Pour un événement, c’en était un. Deux ans après son élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo (ASD), a échangé, hier, pour la première fois, avec la presse nationale, lors d’un déjeuner de presse au siège de la fédération à Treichville. Et cela, à un peu plus d’une semaine du premier acte de la double confrontation capitale contre le Sénégal, pour le dernier tour qualificatif de la Coupe du Monde 2014, prévu le samedi 12 octobre prochain, à 17 heures au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan. Une occasion toute trouvée pour le président Sidy Diallo pour inviter le mouvement sportif ivoirien et la population à dépasser leurs antagonismes et à militer pour l’intérêt du drapeau orange-blanc-vert.
Sans faux-fuyants, il a passé en revue l’actualité du football ivoirien et surtout de «son actualité». Accroché au slogan «Deux pas du Mondial-Brésil 2014», ASD a appelé à l’unisson autour des Eléphants pour une troisième qualification consécutive à la phase finale de la Coupe du Monde.
l La mobilisation générale
Mobilisation, union, solidarité,… sont autant de mots tous proches de par leur sens que le patron du football ivoirien n’a eu de cesse prononcer durant cette rencontre si historique. «Nous avons besoin d’être tous unis, de nous serrer les coudes. Les Ivoiriens le savent mais il faut leur dire que c’est un match capital pour nous tous. En sortant d’ici, je voudrais que nous accordions nos violons, que nous nous accordions sur le minimum. Soutenir notre équipe, soutenir nos joueurs, soutenir notre entraîneur. Que nous nous retrouvions au soir du samedi 12 octobre avec le sourire. Les joueurs ont aussi besoin d’affection. Ils ont aussi besoin de vous. En tant qu’Ivoiriens, nous voulons tous la même chose. La Côte d’Ivoire est notre mère. Nous voulons qu’elle se qualifie. Aidons-nous. Mettons-nous ensemble pour atteindre notre objectif», a-t-il souhaité. Avant de demander aux Ivoiriens d’être très disciplinés et de préserver l’esprit fair-play, il est revenu sur les incidents qui ont émaillé le match qualificatif de la CAN 2013 en octobre 2012 au stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Pour Sidy Diallo, les actes des supporters n’étaient nullement dirigés contre les Eléphants.
l Bagarres entre joueurs
Les bagarres entre les joueurs ont été également au centre des échanges entre le président de la FIF et la presse. Sidy Diallo a fait savoir qu’il ne peut garantir que deux joueurs ne se battront plus jamais. Mais, a-t-il poursuivi, quand cela arrive, il faut savoir réagir. Et c’est cette réaction appropriée qui a amené Abdoul Razack et Gosso Gosso sur les antennes de la télévision nationale où les pugilistes ont présenté leurs excuses à la Nation pour leur écart de comportement. Il a également précisé que ce genre d’actes ne reste toujours pas impuni contrairement à ce que pense l’opinion. «Gosso Gosso a été privé de 50% de sa prime de match suite à la bagarre avec Razack», a-t-il révélé. Quant au cas Zokora Didier qui a affirmé «avoir pété un plomb», ASD est revenu sur la sanction qui frappe le désormais ex-vice capitaine. «Il a reconnu son tort et il est revenu. Je lui ai demandé de présenter ses excuses à l’entraîneur et à ses coéquipiers. Mais on ne s’est pas arrêté là. Il a été frappé par une sanction pécuniaire et on a décidé qu’il ne portera plus jamais le brassard en sélection», a expliqué Sidy Diallo.
l ASD et la pression
C’est devenu quasiment son quotidien. Mais, il n’en fait pas un handicap. Pour lui, c’est plutôt une source de motivation. Et il le dit si bien : «Je la vis depuis longtemps. La pression, c’est d’abord de bien faire ce qu’on a à faire. Il y a un seul élément qu’on ne peut pas contrôler, c’est la volonté de Dieu. Depuis le tirage au sort, je ne dors pratiquement pas. J’ai envie de jouer mon match aujourd’hui et de connaître le résultat. Et on avance. Je souhaite qu’on se qualifie. Et je le veux vivement». Pour arriver à dominer cette pression quotidienne, Sidy Diallo peut aussi compter sur des collaborateurs, toujours prompts à accomplir leurs tâches. «On essaie de maîtriser la pression. Le poste que j’occupe ne me permet pas de m’effondrer sous la pression. En plus, j’ai la chance d’avoir des collaborateurs qui sont toujours là pour m’épauler», a-t-il ajouté, avant d’appeler à nouveau à une solidarité autour de la sélection : «Essayez de nous aider à encourager nos enfants, à encourager notre coach. On peut le faire par des critiques constructives. Évitons de blesser les autres».
l Des mesures renforcées
Pour une meilleure concentration des joueurs sur l’objectif visé, la fédération a pris des mesures restrictives. Cela devra éviter aux joueurs de se «croire en vacances» chaque fois qu’ils sont convoqués en équipe nationale. Ainsi l’après-midi du mardi 8 octobre 2013 (16h30-19h30) leur sera réservé pour recevoir leurs familles et amis. Après ces trois heures «portes ouvertes», ce sera l’hibernation. Plus de visites jusqu’au soir du match contre le Sénégal. «Je vais vous demander de respecter les mesures qui seront arrêtées parce que c’est dans l’intérêt de tous. Quand il y a des visites à tout moment, on ne peut pas assurer un environnement sécurisé. Nous allons mettre en place une organisation très serrée. C’est comme cela que nous pensons qu’ils peuvent mieux travailler», a déclaré Sidy Diallo. Même s’il reconnait un certain laxisme chez les joueurs en sélection, il se refuse à les taxer de tricheurs. Là pas du tout ! «Nos joueurs ne sont pas des tricheurs. Quand ils viennent comme s’ils sont en vacances, ils oublient l’essentiel. Nous sommes là pour les encadrer. C’est ensemble que nous allons le faire», a-t-il expliqué.
l La nomination de Lamouchi
Une fois de plus, il s’est présenté en défenseur de son entraîneur. Un technicien qui épouse sa vision et qu’il est prêt à protéger contre toutes les attaques. «Depuis que Lamouchi a mis les pieds en Côte d’Ivoire, il ne fait que se défendre. Si on doit se baser sur le fait qu’il n’a pas d’expériences, personne ne va travailler. Parce qu’il faut toujours commencer quelque part», a-t-il avancé. Avant d’engager Sabri Lamouchi, a dit ASD, il a discuté successivement avec Erickson dont la proposition salariale (100-150 millions mensuels) n’a pas favorisé les négociations, Gérard Gili, Guy Lacombe et surtout Luis Fernandez qui était prêt à venir. «Celui qui épousait ma vision, c’était Sabri. Parce que tous ceux qui voulaient venir étaient prêts à chasser tout le monde. Alliez-vous l’accepter si vous étiez à ma place! C’est Lamouchi qui m’a dit que nous avons la chance d’avoir une équipe expérimentée, avec des jeunes et qu’avec un bon amalgame, on sortira une bonne équipe», a confié Sidy Diallo, qui n’ose pas penser à une non qualification au Mondial. Car, cela serait, à l’en croire, « fatal » pour le football ivoirien.
l Ses relations avec Anouma
Sans véritablement nier l’existence de brouille entre lui et son prédécesseur, ASD ne croit pas être responsable de ce vent de froid qui entoure leurs relations. «Quand je n’étais pas président, je m’entendais très bien avec Jacques Anouma. S’il me considère comme président de la FIF, il n’y a pas de problème. Il a un bureau ici. Il peut toujours venir à la FIF. C’est lui qui a fait savoir que ça ne va pas à travers ses chroniques. Je l’ai nommé président d’honneur sans l’avis des clubs parce que je pense qu’il le mérite. Il peut toujours m’appeler pour me donner des conseils quand il pense que c’est nécessaire», a fait savoir le président.
l Son élection à la tête de la FIF
C’est une révélation de taille. Sidy Diallo a été obligé de se présenter à la présidence de la FIF. «Je ne pensais pas être un jour président de la fédération. E plus, je ne voulais même pas être candidat. J’ai refusé la proposition maintes fois devant témoins», a-t-il avoué. Mieux, il a souligné avoir eu la bénédiction de son prédécesseur qui lui a donné son onction. «Je me suis finalement présenté normalement avec l’accord de Jacques Anouma. Je suis arrivé dans de très bonnes conditions. A preuve, dans l’actuel Comité exécutif, il y a dix membres du bureau de Jacques Anouma», a avancé Sidy Diallo, pour balayer du revers de la main ceux qui pensent que son arrivée à la maison de verre a été faite dans des conditions calamiteuses.
l La crise à l’Africa
Dans cette crise qui déchire la famille vert et rouge depuis de longs mois, Sidy Diallo croit que la solution se trouve entre les mains des dirigeants aiglons. «Moi Sidy Diallo, je n’ai pas de solutions au problème de l’Africa. Nous avons passé des nuits blanches ici et ce que réclament les Amazones aujourd’hui, c’est la même chose que nous avons dit en mai dernier quand nous avons demandé que le Conseil d’administration du 11 août 2011 reste en place. La solution se trouve entre les mains des dirigeants de l’Africa, entre les mains des supporters», a-t-il confié. Il pense, en outre, que la fédération a joué sa partition en sauvant le club d’une relégation qui lui pendait au nez. «Nous avons pris la décision ici que l’Africa ne descendrait pas en 2ème division. Nous avons tout fait pour maintenir l’équipe en 1ère division. Je crois avoir joué ma partition», a-t-il ajouté. Continuant, il a indiqué que le club n’est pas malade mais que «à l’Africa, ce sont deux enfants qui veulent tuer leur maman». Toutefois, il a informé l’assistance que la décision du Comité exécutif de la FIF sera connue après sa réunion de ce vendredi.
OUATTARA Gaoussou
Sans faux-fuyants, il a passé en revue l’actualité du football ivoirien et surtout de «son actualité». Accroché au slogan «Deux pas du Mondial-Brésil 2014», ASD a appelé à l’unisson autour des Eléphants pour une troisième qualification consécutive à la phase finale de la Coupe du Monde.
l La mobilisation générale
Mobilisation, union, solidarité,… sont autant de mots tous proches de par leur sens que le patron du football ivoirien n’a eu de cesse prononcer durant cette rencontre si historique. «Nous avons besoin d’être tous unis, de nous serrer les coudes. Les Ivoiriens le savent mais il faut leur dire que c’est un match capital pour nous tous. En sortant d’ici, je voudrais que nous accordions nos violons, que nous nous accordions sur le minimum. Soutenir notre équipe, soutenir nos joueurs, soutenir notre entraîneur. Que nous nous retrouvions au soir du samedi 12 octobre avec le sourire. Les joueurs ont aussi besoin d’affection. Ils ont aussi besoin de vous. En tant qu’Ivoiriens, nous voulons tous la même chose. La Côte d’Ivoire est notre mère. Nous voulons qu’elle se qualifie. Aidons-nous. Mettons-nous ensemble pour atteindre notre objectif», a-t-il souhaité. Avant de demander aux Ivoiriens d’être très disciplinés et de préserver l’esprit fair-play, il est revenu sur les incidents qui ont émaillé le match qualificatif de la CAN 2013 en octobre 2012 au stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Pour Sidy Diallo, les actes des supporters n’étaient nullement dirigés contre les Eléphants.
l Bagarres entre joueurs
Les bagarres entre les joueurs ont été également au centre des échanges entre le président de la FIF et la presse. Sidy Diallo a fait savoir qu’il ne peut garantir que deux joueurs ne se battront plus jamais. Mais, a-t-il poursuivi, quand cela arrive, il faut savoir réagir. Et c’est cette réaction appropriée qui a amené Abdoul Razack et Gosso Gosso sur les antennes de la télévision nationale où les pugilistes ont présenté leurs excuses à la Nation pour leur écart de comportement. Il a également précisé que ce genre d’actes ne reste toujours pas impuni contrairement à ce que pense l’opinion. «Gosso Gosso a été privé de 50% de sa prime de match suite à la bagarre avec Razack», a-t-il révélé. Quant au cas Zokora Didier qui a affirmé «avoir pété un plomb», ASD est revenu sur la sanction qui frappe le désormais ex-vice capitaine. «Il a reconnu son tort et il est revenu. Je lui ai demandé de présenter ses excuses à l’entraîneur et à ses coéquipiers. Mais on ne s’est pas arrêté là. Il a été frappé par une sanction pécuniaire et on a décidé qu’il ne portera plus jamais le brassard en sélection», a expliqué Sidy Diallo.
l ASD et la pression
C’est devenu quasiment son quotidien. Mais, il n’en fait pas un handicap. Pour lui, c’est plutôt une source de motivation. Et il le dit si bien : «Je la vis depuis longtemps. La pression, c’est d’abord de bien faire ce qu’on a à faire. Il y a un seul élément qu’on ne peut pas contrôler, c’est la volonté de Dieu. Depuis le tirage au sort, je ne dors pratiquement pas. J’ai envie de jouer mon match aujourd’hui et de connaître le résultat. Et on avance. Je souhaite qu’on se qualifie. Et je le veux vivement». Pour arriver à dominer cette pression quotidienne, Sidy Diallo peut aussi compter sur des collaborateurs, toujours prompts à accomplir leurs tâches. «On essaie de maîtriser la pression. Le poste que j’occupe ne me permet pas de m’effondrer sous la pression. En plus, j’ai la chance d’avoir des collaborateurs qui sont toujours là pour m’épauler», a-t-il ajouté, avant d’appeler à nouveau à une solidarité autour de la sélection : «Essayez de nous aider à encourager nos enfants, à encourager notre coach. On peut le faire par des critiques constructives. Évitons de blesser les autres».
l Des mesures renforcées
Pour une meilleure concentration des joueurs sur l’objectif visé, la fédération a pris des mesures restrictives. Cela devra éviter aux joueurs de se «croire en vacances» chaque fois qu’ils sont convoqués en équipe nationale. Ainsi l’après-midi du mardi 8 octobre 2013 (16h30-19h30) leur sera réservé pour recevoir leurs familles et amis. Après ces trois heures «portes ouvertes», ce sera l’hibernation. Plus de visites jusqu’au soir du match contre le Sénégal. «Je vais vous demander de respecter les mesures qui seront arrêtées parce que c’est dans l’intérêt de tous. Quand il y a des visites à tout moment, on ne peut pas assurer un environnement sécurisé. Nous allons mettre en place une organisation très serrée. C’est comme cela que nous pensons qu’ils peuvent mieux travailler», a déclaré Sidy Diallo. Même s’il reconnait un certain laxisme chez les joueurs en sélection, il se refuse à les taxer de tricheurs. Là pas du tout ! «Nos joueurs ne sont pas des tricheurs. Quand ils viennent comme s’ils sont en vacances, ils oublient l’essentiel. Nous sommes là pour les encadrer. C’est ensemble que nous allons le faire», a-t-il expliqué.
l La nomination de Lamouchi
Une fois de plus, il s’est présenté en défenseur de son entraîneur. Un technicien qui épouse sa vision et qu’il est prêt à protéger contre toutes les attaques. «Depuis que Lamouchi a mis les pieds en Côte d’Ivoire, il ne fait que se défendre. Si on doit se baser sur le fait qu’il n’a pas d’expériences, personne ne va travailler. Parce qu’il faut toujours commencer quelque part», a-t-il avancé. Avant d’engager Sabri Lamouchi, a dit ASD, il a discuté successivement avec Erickson dont la proposition salariale (100-150 millions mensuels) n’a pas favorisé les négociations, Gérard Gili, Guy Lacombe et surtout Luis Fernandez qui était prêt à venir. «Celui qui épousait ma vision, c’était Sabri. Parce que tous ceux qui voulaient venir étaient prêts à chasser tout le monde. Alliez-vous l’accepter si vous étiez à ma place! C’est Lamouchi qui m’a dit que nous avons la chance d’avoir une équipe expérimentée, avec des jeunes et qu’avec un bon amalgame, on sortira une bonne équipe», a confié Sidy Diallo, qui n’ose pas penser à une non qualification au Mondial. Car, cela serait, à l’en croire, « fatal » pour le football ivoirien.
l Ses relations avec Anouma
Sans véritablement nier l’existence de brouille entre lui et son prédécesseur, ASD ne croit pas être responsable de ce vent de froid qui entoure leurs relations. «Quand je n’étais pas président, je m’entendais très bien avec Jacques Anouma. S’il me considère comme président de la FIF, il n’y a pas de problème. Il a un bureau ici. Il peut toujours venir à la FIF. C’est lui qui a fait savoir que ça ne va pas à travers ses chroniques. Je l’ai nommé président d’honneur sans l’avis des clubs parce que je pense qu’il le mérite. Il peut toujours m’appeler pour me donner des conseils quand il pense que c’est nécessaire», a fait savoir le président.
l Son élection à la tête de la FIF
C’est une révélation de taille. Sidy Diallo a été obligé de se présenter à la présidence de la FIF. «Je ne pensais pas être un jour président de la fédération. E plus, je ne voulais même pas être candidat. J’ai refusé la proposition maintes fois devant témoins», a-t-il avoué. Mieux, il a souligné avoir eu la bénédiction de son prédécesseur qui lui a donné son onction. «Je me suis finalement présenté normalement avec l’accord de Jacques Anouma. Je suis arrivé dans de très bonnes conditions. A preuve, dans l’actuel Comité exécutif, il y a dix membres du bureau de Jacques Anouma», a avancé Sidy Diallo, pour balayer du revers de la main ceux qui pensent que son arrivée à la maison de verre a été faite dans des conditions calamiteuses.
l La crise à l’Africa
Dans cette crise qui déchire la famille vert et rouge depuis de longs mois, Sidy Diallo croit que la solution se trouve entre les mains des dirigeants aiglons. «Moi Sidy Diallo, je n’ai pas de solutions au problème de l’Africa. Nous avons passé des nuits blanches ici et ce que réclament les Amazones aujourd’hui, c’est la même chose que nous avons dit en mai dernier quand nous avons demandé que le Conseil d’administration du 11 août 2011 reste en place. La solution se trouve entre les mains des dirigeants de l’Africa, entre les mains des supporters», a-t-il confié. Il pense, en outre, que la fédération a joué sa partition en sauvant le club d’une relégation qui lui pendait au nez. «Nous avons pris la décision ici que l’Africa ne descendrait pas en 2ème division. Nous avons tout fait pour maintenir l’équipe en 1ère division. Je crois avoir joué ma partition», a-t-il ajouté. Continuant, il a indiqué que le club n’est pas malade mais que «à l’Africa, ce sont deux enfants qui veulent tuer leur maman». Toutefois, il a informé l’assistance que la décision du Comité exécutif de la FIF sera connue après sa réunion de ce vendredi.
OUATTARA Gaoussou