Tous attendaient le rapport d’activités du secrétaire général du PDCI-RDA sortant, Alphonse Djédjé à ce 12ème Congrès. Pendant près de 2 heures, Alphonse Djédjé Mady(ADM) a fait hier le bilan moral, financier et politique de sa gestion pendant ses 11 ans (2002-2013). M. Mady a assumé les différents échecs de son parti, notamment aux Présidentielles de 2010, aux législatives et aux élections locales (Régions et Municipales). A en croire Djédjé, le PDCI-RDA n’a pu atteindre ses objectifs pour cause de difficultés financières. Aussi, ADM a-t-il regretté l’absence des candidats du parti au nord. « J’assume mes responsabilités », a déclaré ADM. Dans son bilan politique, le secrétaire général du PDCI-RDA a déclaré que les structures spécialisées ont fonctionné, en dépit de la situation de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire pendant ces dix dernières années. Quant à la gestion du secrétariat général, Djédjé Mady a dit n’avoir trahi personne. « Je n’ai pas l’âme d’un traitre », a réagi M. Mady, face aux congressistes qui l’ont écouté religieusement. Parlant des finances, Alphonse Djédjé s’est dit offusqué des reproches faisant croire qu’il a dirigé le parti comme une boutique. « Dans cette boutique de quartier, je n’ai ni géré les buchettes d’allumettes, ni les boîtes de lait », a-t-il souligné. Toutefois, il a souligné qu’il n’était pas l’ordonnateur des dépenses, et ne possédait pas la signature des chèques. « Je n’avais pas de fonds de souveraineté », a soutenu Aphonse Djédjé Mady. Après son rapport, le président du Congrès, Boa Amoakon Edjampan Thiémélé a noté qu’à situation exceptionnelle, gestion exceptionnelle. Donc, la gestion de Mady sera prise en compte, lors des travaux en commission. Pendant ces trois jours, six commissions ont été formées, dans lesquelles, les Congressistes vont débattre sur les différents thèmes, notamment le statut du parti, politique générale, économie et finance, Infrastructure, développement durable, éducation, santé et affaires sociales.
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