Le patriote : L’an 19 de l’existence du RDR a été célébré, il y a quelques jours. Quelle lecture l’élu du parti que vous êtes en faites-vous ?
Yéo Brahima : Ces 19 ans d’existence rappellent la lutte qui a été vraiment rude et la détermination de nos militants. De nombreux militants s’étaient au départ engagés pour réparer une injustice. Et progressivement, dans cet élan, on a compris qu’on pouvait exercer le pouvoir d’Etat. Il faut reconnaître qu’en face, on avait des adversaires qui ont rendu notre lutte véritablement difficile. Sur le chemin de la lutte, beaucoup de camarades ont perdu la vie. Cet anniversaire nous donne l’occasion d’honorer la mémoire de tous nos disparus et rendre hommage à ceux qui se sont battus pour permettre au parti d’être là où il se trouve aujourd’hui. C’est l’occasion aussi de voir comment on peut réaliser les promesses faites pendant la campagne. Les jeunes ont mis beaucoup d’espoir dans cette lutte. Mais, malheureusement, nous sommes arrivés au pouvoir dans des conditions difficiles.
LP : Quel regard avez-vous justement de la gestion du pouvoir actuel ?
YB : Le pouvoir s’attèle tous les jours à remettre le pays à niveau, de sorte à pouvoir réaliser les promesses faites aux Ivoiriens. C’est vrai que certains sont déçus. Mais les actes posés au quotidien montrent qu’il y a de l’espoir à l’horizon. Nous sommes convaincus que le chef de l’Etat va pouvoir honorer les engagements pris.
L.P : Le FPI, parti d’opposition, préconise les Etats généraux de la République…
Y.B : Le FPI fait de la surenchère. Mais comme l’ont déjà fait savoir le chef de l’Etat et le Secrétaire général du parti, nous avons un objectif à atteindre, aujourd’hui. Celui de réaliser les promesses faites par le président en 2010. Le président de la République à un bilan à défendre en 2015 et ce bilan doit être positif pour qu’il soit réélu pour un second mandat. Cela pour que la Côte d’Ivoire soit effectivement un pays émergent à l’horizon 2020. Les problèmes posés par le FPI visent à nous détourner de nos objectifs. Mais c’est de bonne guerre. Ils veulent nous distraire pour ne pas que notre bilan soit positif. Sinon, nous ne comprenons pas pourquoi le FPI nous demande de refaire ce que nous avons fait en 2001 et qu’eux-mêmes n’ont pas appliqué au finish. Nous avons fait en 2001 ce qu’on a appelé le Forum de la réconciliation nationale dont tout le monde connaît les résolutions. Après ça, il y a eu le sommet des quatre grands à Yamoussoukro. C’est le FPI qui était au pouvoir et ils n’ont pas daigné appliquer ces résolutions. Nous pensons que s’ils acceptent la main tendue du Président de la République, la situation de la Côte d’Ivoire va s’améliorer davantage. Avec ce qui a été déjà fait, on voit que le bilan du chef de l’Etat est positif. Le but, c’est de nous détourner de nos objectifs.
Réalisée par COULIBALY Zoumana
Yéo Brahima : Ces 19 ans d’existence rappellent la lutte qui a été vraiment rude et la détermination de nos militants. De nombreux militants s’étaient au départ engagés pour réparer une injustice. Et progressivement, dans cet élan, on a compris qu’on pouvait exercer le pouvoir d’Etat. Il faut reconnaître qu’en face, on avait des adversaires qui ont rendu notre lutte véritablement difficile. Sur le chemin de la lutte, beaucoup de camarades ont perdu la vie. Cet anniversaire nous donne l’occasion d’honorer la mémoire de tous nos disparus et rendre hommage à ceux qui se sont battus pour permettre au parti d’être là où il se trouve aujourd’hui. C’est l’occasion aussi de voir comment on peut réaliser les promesses faites pendant la campagne. Les jeunes ont mis beaucoup d’espoir dans cette lutte. Mais, malheureusement, nous sommes arrivés au pouvoir dans des conditions difficiles.
LP : Quel regard avez-vous justement de la gestion du pouvoir actuel ?
YB : Le pouvoir s’attèle tous les jours à remettre le pays à niveau, de sorte à pouvoir réaliser les promesses faites aux Ivoiriens. C’est vrai que certains sont déçus. Mais les actes posés au quotidien montrent qu’il y a de l’espoir à l’horizon. Nous sommes convaincus que le chef de l’Etat va pouvoir honorer les engagements pris.
L.P : Le FPI, parti d’opposition, préconise les Etats généraux de la République…
Y.B : Le FPI fait de la surenchère. Mais comme l’ont déjà fait savoir le chef de l’Etat et le Secrétaire général du parti, nous avons un objectif à atteindre, aujourd’hui. Celui de réaliser les promesses faites par le président en 2010. Le président de la République à un bilan à défendre en 2015 et ce bilan doit être positif pour qu’il soit réélu pour un second mandat. Cela pour que la Côte d’Ivoire soit effectivement un pays émergent à l’horizon 2020. Les problèmes posés par le FPI visent à nous détourner de nos objectifs. Mais c’est de bonne guerre. Ils veulent nous distraire pour ne pas que notre bilan soit positif. Sinon, nous ne comprenons pas pourquoi le FPI nous demande de refaire ce que nous avons fait en 2001 et qu’eux-mêmes n’ont pas appliqué au finish. Nous avons fait en 2001 ce qu’on a appelé le Forum de la réconciliation nationale dont tout le monde connaît les résolutions. Après ça, il y a eu le sommet des quatre grands à Yamoussoukro. C’est le FPI qui était au pouvoir et ils n’ont pas daigné appliquer ces résolutions. Nous pensons que s’ils acceptent la main tendue du Président de la République, la situation de la Côte d’Ivoire va s’améliorer davantage. Avec ce qui a été déjà fait, on voit que le bilan du chef de l’Etat est positif. Le but, c’est de nous détourner de nos objectifs.
Réalisée par COULIBALY Zoumana