’offres en 2010 l’installation de son système d’information avec un hub propre à l’Unacoopec pour la gestion et la sécurité de sa base de donnés numériques.
SD
La fracture numérique
Dans sa définition la plus simple, la fracture numérique selon Pascal Vokouma, est l’écart qui existe entre une partie du monde qui a accès à la technologie informatique, numérique et l’autre partie qui n’a pas accès à la technologie informatique et numérique. Cette fracture numérique en termes économiques est une perte de gains. Il est démontré selon le conférencier que la fracture numérique freine la croissance économique. Et selon une étude de la Banque mondiale en faveur des pays en voie de développement, la croissance de la pénétration des TIC de 10% est sensiblement égale à 1% de croissance du PIB. M. Vokouma relève également les formes que peuvent prendre cette fracture numérique : l’accès, l’usage, le contenu et la prise de décision. Comment accéder aux outils numériques ? Quel usage en faire ? Quel contenu et quelle décision politique ou économique prendre pour favoriser les technologies numériques ? Telle est la problématique que se propose de résoudre Skyvision, entreprise déjà présente dans plusieurs pays africains dont le Burkina Faso et le Nigeria.
Les solutions à la fracture numérique : la fibre optique et le Vsat
Pour l’expert, les solutions sont d’ordre technique et institutionnel. Au plan technique, c’est la réalisation d’infrastructures d’accès terrestres et non terrestres. Ici, on a la fibre optique aujourd’hui plus performante que les câbles de cuivre. Le signal y circule de façon instantanée, au millième de seconde près, explique le conférencier. Toutefois, il reconnait que c’est un investissement lourd, puisqu’il faut amener la fibre jusqu’à l’utilisateur final à travers des canalisations à creuser. Quand on imagine les distances entre les villes, le coût de réalisation fera que son expansion n’est pas pour demain. Intervient alors la technologie du Vsat. Cette infrastructure, explique M. Vokouma, a les caractéristiques particulières qui rendent son usage plus flexible. Les réseaux Vsat ou accès satellitaire ont de petits terminaux (IP) faciles à déployer, un élargissement illimité du rayon d’action, une infrastructure terrestre autonome, adaptée à n’importe quel nombre de sites et un retour sur investissement rapide. Le Vsat consiste à placer en un point donné un terminal qui comprend une parabole et ses accessoires, de le relier à un satellite puis le tour est joué. Il n’y a pas lieu de faire des canalisations comme pour la fibre optique, d’où son intérêt. Au plan institutionnel, il est conseillé aux états d’adapter leurs législations face au développement rapide dans le secteur des Tic. Les licences et les autorisations devraient être aussi de plus en plus supportables par les investisseurs, ajoute-t-il.
Quelques applications
Comme application, l’expert cite pêle-mêle : le e-learning ou apprentissage via internet, les Kiosques Internet, la connectivité du Cellulaire Rural, la santé à distance, la microfinance, le e-government ou gouvernance numérique. En matière de santé à distance, un patient n’aura plus à se déplacer dans un centre spécialisé pour se faire consulter. La consultation pouvant se faire à distance. Il suffit pour cela de connecter les cliniques rurales aux hôpitaux majeurs des villes afin que des docteurs spécialisés puissent examiner les patients de loin à travers la vidéo et la voix en direct, les examens échographiques, les prescriptions communes. En Côte d’Ivoire, l’Union nationale des Coopec (Unacoopec) dans le domaine de la microfinance bénéficie déjà des services de Skyvision. Cette société a réalisé après appel d’offres en 2010 l’installation de son système d’information avec un hub propre à l’Unacoopec pour la gestion et la sécurité de sa base de donnés numériques.
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