Ils sont heureux, les producteurs, après la fixation du prix du kilogramme du cacao à 750 Fcfa. Et les planteurs interrogés ont tenu à remercier le président Alassane Ouattara. Kouamé Bernard, Pca de la Coopérative agricole de Gabiadji (Coopaga), au sud de la Côte d’Ivoire, a exprimé sa satisfaction et sa gratitude au président Alassane Ouattara. « Je dis merci au chef de l’Etat. Connaissant le marché, il a tout fait pour majorer le prix du kilogramme de cacao pour le pousser à 750 Fcfa. C’est un grand sacrifice qu’il a fait pour les producteurs », s’est réjoui Kouamé Bernard. Avant de demander en retour aux planteurs de s’organiser afin de faire la police pour que le prix minimum garanti annoncé soit respecté. Car il y va de la préservation de leur revenu. « L’Etat a fait sa part, c’est à nous d’en faire la nôtre », a-t-il conclu. Pour sa part, N’Guessan Fulgence, Pca de l’Alliance nationale des producteurs de Côte d’Ivoire a salué ce prix qui se veut positif et objectif. Ce producteur de la région de Daloa, à travers sa structure créée le 19 décembre 2012, précise que ce prix est objectif par rapport à la période sur laquelle a été vendu le produit. Il a cependant déploré la mauvaise organisation des producteurs. « Le gouvernement doit nous aider car l’organisation des planteurs va faciliter les débats sur le cacao. Nous lancerons le 10 octobre prochain, à Yamoussoukro, les assises de l’Alliance. Le gouvernement aura ainsi un interlocuteur et il pourra mieux faire la part des choses pour financer les coopératives ou créer une banque agricole », a soutenu N’Guessan Fulgence, remerciant au passage le président Ouattara. Quant à Tano Albert, producteur à Niablé et PDG de Radee-Trading, il s’est dit heureux face à ce prix. « L’année dernière, le prix était de 725Fcfa/kg. Cette année, il a été majoré de 25Fcfa. Nous sommes vraiment satisfaits et remercions le président Alassane Ouattara surtout que c’est un prix minimum garanti. Le paysan peut donc recevoir ce que le gouvernement souhaite. », a expliqué Tano. Pour lui, cela s’inscrit véritablement dans le cadre de l’amélioration du revenu du producteur, donc de son pouvoir d’achat. A l’en croire, le paysan pourra mieux épargner et assurer l’avenir de ses enfants. « Je demande cependant au Conseil du café-cacao d’utiliser tous les moyens pour punir ceux qui achèteront le cacao en dessous du prix fixé. A Abengourou, il n’y a pas de problème, il faut être plus regardant au niveau des autres villes », a conseillé Tano. Qui a par ailleurs souhaité une mise à disposition rapide de la sacherie afin de démarrer la commercialisation.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA
